annexe 2 – Pot aux roses dans la mare
Et toi, qu’est-ce que tu me proposes ?
D’rester terrée dans le pot aux roses ?
Contorsionnée, l’échine en feu
Pour qu’tu tires les épines du jeu ? La toile parsemée d’herbes mauves
Que l’on avait tissée à deux
Prend des allures de piège à fauve
Malgré ses filaments soyeux J’cumule les prétextes fallacieux Pour masquer mon rêve ambitieux Y’a des vérités qui s’imposent Mais qui laissent quelques ecchymoses Tes priorités m’crêvent les yeux Je voudrais faire la part des choses Gommer mon état suspicieux Réécrire mes désirs en prose Et lui, qu’est-ce qu’il me propose ? Une défaite en apothéose ? Je rechigne à risquer l’enjeu Et trépigne d’y mettre le feu Mon répit n’fût qu’une courte pause Mes états d’âme sont capricieux Mais là j’en ai une maxi dose De ces face à face silencieux Même s’il faut passer aux aveux M’offrir en sacrifice odieux Quitte à boire les discours aphones C’est l’indépendance que je prône Le pari est trop audacieux Je n’crois plus en ces vraies osmoses Même les amants les plus fougueux Dans le quotidien s’ankylosent Et moi, qu’est-ce que je propose ? De n’plus croire les apôtres et ose ! J’ai changé les règles du jeu Je remets de l’huile sur le feu Mes propositions t’indisposent Allez, ronge ce frein pernicieux Oublie les morales qui s’opposent A un dénouement moins fâcheux J’n’ai rien commis d’irrespectueux C’est juste le destin qui m’en veut A trop bouillir le lait se sauve Et j’veux me rouler dans la guimauve Si tout te semble vaporeux Et que tu en connais la cause Viens me dire que tu m’aimes un peu Il s’peut qu’je déroge à ma clause. < retour au sommaire
D’rester terrée dans le pot aux roses ?
Contorsionnée, l’échine en feu
Pour qu’tu tires les épines du jeu ? La toile parsemée d’herbes mauves
Que l’on avait tissée à deux
Prend des allures de piège à fauve
Malgré ses filaments soyeux J’cumule les prétextes fallacieux Pour masquer mon rêve ambitieux Y’a des vérités qui s’imposent Mais qui laissent quelques ecchymoses Tes priorités m’crêvent les yeux Je voudrais faire la part des choses Gommer mon état suspicieux Réécrire mes désirs en prose Et lui, qu’est-ce qu’il me propose ? Une défaite en apothéose ? Je rechigne à risquer l’enjeu Et trépigne d’y mettre le feu Mon répit n’fût qu’une courte pause Mes états d’âme sont capricieux Mais là j’en ai une maxi dose De ces face à face silencieux Même s’il faut passer aux aveux M’offrir en sacrifice odieux Quitte à boire les discours aphones C’est l’indépendance que je prône Le pari est trop audacieux Je n’crois plus en ces vraies osmoses Même les amants les plus fougueux Dans le quotidien s’ankylosent Et moi, qu’est-ce que je propose ? De n’plus croire les apôtres et ose ! J’ai changé les règles du jeu Je remets de l’huile sur le feu Mes propositions t’indisposent Allez, ronge ce frein pernicieux Oublie les morales qui s’opposent A un dénouement moins fâcheux J’n’ai rien commis d’irrespectueux C’est juste le destin qui m’en veut A trop bouillir le lait se sauve Et j’veux me rouler dans la guimauve Si tout te semble vaporeux Et que tu en connais la cause Viens me dire que tu m’aimes un peu Il s’peut qu’je déroge à ma clause. < retour au sommaire