Mini mâles et gros bonnets
Ne faudrait-il pour vous plaire
Qu’une paire de gros seins ?
Symptôme soûlant et persistant
D’une libido décadente
Libérée et plus qu’ardente
Sous les saints psaumes de pères distants.
Niqueurs hardis mais amants piètres
Il vous reste les mots qui blessent
Quand
Ni cœur à rire, ni âme en liesse
Elles vous effacent de leur destin.
Je veux croire qu’il en est pourtant
Des mâles doués de délicatesse
Honnêtes, drôles en un mot charmant
Ailleurs que sur un grand écran.
Peut-être est-il dans la tourmente
Mais mon esprit est incertain
Et une pensée souvent me hante :
Hommes à jamais vous êtes des nains !