vendredi, mars 29, 2024 05:16

Art Danse – 22 janv. au 1er Fév. 2011

Le festival de danse contemporaine dijonnais vient juste de se terminer et des 7 spectacles que j’ai pu voir cette année, je retiendrai :

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Les 4 belles danseuses d’Ad Astra d’Emmanuelle Vo-Dinh mues par un instinct animal et charnel, sirènes polymorphes évoluant dans un océan-polymère, les yeux rivés vers l’étoile.


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Le lustre d’Encor de Catherine Diverrès,

dont le mouvement perpétuel supervise les allées et venues des personnages baroques et autres éléments en attraction-répulsion qui évoluent, qui commencent, qui recommencent, qui n’en veulent plus puis qui en veulent encore et encore…


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L’apaisant chemin vers l’acceptation de l’absence dans l’Oubli, toucher du bois de Christian Rizzo, les ombres et les trous noirs qui peuplent le vide d’une boite en bois clair qu’il faudra bien un jour fermer pour de bon.


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L’ambiance « Houellebecquienne » du Ô Queens [A body lab] de Michel Schweizer, où la dérision apparente et l’hilarité provoquée par les deux bouledogues anglais lymphatiques faisant office d’observateurs dotés de parole font place en fin de spectacle à un débordement d’énergie de la part de la strip-teaseuse, de la culturiste et de la danseuse classique présentes sur le plateau. Trois femmes, au coeur du sujet traité ici, dont la détermination n’a d’égale que l’intensité de l’émotion qu’elles nous communiquent lors de leur performance finale.

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« Ad Astra »  d’Akselli Gallen-Kallela
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