Je me suis un peu laissée déborder j’avoue…
Je voulais pourtant faire cet article sur mon admiration indéfectible pour les danseurs et les chorégraphes inspirés.
Mon seul rapport avec la danse depuis ce fameux épisode Covid 19 datant de l’an dernier avec le beau film de Cédric Klapisch, En corps, racontant la réconfortante reconstruction d’une danseuse blessée (Marion Barbeau) grâce au chorégraphe Hofesh Shechter et ses captivantes créations.
J’ai définitivement renoué avec mes anciennes amours dès le début de cette année en m’extasiant devant mon écran de télé sur Le lac des cygnes revu par Angelin Preljocaj (ben oui, pas pu avoir de place pour le voir en vrai…)
puis avec la Batsheva Dance Company menée par Ohad Naharin (décidemment, le talent de ces danseurs chorégraphes israéliens !) et leur mélancolique mais beau spectacle Momo le 27 mars à l’auditorium de Dijon et c’est au cinéma, dernièrement, que j’ai à nouveau senti ce petit frisson d’émerveillement, avec le film documentaire Dancing Pina de Florian Heinzen-Ziob où des anciens danseurs du Tanztheater de Pina Bausch essayent d’insuffler à leur tour le souffle que cette chorégraphe légendaire leur avait transmis à de jeunes danseurs de formation classique au Semperoper en Allemagne sur le ballet Iphigénie en Tauride et également du côté de Dakar à des danseurs originaires de différents pays africains et ayant des approches différentes de cette discipline sur le toujours fascinant Sacre du printemps.
Je voulais pourtant parler de la nouvelle version de Starmania et de la représentation à laquelle j’ai assisté au Zénith de Dijon le 23 février qui m’a enfin fait découvrir, 40 ans après, l’histoire de cette comédie musicale dont je ne connaissais finalement que les chansons ! Je voulais dire que j’avais été à nouveau applaudir Juliette Armanet le 8 mars, toujours à ce même Zénith, et qu’elle a confirmé tout le bien que je pensais d’elle depuis le festival Vyv de juin dernier (> voir ici), dire aussi que j’avais passé une belle soirée avec Suzanne Vega à l’Ecrin de Talant le 16 mars dans une ambiance intimiste.
Le même Ecrin où j’ai passé une très bonne soirée ce 4 mai avec le groupe local Melting Potes, qui reprend depuis 20 ans des morceaux inoubliables de rock, soul, variété française dans un spectacle annuel au profit de diverses associations d’aide aux enfants. Cette année c’était près de 40 musiciens, chanteurs, choristes qui ont partagé avec leur public leur beau travail musical et leur sens de l’humour.
La nuit fut courte puisque le lendemain de cette soirée je me levai au petit matin pour prendre mon train, traverser la Manche et passer ce grand week-end du 8 mai à Londres (non je n’y allais pas spécialement pour le couronnement de Charles III mais finalement ce fut fun de se trouver dans cette ambiance de festivités royales !). Dans un souci d’allègement de bagages, j’abandonnai donc pour 4 jours la lecture du bouquin dans lequel j’étais plongée et à propos duquel je voulais également dire quelques mots :
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car si j’ai écouté maintes et maintes fois tous les albums de U2 et que je connais l’engagement de son leader, je ne connaissais pas tous les évènements qui ont jalonnés la vie privée et la vie de militant de Bono. J’ai donc repris ma lecture à mon retour de congés et l’ai terminée ce mercredi soir 17 mai, 4 heures après la naissance de mon petit-fils (j’en reviens pas d’écrire ce mot…), alors que le dernier chapitre se rapporte à la chanson Breathe (c’est le principe, un chapitre = une chanson) et qu’il y parle de son arrivée dans ce monde le 10 mai 1960 :
« J’entends tambouriner à la porte d’un cÅ“ur. Qui n’est pas le mien.
C’est celui d’Iris, ma mère, que je suis impatient de rencontrer.
En un sens, je ne pourrais pas être plus proche d’elle. Je la connais déjà . De dedans, mais pas de dehors.
Il va falloir que je quitte son cocon si je veux voir son image de l’extérieur. »
♦♦♦ Mon prochain post ne devrait pas trop tarder, sachant que le prochain évènement auquel je vais assister est prévu ce mardi 23 mai et que je l’attends depuis 13 ans… ça devrait valoir le coup de s’y attarder un peu… à suivre ♦♦♦