dimanche, mai 19, 2024 04:19

Archive for the ‘Que le spectacle commence’ Category

Programme de saisons

Jeudi, décembre 6th, 2012

Dispensée de gym pour cause d’ischio-jambiers douloureux et récalcitrants, j’emploie mon nouveau temps libre à une activité plus placide ne sollicitant pas les muscles sus-nommés plus que nécessaire : le visionnage de séries télé ! (Ah ! L’excuse bidon !).

♦ Ma série culte de ces dernières années bien sûr : jamais déçue avec Dexter.

La saison 6 nous avait laissés dans un suspense intolérable… Il était tout simplement inimaginable de devoir attendre un an pour savoir comment les Morgan allait bien pouvoir se dépêtrer du pétrin pétrifiant…
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♦ Une première saison exaltante : Homeland

Des acteurs étonnants (dont Claire Danes carrément épatante et Morena Baccarin surprenante de crédibilité dans un rôle à l’opposé de  celui qu’elle tenait dans le remake de V) pour une histoire aux incessants rebondissements.
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♦ Une adaptation de BD : The Walking Dead

Bon, j’accroche plus à la version dessinée, surtout pour ce qui est du personnage principal, mais c’est assez fidèle dans l’esprit et de beaux morts-vivants !

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Bonnes vibrations de novembre

Dimanche, novembre 25th, 2012

Bon, c’était sûr que ça n’allait pas avoir l’intensité de l’exceptionnelle performance vécue au Grand Rex l’an dernier > voir Images d’Archive… Mais ce fût quand même un grand moment ce concert du Zénith de Paris (soirée du 16/11 pour moi).

Morceaux du nouvel album With us until you’re dead avec une nouvelle chanteuse, Holly Martin, aux cotés de Pollard Berrier et Dave Penney :
> Stick Me In My Heart + Conflict + Violently

Mais Maria Q est toujours là :
> Silent

Et allez again et again…
> Again


Et après le rock progressif mâtiné trip hop d’Archive, c’est baignée de Soul que je suis sortie du concert donné hier dans le cadre du festival GéNéRiQ par Cody ChesnuTT.
Tout seul avec sa guitare et son piano, il nous a offert un bon moment de convivialité et a illuminé cette morne journée dijonnaise de novembre qui prolongeait une toute aussi morne semaine passée dans le brouillard…

> That’s still mama
extrait de l’émission L’album de la semaine – Canal +

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Antidépresseur d’octobre

Mercredi, octobre 24th, 2012

Faute d’être partie à la frontière du Nunavut voir les ours polaires, je suis allée voir Ted au cinéma… et là j’ai gagné un plein de bonne humeur qui m’a aidé à passer le cap de la dure semaine de reprise après mon séjour à bulles breton !

John Bennett a 8 ans. C’est un petit garçon solitaire qui s’intègre difficilement parmi les enfants du voisinage, et quand il fait le voeu à Noël de voir le nounours en peluche que viennent de lui offrir ses parents prendre vie et devenir son ami pour la vie, il n’imagine pas qu’une étoile filante sillonne le ciel au-dessus de lui au même instant et que son rêve va devenir réalité à son réveil !

Passé la surprise initiale et la fulgurante mais fugace notoriété dont Ted va être l’objet dans un premier temps, il va effectivement rester le meilleur ami de John et c’est presque 30 ans plus tard que nous les retrouvons :

colocs inséparables, John présente tous les symptômes de l’adulescent, Ted a la voix de Joey Starr et est devenu un fêtard libidineux… Tout ça commence un peu à taper sur le système de Lori, la petite amie de John depuis 4 ans qui supporte de moins en moins les frasques du compagnon à peluche de son amoureux !

> voir la bande annonce (si vous êtes encore sceptique quant au potentiel d’hilarité du film de Seth MacFarlane).

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Et puis tiens, ça me rappelle une histoire… qui doit à peu près avoir le même âge que John et Ted :

« Me and my Teddy Bear, we have no hair but we don’t care… »

> écouter Peter

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Let’s get lost

Dimanche, juillet 15th, 2012

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S’il existait des sirènes de sexe masculin, nul doute que Chet Baker serait l’une de ces créatures.

Son chant vous entraîne vers des profondeurs de mélancolie abyssales tandis que les notes de sa trompette fissurent les coeurs les plus aguerris.

Échoué sur la côte californienne, il a écumé les clubs et les studios d’enregistrement de tout le continent nord-américain et de l’Europe avant sa chute fatale de la fenêtre d’un hôtel d’Amsterdam en mai 1988.

Bruce Weber, inconditionnel de toujours, l’a filmé en 1987 dans un magnifique noir et blanc qui s’imposait pour cet ange aux ailes atrophiées qui a passé sa vie à voguer des lumières les plus éclatantes aux ombres les plus ténébreuses.

Arte a rediffusé dernièrement cet hommage partial mais poignant qui m’avait laissé lors de sa sortie en salle initiale un souvenir bouleversant que j’ai retrouvé intact en le revoyant.

> My Funny Valentine

> Almost blue

> Let’s get lost – le film en VO (non-sous titrée…) sur Youtube

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4 days in Beaune

Dimanche, avril 8th, 2012

C’était la semaine dernière : 4 jours à me gaver de polars filmés dans les salles obscures beaunoises pour cette 4ème édition du festival international du film policier.

9 films en compétition + 6 films dans la catégorie « Sang neuf » + 4 films hors compétition + les diverses rétrospectives, avec des films programmés en hommage aux invités présents : Richard Donner (empêché et remplacé à la dernière minute par Joel Schumacher), Brian Cox, Jean Reno ou mettant en scène une ville à l’honneur (cette année Londres).

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10 films vus pour ma part, dont :
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Headhunters :
film norvégien enthousiasmant avec juste ce qu’il faut d’humour noir où un chasseur de tête de cabinet de recrutement d’1m68 se sent obligé de compenser auprès de sa magnifique femme par un train de vie difficile à entretenir et qui l’oblige à quelques vols d’oeuvres d’art pour assurer le paiement de ses traites…
♦ récompensé par le prix du jury

> Headhunters : voir la bande annonce

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Inside (« la cara occulta ») :
film hispano-colombien au suspens étouffant dont vous devez en savoir le moins possible au départ pour l’apprécier au maximum… donc pas de lien vers la bande-annonce ! Sachez juste qu’Adrian, un jeune chef d’orchestre espagnol fraîchement installé en Colombie avec sa petite amie se fait subitement larguer par cette dernière qui disparaît ensuite. Elle est pourtant vite remplacée dans le coeur et le lit d’Adrian par une jeune colombienne qui s’installe dans la maison où vont bientôt apparaîtrent de drôles de phénomènes…
♦ film hors compétition

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Shadow Dancer :
film irlandais aux personnages touchants évoluant dans l’Irlande du nord du début des années 90. Entre ses frères activistes de l’IRA qui la font participer à leurs diverses interventions et le MI5 qui lui propose de transformer les années de prison qui l’attendent suite à un attentat manqué en jours plus paisibles en échange de renseignements, Colette va devoir choisir son camp…
♦ récompensé par le prix spécial police (décerné par un jury composé exclusivement de policiers)

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Le grand prix est allé à Margin call… que je n’ai malheureusement pas pu voir mais qui devrait sortir début mai (avec une distribution prestigieuse).

Le prix Sang neuf est allé lui à A.C.A.B. (All Cops Are Bastards)… pas vu non plus…

Quand au prix de la critique, c’est Kill list qui l’a rafflé… euh… pour public averti !!! Plus taillé pour le festival de Gérardmer que celui de Beaune de l’avis général !

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les membres du jury présidé par Jean-Loup Dabadie
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I just say yes

Dimanche, mars 11th, 2012

Neige ou pas neige, la patrouille est toujours la bienvenue.

Au Zénith de Paris mercredi dernier pour leur dernière date européenne,  quel bonheur de retrouver Snow Patrol, ses mélodies anciennes, celles du nouvel album (Fallen empires, où il n’y a une fois encore rien à jeter), les éléments récurrents de ses animations en fond vidéo… Et quelle bonne idée de convier la toute jeune et toute mimi bassiste de Ram’s Pocket Radio, le groupe qui assurait la première partie (encore des irlandais… mais comment font-ils pour qu’il y ait une telle concentration de talent sur une aussi petite étendue…) à venir jouer la choriste, et même chanter le duo de l’album Eyes open, sa voix se mariait à merveille avec les tons chauds de celle de Gary :  > Set the fire to the third bar

Allez,  l’incontournable > Chasing cars

Des (belles) photos et des commentaires (pertinents) supplémentaires sur le site de Nicolas Gaire
> sur Snow Patrol
> sur Ram’s Pocket Radio

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Charade du jour

Dimanche, décembre 18th, 2011

Si vous osez ôter le T, mon premier est le petit nom du plus grand magicien de tous les temps dont on fêtera la naissance pour la 2011ème fois dans une semaine exactement.

Mon deuxième est la deuxième partie du nom de la voiture du plus grand espion à double zéro de la planète.

Mon tout est le chanteur d’un groupe dont je vous rebats les esgourdes (alors que vraisemblablement vous vous en battez l’oeil, voir les …ouilles pour les moins délicats…) mais qui nous a encore démontré mercredi dernier à Bercy que Coldplay détient la suprématie en matière de concert pop, haut en couleur et débordant d’énergie !

à noter que Chris Martin présente d’ailleurs plusieurs points communs avec les références universelles sus-nommées :

- comme le petit gars de Nazareth, il fait de ceux qui viennent l’écouter des illuminés (sauf pour ceux à qui, pas de bol, on a distribué un bracelet à l’entrée du concert qui n’émettra pas le moindre petit clignotement de la soirée… devinez qui faisait partie du lot resté sans loupiote… gggrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !), il transforme les ballons du Prisonnier qui nous effrayaient autrefois en baudruches festives et nous fait toucher le ciel au milieu de myriades de papillons tout en restant les deux pieds sur terre.

- comme James, hormis le fait qu’il soit lui aussi sujet de sa Majesté Babeth la Deuze, il fait craquer toutes les filles sans le faire exprès. 

La preuve en image > Hurts like Heaven – Bercy 14 décembre 2011

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à cors et à Chris !!!

Dimanche, juillet 3rd, 2011

J’en ai déjà fait des tonnes sur le chanteur de Coldplay… Je sais !
Mais Chris Martin, ce fût quand même la révélation de l’année 2003 pour moi, quand je l’ai découvert sur la scène du Zénith de Paris où je m’étais rendue sans plus de conviction, appréciant beaucoup les 2 premiers albums du groupe mais ne sachant pas si leur prestation scénique serait à la hauteur de leurs mélodies…
Et là, alors que je n’y croyais plus, raccrochée que j’étais aux icones de mes jeunes années, le messie de la pop m’est apparu ! D’une énergie et d’un charisme troublant… contre toute attente !

Ce week-end, ils étaient au Main Square Festival d’Arras… sans moi… Alors pour me consoler,  j’ai ressorti les vieux albums et les vieilles vidéos…

> Chris à la guitare : God put a smile upon your face – Live 2003

> Chris au piano : Amsterdam – Live 2003

> Chris court le marathon : Fix you – Clip 2005

> Chris à la chasse aux papillons : Lovers in Japan – Live 2008

A noter qu’en plus de Coldplay, il y avait des choses sympathiques encore à Arras cette année : Portishead, Arcade Fire, The Chemical Brothers, Moby, Two Door Cinema Club, Puggy… et j’en passe…

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Ah ! Nancy ! Sa place Stanislas… Ses bergamotes…

Mardi, juin 14th, 2011

… Son CharlElie !!!

« Y’a guère qu’un seul conteur pour cent mille baratineurs
J’ai des crampes dans le cou et les yeux qui me piquent
mais je me souviens… »

Etudiante dans la capitale lorraine à l’époque de ses Pochette surprise et autres Poèmes rock, mes camarades autochtones m’ont rapidement communiqué leur engouement pour le phénomène local.
Artiste sur tous les fronts : musique (albums perso, BO de films…), photographie, peinture… CharlElie Couture a toujours été plus ou moins sur mon chemin pendant toutes ces années.
Et s’il a désormais élu domicile à New York où il s’est, dit-il, reconstruit alors qu’on lui disait qu’il allait s’éclater, il est dernièrement revenu faire un petit tour de France, histoire de nous présenter son Fort rêveur : une quinzaine de nouveaux titres portés par cette voix reconnaissable entre toutes. Il a interprêté nombre d’entre eux ce vendredi 10 juin sur la scène du Casino de Paris où j’ai passé un fort bon moment .


Elliott Murphy l’accompagne sur 58th street mais c’est tout seul au chant et derrière son piano qu’il nous emmène pour sa ballade du mois d’août et dans son avion sans ailes.

Son public a vieilli avec lui, mais reste chaleureux et enthousiaste, et quel plaisir d’y retrouver Tom Novembre, assis quelques rangs derrière moi !

A ranger avec ces autres « souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière les jours de pluie… »

> son site

> Live au Casino de Paris – Comme un avion sans ailes

> et les voilà les belles photos de Lost-Pixel !

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Concerts de A à Z

Dimanche, mai 22nd, 2011

D’Archive à Zazie, en passant par le point Genesis

Images d’Archive : Grand Rex – 5 avril 2011

> Controlling crowds

L’orchestre symphonique insuffle à leur musique une force supplémentaire qui nous porte vers des cîmes vertigineuses dès le premier morceau. Nous ne redescendrons pas avant l’expiration de la dernière note.
Impression fugace : il me semblerait presque percevoir par moments le fantôme de Supertramp, celui de l’époque de Even in the quietest moments

> The feeling of losing everything + Blood in numbers + To the end

Juste histoire de voir Zazie d’un peu plus près : Olympia – 11 mai 2011

> 3 p’tits tours
> Sur toi
> Zen

Parce-que j’ai trop traîné pour prendre ma place et que je me suis retrouvée trop loin d’elle pour sa première soirée à l’Olympia… Ça a un peu gâché mon plaisir, ce concert demandait un peu plus de proximité… Et puis on voudrait qu’elle les chante toutes alors 2 heures c’est trop court, forcément.

Back to Genesis : Lyon – 12 juillet 2007

Je vois les extraits de leur concert italien diffusés dernièrement sur une chaine de la TNT, et là, j’ai l’impression de me retrouver sur la pelouse de Gerland… Il fait chaud, on est bien, Phil Collins a la forme, Mike Rutherford a juste un peu grisonné et Tony Banks a toujours cet air de garçon de bonne famille appliqué sur ses claviers. Daryl Stuermer et Chester Thompson sont là aussi, comme au bon vieux temps et c’est bon comme au bon vieux temps !

> In the Cage – Medley – Part 1

> In the Cage – Medley – Part 2

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2 mars 2011 – 222 ! Les v’là !!!

Vendredi, mars 4th, 2011

Fait bien chaud tout-à-coup… Faut-il appeler les pompiers ?
Oh ! Non s’il vous plait ! C’est trop bon ! Le Casino de Paris renaîtra bien des ses cendres quoiqu’il arrive !

Laissez Adam Levine et ses acolytes de Maroon 5 (Maroon 6 par le fait sur scène ce soir, vu qu’ils s’octroient pour l’occasion la présence d’un musicien supplémentaire derrière une ribambelle de claviers) faire monter la température ! D’autant plus qu’on a le droit à bon nombre des titres de leur exceptionnel 1er album « Songs for Jane ». Quelqu’un a-t-il d’ailleurs jamais remercié la fameuse Jane d’avoir plaqué son petit ami, lui permettant ainsi de métamorphoser son désarroi en 12 fabuleuses songs qui ont fait (et qui font encore, la preuve en a été donnée ce mercredi soir) le bonheur de millions de fans de 7 à … (allez, je vais être sympa)… 6O ans ! (Si si, j’y étais, je les ai vus !).

Vibration maximale de plexus solaire sur Tangled, Secret (au milieu duquel vient se glisser une courte reprise de What’s love got to do with it) et Sunday morning sur lequel s’achève cette heure et demi de remontée de jauge d’allégresse !

♥♥♥ Message personnel ♥♥♥
J’ai dû acheter le poster d’Adam en tenue « de », vendu à la sortie pour pouvoir détailler les motifs de son « papier peint » : pas si vilain je dirais, s’il existait un dessus de lit assorti, j’en ferais volontiers usage lors des longues soirées hivernales…

Comment se forger une image de Sexy Boy ?

Commencer traditionnellement en jouant sur la midinette de base
> This love

Puis passer à la génération supérieure
> She will be loved

Nota : je viens de découvrir  les 2 clips précédents en cherchant des liens pour illustrer cet article, il n’a pas besoin de ça pour faire passer le message, ses apparitions sur scène suffisent !
> Sunday Morning
> Secret / Ain’t no sunshine

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Art Danse – 22 janv. au 1er Fév. 2011

Mercredi, février 2nd, 2011

Le festival de danse contemporaine dijonnais vient juste de se terminer et des 7 spectacles que j’ai pu voir cette année, je retiendrai :

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Les 4 belles danseuses d’Ad Astra d’Emmanuelle Vo-Dinh mues par un instinct animal et charnel, sirènes polymorphes évoluant dans un océan-polymère, les yeux rivés vers l’étoile.


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Le lustre d’Encor de Catherine Diverrès,

dont le mouvement perpétuel supervise les allées et venues des personnages baroques et autres éléments en attraction-répulsion qui évoluent, qui commencent, qui recommencent, qui n’en veulent plus puis qui en veulent encore et encore…


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L’apaisant chemin vers l’acceptation de l’absence dans l’Oubli, toucher du bois de Christian Rizzo, les ombres et les trous noirs qui peuplent le vide d’une boite en bois clair qu’il faudra bien un jour fermer pour de bon.


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L’ambiance « Houellebecquienne » du Ô Queens [A body lab] de Michel Schweizer, où la dérision apparente et l’hilarité provoquée par les deux bouledogues anglais lymphatiques faisant office d’observateurs dotés de parole font place en fin de spectacle à un débordement d’énergie de la part de la strip-teaseuse, de la culturiste et de la danseuse classique présentes sur le plateau. Trois femmes, au coeur du sujet traité ici, dont la détermination n’a d’égale que l’intensité de l’émotion qu’elles nous communiquent lors de leur performance finale.

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« Ad Astra »  d’Akselli Gallen-Kallela
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Concerts en novembre…

Dimanche, décembre 5th, 2010

…oreilles heureuses en décembre.

Il y a ceux qu’on écoutait déjà avec plaisir et qui donnent encore plus de bonheur à voir en live.

C’est le cas de KAOLIN, aux accents plus rock cette veille de 11 novembre dans cette salle du Café de la Danse que j’aime beaucoup : démarré avec le morceau que je préfère dans leur nouvel album (« Le monde court toujours »), Guillaume et ses amis ont terminé le concert avec « Partons vite » en nous laissant alors le plaisir de leur susurrer à notre tour des lalala lala lala qui traduisaient l’émotion d’un public sous le charme.

C’est aussi le cas de PUGGY : trois jeunes musiciens fort sympathiques dont les morceaux ont pris des ailes dans les envolées instrumentales qu’ils leur ont insufflées sur la scène dijonnaise de la Vapeur.

EIFFEL me laisse quant à eux toujours un peu frustrée à chaque fois que je les vois… énergie et performance sont là, mais leurs textes avec leur mots qui à eux seuls arrivent à donner du rythme à leurs morceaux sont moins mis en valeur et c’est vraiment un gros manque pour moi…

J’attendais FOALS avec impatience après l’énorme impression qu’ils m’avaient fait en première partie de Snow Patrol il y a quelques mois (voir l’article)… mais fin novembre à l’Elysée-Montmartre, là aussi, je les ai trouvés très en forme dans la performance scénique et l’énergie mais je n’ai pas retrouvé cet effet planant qu’ils m’avaient procuré au printemps (et la voix du chanteur était beaucoup moins cristalline…). En revanche, l’émoi a surgi lors des parenthèses instrumentales des musiciens de la géniale première partie : THE INVISIBLE, encore des anglais très doués, qui m’ont fait le plaisir de me dédicacer l’album que j’étais la première à leur acheter à la sortie du concert !

D’ailleurs de très bonnes première parties en général : COCO ROYAL a bien mis l’ambiance, tout seul avec sa guitare, avant Puggy et EXSONVALDES avait mis sous sa coupe le public de Kaolin !

Et puis au lieu de vous sortir mes photos à deux balles, y’en a un qui a suivi tous ces artistes (enfin pas toujours aux même endroits que moi) avec son appareil et qui a fait beaucoup mieux que moi, ça tombe bien !

Les photos de Samuel Dietz : Puggy     Kaolin     Eiffel    et    Foals

     

Nota : je trouve que le chanteur de Foals à un petit coté Dave Stewart aux débuts d’Eurythmics coté capilliculture !
(Illustration ci-contre pour situer les choses aux moins de 20 ans…)

 

          

Le monde court toujours - Kaolin

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Jacob & The Angel - The Invisible

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Et j’allais oublier EMILY JANE WHITE qui a donné un petit concert privé auquel j’ai été conviée in extremis : découverte totale pour moi et belle surprise    > voir le clip de Dark Undercoat

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La Cigale – 12 octobre 2010

Vendredi, octobre 15th, 2010

 Tom McRae_12-10-10

Tom McRae nous a fait une petite place sous son parapluie, le temps de nous imprégner de son univers souvent mélancolique mais ô combien mélodique et sûrement pas soporifique !

tombrellaCar sur scène l’osmose qui règne entre lui et ses musiciens se communique bientôt à toute la salle et sous des allures un peu sévères (pour ne pas dire austères) trépigne un garçon à l’humour pince-sans-rire, un tantinet sarcastique, qui a donc tout pour me plaire ! (voir aussi son site internet qui est très sympa et représentatif de ce coté qui n’apparait pas forcément à la simple écoute de ses chansons : www.tommcrae.com et sur lequel j’ai trouvé la Tombrella sus-aperçue).

Convivialité et bonne humeur, entretenues par Brian Wright d’abord (son guitariste qui assurait également la première partie) puis par Tom lui-même pour un  concert à la hauteur du souvenir que j’avais gardé de sa tournée de 2005. Mention particulière en ce qui me concerne au violoncelliste : j’adore le regarder jouer !

Petit aperçu de l’ambiance avec cet extrait de Still love you dans lequel vient se glisser la reprise du titre, judicieusement renommé pour l’occasion, de Rihanna (bon là ça se passait à Londres, il en rajoute encore un peu plus qu’à Paris, et là je suis encore plus désolée qu’à l’habitude de ne pas tout comprendre…)  :

Still Love You/Tombrella en live - Londres 17 mars 2010

Et puis, puisque je suis quand même restée très frustrée en revanche qu’il ne nous l’ait pas fait mardi soir (mais nous avons eu – ouf ! – End of the world news  [Dose me up] sur lequel nous avons pu lui montrer nos – modestes et timides – talents à reprendre le refrain !!!) :

Bloodless – Leeds Cockpit 10 juin 2007

En passant, aller voir le site de Samuel Dietz (vu sur Facebook en allant mettre un commentaire sur la page de Tom McRae) : de superbes photos de ce concert mais également de beaucoup d’autres dont celles de Radiohead vraiment géniales > cliquez ici
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What time is it in the world ?

Lundi, septembre 20th, 2010

What time is it in the worldPas un couac le show est réglé comme une pendule et si c’était à refaire… JE LE REFERAIS !!!

A part U2 qui peut assurer un tel truc dans un endroit pareil avec des moyens pareils ?
Quelle ambiance mes amis !!!
Pourtant pas de vraie surprise quand on a déjà vu leurs concerts précédents, mais bon c’est quand même des moments de pur bonheur dont on ne se lasse pas !
L’extraordinaire pouvoir de Bono et des ses acolytes, arrivant à faire chanter 80000 personnes à l’unisson et en rythme sur I still haven’t found what I’m looking for –  je suis toujours fascinée par ce genre de chose, voir et entendre toute une foule se fédérer en une seule voix dès l’ébauche d’un morceau…
Un petit aperçu de l’ambiance et cette intro de Where the streets have no name qui me met toujours dans tous mes états malgré la multitude d’écoutes de cette chanson depuis 23 ans.

18 septembre 2010 : Where the Streets have no name – Stade de France

Et j’ai une pensée pour Laura-l’Anonyme : invitée par Bono à monter sur scène, à danser avec lui, à prendre la tête de son idole, posée sur ses genoux, dans ses mains… On comprend l’émoi qui transpirait par tous les pores de la fille qui va garder le souvenir gravé dans sa mémoire pour le restant de ses jours ! Et la voix extraordinaire de l’idole en question qui enchaine après cet épisode sur Miss Sarajevo et qui prend un ton qu’on lui connait moins lorsqu’il se met à chanter la partie habituellement interprétée par Pavarotti.
Et puis il y a Walk on dédié à Aung San Suu Kyi et les militants d’Amnesty International qui viennent s’installer sur tout le pourtour de la scène avec leur bougie.

Et puis un dernier petit extrait pour finir avec l’arrivée de Super-Bono dans son habit de lumière, au milieu de ses potes, plus sobres, mais The Edge (inoxydable), Larry Mullen Jr (le « beau gosse » et son habituel rictus dès qu’il est derrière sa batterie) et Adam Clayton (éternellement impassible) contribuent au succès de la soirée quand même !

What time is it in the Stade de France ?