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Archive for octobre, 2009

Vivre séparément

Vendredi, octobre 30th, 2009

vivre séparément

Pierre

Vendredi, octobre 30th, 2009

Le livre : Je l’aimais  couv je l'aimais

Le personnage : Pierre, beau-père de la narratrice

Rappel : Bien joué le gars : en cachant sa lâcheté derrière un respect des conventions et une apparence de mari et de père responsable il a tiré le pompon : il a raté sa vie et pourri celle de tout son entourage. Il n’échappe au niveau 5 que par le rattrapage qu’il opère en faisant comprendre à sa belle-fille qui vient de se faire larguer par le père de ses enfants qu’il vaut mieux avoir mal un bon coup qu’avoir à supporter une douleur lancinante tout le restant de sa vie conjugale.

(Je n’ai pas vu le film réalisé par Zabou Breitman – pas d’humeur à recroiser ce nain-là au moment là – mais j’avais lu auparavant le roman éponyme d’Anna Gavalda.)

par Herecomestheflo

C’est parti…

Samedi, octobre 24th, 2009

Date officielle du démarrage de ce blog : en ce 24 octobre, je vous convie tous à un saut dans la mare, à tourner les pages de l’abécédaire, à nager d’article en article, de rubrique en rubrique, à faire progresser la liste des scènes d’Elle et Lui et des nains de la galerie

(Rémi, je te remercie pour ton aide et tes conseils avisés afin de mettre tout ça en place. Les humes-tu ces effluves de Single Malt annonciateurs de soirée tourbée-mais-pas-trop ?).

A bientôt (je m’en vais maintenant me cacher sous un nénuphar et observer ce qui se passe… à supposer qu’il se passe quelque chose…).

Herecomestheflo

Mr Stevens

Vendredi, octobre 16th, 2009

hopkins 2Le film :  LES VESTIGES DU JOUR

Le rôle :  Mr Stevens, majordome

Rappel :  La perfection au masculin (pour ce qui est boulot boulot seulement), l’handicapé de l’affectif par excellence… Il a pourtant conscience avec le recul qu’il a fait une erreur, mais rien à faire la pauvre Miss Kenton n’obtiendra pas la moindre petite expression d’émotion. Bon c’était une autre époque, des conditions particulières, mais quand même !

par Herecomestheflo

Alfred de Musset

Mercredi, octobre 14th, 2009
 
« J’ai de la passion et n’ai point d’éloquence
Mes rivaux sous mes yeux, sauront plaire et charmer
Je resterai muet; – moi je ne sais qu’aimer. »

Extrait de : A quoi rêvent les jeunes filles

 

« Si votre maîtresse est sincère et fidèle, aimez-la pour cela; mais si elle ne l’est pas et qu’elle soit jeune et belle, aimez-la parce-qu’elle est jeune et belle; et si elle est agréable et spirituelle, aimez-la encore; et si elle n’est rien de tout cela, mais qu’elle vous aime seulement, aimez-la encore. On n’est pas aimé tous les soirs. »

Extrait de : La confession d’un enfant du siècle

René Barjavel

Mercredi, octobre 14th, 2009

« Pour se regarder, les hommes ne soulèvent que leurs paupières de chair. Des portes de verre dur demeurent fermées entre eux. Quelques êtres sans calcul, lorsqu’ils regardent ceux qu’ils aiment, ouvrent cette porte de leurs yeux. Et leur regard est alors une route sans mensonge, jusqu’à leur âme chaude. »

Extrait de : Le voyageur imprudent

F-R. de Chateaubriand

Mercredi, octobre 14th, 2009

« …Mais l’âme de l’homme se fatigue, et jamais elle n’aime longtemps le même objet avec plénitude. Il ya toujours quelques points par où deux coeurs ne se touchent pas, et ces points suffisent à la longue pour rendre la vie insupportable. »

Extrait de : Atala -René

Paul Auster

Mercredi, octobre 14th, 2009

« Depuis la fin de leurs études, ils avaient à peine gardé le contact, s’étaient revus tout au plus cinq ou six fois. Guéri depuis longtemps de sa passion, A. ne s’en était jamais tout-à-fait débarassé, comme s’il était resté attaché au sentiment qu’il avait éprouvé, alors qu’elle même avait perdu de son importance à ses yeux »

Extrait de : L’invention de la solitude

William Shakespeare

Mercredi, octobre 14th, 2009

« Notre corps est notre jardin, et notre volonté en est le jardinier… Le pouvoir de tout modifier souverainement est dans notre volonté. Si la balance de la vie n’avait pas le plateau de la raison pour contrepoids à celui de la sensualité, notre tempérament et la bassesse de nos instincts nous conduiraient aux plus fâcheuses conséquences. Mais nous avons la raison pour refroidir nos passions furieuses, nos élans charnels, nos désirs effrenés. D’où je conclus que ce que vous appelez l’amour n’est qu’une végétation greffée ou parasite… L’amour n’est qu’une débauche de sang et une concession de la volonté. »

Extrait de : Othello

Jean-Paul Dubois

Mercredi, octobre 14th, 2009

« Comme l’alitement, il m’est toujours apparu que l’amour était un état de faiblesse, d’amoindrissement. Il gomme la lucidité, la clairvoyance. L’amour est un état de catalepsie où l’on perd le sens commun, où l’on abdique toute raison, toute dignité. Il faudrait un jour avoir le courage d’admettre que ce sentiment est un misérable dérivatif, un prurit glandulaire, un malentendu facteur d’erreur et de honte. Dans l’échelle des valeurs humaines, je place l’amour à un degré bien inférieur à la soif, la faim, le sommeil, la miction ou la défécation… Je disais donc que l’amour est un état subalterne. Seule la rencontre en elle-même conserve à mes yeux un intérêt réel. »

Extrait de : Vous aurez de mes nouvelles

Milan Kundera

Mercredi, octobre 14th, 2009

« Les moments décisifs dans l’évolution de l’amour ne procèdent pas toujours d’évènements dramatiques, souvent ils sont le fait de circonstances parfaitement insignifiantes à première vue. »

« Les histoires personnelles, outre qu’elles se passent, disent-elles aussi quelque chose ? Malgré tout mon septicisme, il m’est resté un peu de superstition irrationnelle, telle cette curieuse conviction que tout évènement qui m’advient comporte en plus un sens, qu’il signifie quelque chose; que par sa propre histoire, la vie nous parle, nous révèle graduellement un secret, qu’elle s’offre comme un rébus à déchiffrer, que les histoires que nous vivons forment en même temps une mythologie de notre vie et que cette mythologie détient la clé de la vérité et du mystère. Est-ce une illusion ? C’est possible, c’est même vraisemblable, mais je ne peux réprimer ce besoin de continuellement déchiffrer ma propre vie. »

Extraits de : La plaisanterie

Bernard Werber

Mercredi, octobre 14th, 2009

« L’amour c’est la victoire de l’imagination sur l’intelligence. »

« Vous êtes trop sensible Isidore. Cela vous rend… charmant dans un premier temps, mais peu convivial à la longue. »

Extraits de : L’ultime secret

Pierre Desproges

Mercredi, octobre 14th, 2009

« Appuyé sur un coude, auprès d’elle étendue sur la moquette, l’homme contemplait la tranquille beauté mûre de ce corps de femme à l’apogée de sa séduction. La quarantaine lui allait comme le vert sied aux roux. L’imminence de son déclin, que voulait la ridule à son cou, semblait repoussée aux calendes par soif d’amour régénérant et de salubres fredaines. »

Extrait de : Des femmes qui tombent

Philippe Djian

Mercredi, octobre 14th, 2009

« Nous avions tous les trois à l’esprit ce proverbe chinois qui permet d’éviter à l’homme une humiliation inutile : Quand il ne sait pas quoi faire le Sage évite d’aller réveiller sa femme. »

« J’avais moi-même fini par découvrir que Marion avait un amant lorsque je m’étais interrogé sur le fait qu’elle puisse me reprocher un mauvais programme à la télé ou l’insupportable humidité de certaines soirées d’automne. »

Extraits de : Assassins

Okakura Kakuzô

Mercredi, octobre 14th, 2009

« En offrant la première guirlande de fleurs à sa compagne, l’homme primitif a transcendé la brute. Par ce geste qui l’élevait au-dessus des nécessités grossières de la nature, il est devenu humain. En percevant l’usage subtil de l’inutile, il est entré dans le royaume de l’art. »

Extrait de : Le livre du thé