lundi, mai 06, 2024 12:57

Archive for the ‘Que le spectacle commence’ Category

Grammaire anglaise et littérature orientale

Dimanche, novembre 16th, 2014

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Hannah Reid est jeune et jolie et sa voix suave et langoureuse a envoûté notre nuit du 30 septembre.

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> London Grammar – Wasting my young years

> London Grammar – Strong

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Shéhérazade était jeune et jolie… et maligne ! Et Angelin Preljocaj a fait revivre quelques unes de ses mille et une nuits dans un ballet où s’enchaînent des tableaux à la sensualité troublante. Si tout démarre dans l’ambiance vaporeuse d’un hammam qu’on croirait tout droit sorti d’une peinture d’Ingres, l’arrivée d’hommes cagoulés dans la quiétude de ces femmes et la violence à laquelle elles sont soudain confrontées ne laisse aucun doute : ces nuits risquent d’être agitées…

photo Boris Horvat

> l’intégralité du spectacle sur YouTube

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Le rôle de ma vie rêvée

Jeudi, septembre 4th, 2014

◊◊◊ Ground Control to Major Major Ben and Major Zach ◊◊◊

continuez à évoluer dans vos univers parallèles et à nous faire profiter de vos voyages métaphysico-oniro-cosmiques !
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Avec des BOF qui m’ont permis de prolonger le plaisir et auxquelles je rajouterai celle de New York Melody pour une triade musicale tout en apesanteur et en délicatesse qui a adouci et réchauffé cet été improbable et m’aide à affronter en toute zénitude l’inévitable blues de rentrée.

> La vie rêvée de Walter Mitty – Bande annnonce

> Le rôle de ma vie (Wish I was here) – Bande annonce

> New York Melody – Bande annonce

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JJ – Olympia – 1er juillet 2014

Mardi, juillet 15th, 2014

Et bien voilà… Deux semaines que j’ai envie de partir vivre dans une caravane au bord de l’océan… Ça c’est le syndrome Jack Johnson (pour mémoire voir > ici )…

Pas grand chose à y faire… Sinon regarder les extraits de cette soirée postés sur youtube :
> Breakdown – Olympia 01/07/14
> You and your heart – Olympia 01/07/14

Ou le live du itunes festival auquel il a participé en 2013, où l’on retrouve pas mal de la setlist de ce qu’il a fait à Paris avec les titres anciens et ceux plus récents de son nouvel album From here to now to you :
> concert itunes festival 2013 (complet en HD)

Pour pouvoir chanter avec lui pendant le concert :
> Better together (avec les paroles)

Nota : outre Jack qui peut passer quand il veut avec son ukulélé, 1 ou 2 autres habitués des caravanes sur la plage peuvent venir chanter autour du feu de camp avec moi, genre Martin Riggs (à condition qu’il me promette de ne pas manger les gâteaux de mon carlin) ou le Dr Mamour (à condition qu’il fasse l’impasse sur le brushing ce jour là)…

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Arcade Fire – Zénith de Paris – 3 juin 2014

Dimanche, juin 15th, 2014

Encensés par la critique et des personnalités telles que David Byrne, David Bowie ou U2 dès la sortie de leur premier album Funeral il y a une dizaine d’année, ce groupe originaire de Montréal n’a sûrement pas déçu ses illustres admirateurs depuis : Neon Bible, The Suburbs ou le récent Reflektor sont autant d’albums enthousiasmants qui ont entériné l’originalité et la qualité du travail de ce groupe aux multiples membres.
En live, encore plus de monde qu’à l’accoutumée pour faire de la soirée un spectacle énergique et énergisant ! Debout dès leur entrée sur scène le public adhère intégralement et reprend avec bonheur tous les gimmicks vocaux de leurs morceaux.

> Neighborhood #1

> Ready to start

Et puis Prince est venu les rejoindre (enfin presque…)
> Controversy/Here comes the night time

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Et de belles photos dans :

< L’oeil de Mowno

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Pour mémoire, ce cher Peter avait repris leur My body is a cage dans son album Scratch my back (et eux avaient repris Games without frontiers dans I’ll scratch yours…) > voir article du 15/02/2010 et celui du 27/05/2012

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L’omelette norvégienne l’est-elle vraiment… norvégienne ?

Mardi, avril 8th, 2014

Déjà que c’est pas une omelette… (Les américains, eux, l’appellent Baked Alaska…)

En revanche, le film qui a reçu dimanche soir le Grand prix ainsi que le prix Spécial police du 6ème festival du film policier de Beaune qui venait de s’achever est bel et bien norvégien :

In order of disappearance

L’obstination d’un conducteur de chasse-neige à la recherche des meurtriers de son fils.
Outre les paysages d’hiver norvégiens qui m’ont, dès les premières images, ramenée deux semaines en arrière (les images de mon périple dans le grand nord sont encore toutes fraîches dans ma tête), les personnages et les situations tarantinesques de ce film de Hans Petter Moland ont fait mouche et ont d’ailleurs séduit tous les festivaliers. L’occasion de retrouver les excellents Stellan Skarsgard, en père avide de revanche, et Bruno Ganz, en chef de gang d’immigrés albanais serbes…
> Bande annonce

Le palmarès de cette année correspond d’ailleurs tout-à-fait aux choix que j’aurais faits :

Prix du jury attribué à 2 films britanniques arrivés ex-aequo :

’71, le film de Yann Demange se déroulant en plein guerre civile irlandaise en 1971 donc et Les poings contre les murs de David Mackenzie. Mise en scène implacable et interprétation impeccable de Jack O’Connel pour ’71. Jack O’Connel que l’on retrouve dans le film de Mackenzie également (que je n’ai pas vu en revanche, pas trop motivée par l’univers carcéral dans lequel se déroulait l’histoire… il semble que j’ai raté quelque chose…) et qui a, à priori, impressionné le jury (présidé par Cédric Klapisch) avec ses deux performances d’acteur.
> extrait ’71

Prix Sang neuf attribué au film japonais R100 de Matsumoto Hitoshi.

Film inclassable, dont la cohérence de l’ensemble n’apparaît qu’au 2/3 du film, mais quelle satisfaction d’avoir su patienter jusque là !
> Bande annonce

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Le prix de la critique est allé au film chinois Black Coal de Diao Yinan.

On y suit l’inspecteur Zhang menant l’enquête suite à la découverte des restes du corps d’un employé d’une mine de charbon disséminés dans différentes villes du pays. Ambiance particulière pour un polar particulier… Intéressant…
> Bande annonce

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Ce cru 2014 était plutôt très bon, et je ne saurais que vous conseiller également 4 autres films que j’ai particulièrement appréciés :


Stereo (film allemand) de Maximilien Erlenwein   > Bande annnonce

Blue ruin (film US) de Jeremy Saulnier   > Bande annonce

Open Windows (film espagnol) de Nacho Vigalondo   > Bande annonce

The Stone (film coréen) de Cho Se-Rae   > Bande annonce

Et puis Viggo Mortensen, censé venir présenter le plus classique mais plaisant Two faces of january de Hossein Amini, nous a fait faux-bond, coincé à Madrid par un contretemps ! J’avais préparé mes DVD d’Indian Runner et d‘History of violence pour une éventuelle dédicace… La haine !!! L’omelette n’est peut-être pas norvégienne mais, pour le coup, la farce était américano-danoise !

> Bande annonce

D’ailleurs, il n’y a pas que lui qui manquait à Beaune : Jean-Hugues Anglade, malade, n’a pas pu remplir son rôle de membre du jury… Dommage…

> Les membres du jury

> Les membres du jury Sang neuf


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Régression en 4 actes – Acte II

Samedi, mars 1st, 2014

Le secret du Grand Baou…

C’est pas croyable tout ce qu’il pouvait contenir ce carton disparu !!!
(voir ici et ici…)

Je n’y pensais plus à celui là, et puis Nicolas Vanier a sorti sa version de Belle et Sébastien
Je ne voulais pas aller le voir, préférant rester sur les images de la série TV de Cécile Aubry des années 60/70 que mes yeux d’enfant avaient vues et gravées dans ma mémoire. Et puis la tentation de revoir Medhi, jouant un rôle de bûcheron, plus de quarante ans plus tard a été trop forte et je m’en fus donc accompagner ma fille de 19 ans à cette séance ciné qui s’annonçait nostalgique !

Et finalement, je me suis bien laissée prendre par les magnifiques images, les acteurs, le gros toutou, l’histoire – transposée pendant la 2ème guerre mondiale, ce qui lui conférait un petit côté 16 à Kerbriant (je l’avais oublié aussi ce feuilleton avec Louis Velle en officier allemand amoureux de la fille des fermiers d’un village breton dont la ligne téléphonique est branchée sur celle de la Kommandantur !) – et les chansons du feuilleton d’origine dont les paroles me sont revenues tout naturellement dès les premières notes !

>  pour mémoire : l’oiseau (qui était en fait le générique de Sébastien parmi les hommes)

En croisant le regard et le sourire complices de quelques unes (et quelques uns) de ma génération qui attendaient pour la séance suivante lorsque je suis sortie de la salle (accompagnés également de leurs ados…), j’ai bien compris que Medhi avait été le copain, voire le petit frère virtuel de bon nombre de jeunes télespectateurs et tatrices dans ces glorieuses années télévisuelles en noir et blanc.

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BRMC vs ADL

Vendredi, février 21st, 2014

Passer en l’espace de 24 heures du gros rock qui tâche de Black Rebel Motorcycle Club à la pop délicate de Autour de Lucie, ça c’est bien varier les plaisirs et ne pas s’enfermer dans un communautarisme musical !

C’était les 12 et 13 février dernier, respectivement à la Vapeur de Dijon et au 104 à Paris, et les extraits suivants n’ont pas été filmés ces jours-là et à ces endroits-là mais ça donnait à peu près ça :

> BRMC – Ain’t no easy / Berlin

> ADL – Je reviens

et pour continuer à me faire plaisir, le premier titre de BRMC que j’ai entendu et sur lequel  j’ai tout de suite accroché et Valérie Leulliot en solo avec le titre que lui avait écrit Miossec :

> BRMC – High/Low

> Valérie Leulliot – Mon homme blessé

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Concerts d’automne

Mercredi, novembre 27th, 2013

TRavis au TRianon – 30 octobre 2013

Malgré deux sources de frustrations : la voix pourtant enjôleuse de Fran Healy pas assez mise en avant et la durée du concert qui a à peine atteint le minimum syndical de 1h30 servi par les groupes de cette génération, ce fut un moment bien sympathique, qui m’a permis de retrouver les belles mélodies de ces écossais discrets mais efficaces.

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> Mother

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> Flowers in th window

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Zazie au Zénith de Dijon – 12 novembre 2013


En revanche, la voix de Zazie était claire et distincte pour ce premier concert de son Cyclo Tour. Quelques petits couacs (qui ont d’ailleurs plus aidé à créer une ambiance conviviale qu’ils n’ont gâché le spectacle) et cette énergie et cet échange dont elle fait toujours bon usage sur scène. Des morceaux réorchestrés pour le live, plus rock, mais c’est avec ses mélodies plus mélancoliques et ses interprétations tout en délicatesse qu’elle se fraye le meilleur passage jusqu’à nos organes sensoriels.

Et le petit bonus (car avec Zazie, il y a toujours un bonus sympa !) avec cette nouvelle approche de mise en ligne des vidéos amateurs prises par les portables des fans, que ceux ci postent sur le site et qui sont montés avec le son enregistré par l’artiste :

> le concert de Dijon en intégral sur Evergig

Et le bonus offert par Arte avec ce concert privé enregistré le 19 novembre dans leur studio :

> Zazie sur Arte Live Web

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Voyages extrasidérants

Lundi, novembre 18th, 2013

Comment surmonter l’insurmontable ?

S’investir corps et âme dans un projet scientifique (investigations dans l’espace ou mouvement perpétuel), couper le cordon, prendre le premier moyen de transport disponible à portée (navette spatiale ou train de marchandises), faire quelques kilomètres parsemés de quelques petites embûches et… renaître…

Exemples :

♦  le Dr Ryan Stone :

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♦  le jeune et prodigieux TS Spivet :

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♦♦♦ Nota : Je ne pensais pas pouvoir recaser mon ami Peter dans cet article… mais en fait si, puisque c’est quand même grâce à lui que la lumière sur les acteurs de Gravity est ce qu’elle est… Trop fort ce Pit Pit !!!
> voir l’article
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D comme…

Dimanche, octobre 13th, 2013

DINARD !

Le 24ème festival du film britannique s’est achevé le 6 octobre, après 5 jours de découverte de films en compétition ou en avant-première, de réalisateurs et d’acteurs inconnus ou reconnus.
C’est Eric Cantona qui présidait le jury cette année. Pas si incongru comme choix puisqu’il est apparu dans pas mal de films finalement depuis sa première participation au Bonheur est dans le pré d’Etienne Chatiliez et en particulier dans le réjouissant Looking for Eric du on ne peut plus british Ken Loach.

On pourrait aussi dire D comme…

DEPRIME !

Car il faut dire ce qui est : dans l’ensemble, z’étaient encore pas des plus joyeux les films de cette année ! Le légendaire humour anglais semble être passé de mode au vu des sélections de ces dernières années…
Heureusement, le soleil et la douceur du climat qui ont régné sur ce festival nous permettaient d’aérer positivement nos organes sensoriels !

Le film primé, The selfish giant de Clio Barnard : deux jeunes acteurs extraordinaires pour une histoire d’une noirceur qui colle aux baskets, et qui laisse trop mal à l’aise à la sortie de la salle pour l’apprécier comme il se doit. Et puis, petit à petit les belles images, certes tristes, qui jalonnent l’histoire reviennent en mémoire, en se remémorant les faits, les personnages gagnent en compassion et ce Hitchcock d’or qui lui a été attribué n’a finalement surpris personne.

Coté films en compétition, j’avais pour ma part beaucoup apprécié également les deux paumés de Everyone’s going to die du collectif  Jones, et passé un bon moment avec la bande de fans des Stone Roses dans Spike Island réalisé par Mat Whitecross et pour ce qui est des avant-premières, les chatteurs impénitents de Uwantme2killhim ? d’Andrew Douglas ont fait monter le suspens, tandis que la fratrie des cuisiniers indiens de Jadoo d’Amit Gupta nous ont mis l’eau (et le feu) à la bouche et nous ont enfin permis une détente des zygomatiques ! J’avouerai que les dialogues de About time de Richard Curtis m’ont bien fait rire aussi et nous y avons retrouvé avec plaisir Bill Nighy à qui la comédie sied si bien.
Une nouveauté cette année : quelques productions TV étaient également présentées. C’est dans ce cadre que j’ai découvert le 1er épisode prometteur de Ripper Street, série qui se déroule dans le Londres de la fin du 19ème siècle, juste après les derniers méfaits de Jack l’éventreur et qui nous permet de retrouver Matthew Macfadyen, le charmant Mr Darcy d’Orgueil et préjugés (version ciné).

et puis D comme…

Quelle idée de regarder l’épisode final de la série le dernier soir de mes vacances ! Pas mal pour plomber l’ambiance ! Il est bien loin aussi l’humour grinçant des premières saisons, même Masuka ne nous fait plus rire…
Après une 7ème saison plutôt décevante malgré un bon démarrage, la 8ème et ultime saison a rapidement enterré nos espoirs de final en apothéose, sacrifiant la série sur l’autel du bon vouloir mercantile de Showtime juste avant le clap de fin…

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Glory days – 29 et 30 juin 2013

Jeudi, juillet 11th, 2013

En considération de ces adages d’antan stipulant qu’on n’apprend pas aux vieux singes à faire la bonne soupe et que c’est avec ses vieux potes qu’on fait les meilleures grimaces, je m’en fus en cette fin juin du côté du Stade de France puis au Zénith de Dijon le jour suivant, et force est de constater que nos aïeux ne colportaient pas que des billevesées !

Bruce Springsteen : à 64 ans, le fessier digne dans son Levis (contrairement à un certain barde barbu du comté de Somerset qui au même âge a déjà sombré depuis plus d’une décennie dans l’enrobage ostentatoire… suivez mon sledgehammer…), après être venu lui-même faire la balance son, offrant par là même l’occasion à son auditoire de se chauffer la voix durant 3 chansons en acoustique (bon dommage, je suis arrivée juste après…), il a fait vivre plus de 3 heures intenses à 80000 fans conquis d’avance. Du coup, il a eu le temps de nous faire l’album Born in the USA « dou débout jousqu’à la fin » comme il l’a annoncé lui-même ! D’une énergie communicative, généreux et respectueux de son public, pas besoin de jeux de lumières ni de quelconques artifices : lui et ses éternels potes du E-Street Band (dont l’inénarrable Steve Van Zandt) suffisent à faire vibrer le Stade de France.

Une de mes préférées :
> Cadillac ranch

Et celles qui resteront encore plus dans les mémoires de 4 personnes en particulier :
> Glory days + Dancing in the dark
> Waitin’ on a sunny day

Mark Knopfler : même âge, plus introverti sur scène, légèrement plus enrobé (mais si peu comparé au revendeur de So… allez j’arrête, ça va finir par passer pour de l’acharnement), après l’énorme soirée de samedi que venait de nous faire vivre le Boss, je craignais de trouver celle du dimanche un peu fade, ses albums solo résolument plus country-folk que ce à quoi il nous avait habitué avec Dire Straits ne me motivant pas plus que ça.  Mais quand même, il se produisait à 5 minutes de tram de chez moi ! Le leader du groupe que j’avais suivi « dou débout jousqu’à la fin », depuis ce jour de ma seizième année où j’avais entendu Sultans of Swing pour la toute première fois à la radio jusqu’à leur dernier album On Every Street ! Et en ce 30 juin 2013, non seulement cette voix et ce son de guitare incomparables qu’il nous distille de cet air appliqué qu’on lui connait si bien  nous fait comprendre dès les premiers morceaux qu’on n’est pas venus juste par nostalgie, non seulement ces morceaux aux accents blues-country-folk celtique prennent en live une toute autre envergure, mais après Romeo et Juliet (rien que ça déjà…), Monsieur Knopfler nous gratifie en fin de concert de la reprise du morceau d’ouverture de l’album Love over gold,  Telegraph Road, sans médiator, rien qu’avec ses petits doigts (enfin normal quoi), me laissant sans voix et les jambes en coton…

Et y’a quelqu’un qui a eu la bonne idée de filmer ça ! Deo gratias !
> Telegraph road – Zénith de Dijon

Et vive les vieux pots !!!

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Où il est question de gravité et d’équilibre…

Mercredi, mai 15th, 2013

Dimanche 5 mai.
Un train bleu qui me conduit vers la capitale. Un  déjeuner sur le pouce et sur un banc du square de la Tour St Jacques. Quelques rayons qui diffusent une douce chaleur et me font glisser doucement dans une somnolence (quasi) maîtrisée en attendant l’heure d’ouverture des portes du Théatre de la ville où les 8 danseurs de la compagnie japonaise Sankai Juku vont bientôt nous présenter la nouvelle création d’Ushio Amagatsu :

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Umusuna
2 plateaux d’une balance, 1 sablier, 7 tableaux, 7 morceaux de musique qui nous font transcender notre trivial état d’assemblage moléculaire. Bref, l’humeur est à la contemplation…

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Dimanche 12 mai.
Un tramway rose me dépose devant un cinéma. Mon ado préférée est d’une affabilité encourageante en ce début d’après midi et semble s’accommoder sans trop d’efforts de ma compagnie. La séance se présente sous les meilleurs auspices, allez, installons nous confortablement pour regarder ce qui s’annonce comme une bluette sympathique. Et là… surprise :


Upside down

Comme Umusuna, c’est visuellement très beau, la musique fait partie intégrante du spectacle, comme dimanche dernier, la gravité et l’équilibre sont au cœur du sujet, tout comme le temps qui passe et les empreintes qu’il laisse dans les corps et les mémoires.

De ces deux spectacles, malgré l’inéluctable attraction terrestre, on ressort le cœur et l’esprit plus légers.

> Upside down – film de Juan Solanas : la bande annonce

Je n’ai pas trouvé d’extrait d’Umusuna, mais juste pour vous donner une petite idée, un extrait d’un de leurs précédents spectacles :
> Extrait Kagemi – Sankai Juku

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Elegant man in Beaune

Dimanche, avril 21st, 2013

14 films vus en 4 jours.
1 invité exceptionnel.
1 actrice américaine qui fait peur dans ses films + 1 toutou.
3 jurys pour un palmarès à l’image de la sélection : 4 films scandinaves et 2 films asiatiques récompensés.

Encore une édition intéressante ce 5ème festival du film policier de Beaune qui s’est déroulé du 3 au 7 avril.

Outre le grand moment tant attendu où David Lynch est apparu, juste avant d’assister à l’hommage qui lui était rendu, ornant sur son passage mon DVD de la saison 1 de Twin peaks d’une signature inimitable accompagné d’un sourire discret mais rassérénant en réponse au petit compliment que je lui lançai, je retiendrai en particulier 3 films qui m’ont particulièrement interpellée :

7 BOXES
Film paraguayen (très rare) de Tana Schémbori et Juan Carlos Maneglia. Avec 2 jeunes acteurs au naturel très touchant pour une histoire mêlant suspens, humour et émotion dans un décor aux couleurs dépaysantes.

> Bande annonce – 7 boxes



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A SINGLE SHOT
Film de David M. Rosenthal qui débute dans les paysages nimbés des lueurs de l’aube des forêts canadiennes où un braconnier solitaire à la poursuite d’un cerf va malencontreusement se tromper de cible. L’ambiance du film est bien rendue dans la bande annonce :

> Bande annonce – A single shot

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THE GOOD LIE
Dans la catégorie Sang neuf, c’est ce film canadien de Shawn Linden qui m’a emballée : une atmosphère qui nous replonge dans celle du Stand by me de Rob Reiner… Bonne référence.

> Bande annonce – The good lie

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2 films hors-compétition :
Stoker de Park Chan-Wook (pas vu malheureusement, mais devrait bientôt sortir en salles) et L’hypnotiseur de Lasse Hallström (encore un film suédois) plutôt efficace.

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≡  merci à Calou Gigi pour ses photos ! ≡
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Saez – Zénith de Dijon – 03 avril 2013

Dimanche, avril 14th, 2013

Quitte à me répéter un peu (voir Damien Saez accuse d’avril 2010), après cette soirée au Zénith de Dijon du 3 avril dernier, je me retrouve toujours dans le même état d’esprit à chacun de ses concerts : ce côté cabotin qu’il affiche parfois n’est-il qu’une démonstration provocatrice stérile ou une vraie rébellion outrecuidante ? Qu’importe, son public (de tout âge et comptant toujours de nouvelles recrues, pour preuve, mon ado number one était aussi dans la fosse avec nombre de ses congénères) lui est acquis sans réserve et lui pardonne ses débordements caractériels… Mais bon, être un écorché vif autorise-t-il à être invivable avec son entourage ? Car le garçon doit être un peu pénible au quotidien…
Mais bon, peu importe en fait pour nous qui bénéficions de son talent sans en subir les conséquences… Je lui pardonne même de fumer cigarette sur cigarette et d’ingérer bière sur bière sur scène (on a tous nos contradictions… comme prôner la liberté et être tributaire de substances qui vous asservissent… mais ça c’est un autre débat qui n’engage que moi…).
Bref, ce fût encore un grand moment pour nous la semaine dernière, avec en bonus un rappel inattendu pour lequel il a mis de côté sa réserve habituelle et s’est livré avec une émotion certaine à son public de Dijon… et de Châtillon sur Seine :

> Châtillon sur Seine – Live Dijon 03/04/2013 – Part 1

> Châtillon sur Seine – Live Dijon 03/04/2013 – Part 2

Et puis encore deux petits plaisirs supplémentaires :

> Marguerite – Live Dijon 03/04/2013
> Pilule – Live Dijon 03/04/2013

(et merci au papa de Clémentine pour la photo…)

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Happe jeunesse thérapie

Mardi, mars 19th, 2013

Alors que Happiness Therapy, pourtant précédé de critiques très positives, m’avait laissé dans une léthargie quasi comateuse et n’avait pas occasionné ne serait-ce qu’un échauffement de mes zygomatiques, cette French, voir cette franche, tranche de rigolade que je me suis payée à regarder Alice, cougar malgré elle (Virginie Efira, toujours pétillante), empêtrée dans cette simili-aventure avec Balthazar, un jeune étudiant de 20 ans son cadet, leur a fourni un bon entrainement !

Bon, on n’échappe pas à la fin un peu cucul (bien que surprenante… c’est vrai que nous ne sommes pas dans une comédie américaine !), mais les situations et les dialogues sont savoureux.

> voir la bande annonce
(vous pouvez regarder : tous les gags n’y sont pas !)

Nota :  j’ai trouvé Pierre Niney plus craquant que Bradley Cooper… est-ce normal Docteur ?

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