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Archive for novembre, 2021

Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #2 – Francis Cabrel

Jeudi, novembre 11th, 2021

Deuxième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
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Can there be breaks in the chaos sometimes… Cette supplique fixée à jamais sur mon épaule tattoo a trouvé, une nouvelle fois, réponse ce lundi 8 novembre au zénith de Dijon où Francis Cabrel nous a offert un break de poésie et de nostalgie fortifiante.

S’il y en a bien un qui mérite le surnom de troubadour c’est lui. D’ailleurs c’est comme ça que se présente sa nouvelle tournée :

Avec des anciennes chansons réorchestrées pour mieux s’intégrer à l’atmosphère de son nouvel album, À l’aube revenant (superbe), avec sur scène une contrebasse, un accordéon ou un bandonéon, une batterie aux rythmes plus jazz/blues, voire un piano, et 3 choristes féminines dont les voix ont apporté beaucoup à l’ambiance chaleureuse de ce concert.

La chorale que le public a spontanément mise en place depuis tous les recoins de la salle dès les premiers accords sur Petite Marie a fini de démontrer que ses chansons sont toujours dans nos têtes depuis toutes ces années et qu’elles y ont même gagné encore en émotion ce soir-là.

Et si notre troubadour d’Astaffort est toujours discret et réservé, il réussit là à établir un contact avec ses admirateurs, chose qui m’avait manquée la seule et unique autre fois où j’étais allée l’applaudir sur scène… il y a quelques décennies… et m’avait finalement fait préférer l’écoute de ses albums chez moi plutôt que de retourner le voir en concert.

Presque 2 ans de vie plus ou moins confinée et sans concerts ont eu raison cette fois de mes réticences et je ne regrette pas mon choix !

> le live des bougies fondues à France Bleu qui reflète bien l’ambiance des concerts.

> les chevaliers cathares quasiment telle qu’il nous l’a chantée, seul avec sa guitare, cerise sur le gâteau, juste avant de quitter la scène lundi avec élégance.

« Je m’abimais les yeux sous la voûte céleste
Savoir où sont marquées les heures qu’il me reste
Et chercher pour demain ce qu’il y a de prévu, la poésie
Comme des vérités je n’en trouvais aucune
Sur le grand canapé allongé sous la lune
J’ai cherché dans les bougies fondues
La poésie où y’en a jamais eu »

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Largo Winch ou l’économie pour les nuls

Vendredi, novembre 5th, 2021

Même si vous ne vous êtes jamais intéressé à la finance, Largo pourrait bien vous donner les bases pour appréhender le sujet sous un autre angle.

L’exposition Largo Winch – Aventurier de l’économie est prolongée jusqu’au 31 décembre 2021 à la Cité de l’Économie à Paris.

L’occasion de passer en revue les 22 albums déjà existants consacrés à l’héritier du Groupe W, en attendant de dévorer le début de sa nouvelle aventure… sortie aujourd’hui :

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Premier volume de ce nouveau dyptique – le 2ème avec Eric Giacometti au scénario depuis le départ du créateur initial du personnage , Jean Van Hamme – qui s’annonce encore riche en rebondissements et semble confronter Largo à de nouveaux problèmes éthiques et humanistes.

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Mais cette expo c’est aussi l’occasion de découvrir l’ampleur du travail qui se cache derrière ces planches, tant du point de vue scénaristique que du point de vue graphique et de voir comment s’implique Philippe Francq, le dessinateur de toujours, dans chacune de ces aventures aux quatre points cardinaux.

Et si tant est qu’il faille encore trouver des parallèles entre Largo et Corto (voir aussi mon précedent post sur Largo > ici ) :

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #1 – Jean-Louis Aubert

Mercredi, novembre 3rd, 2021

Premier épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
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Entendons nous, soupe au sens le plus noble du terme, celui de la soupe qui m’a fait grandir, qui a alimenté ma culture – d’aucuns diraient sous-culture – en tout cas c’est ce qui a accompagné mes années d’ado (et de post-ado), m’a permis de mettre des mots précis sur les idées claires dans ma tête mais plus confuses dans leur expression verbale, et ce qui a évité aux ruminations stériles d’occuper tout l’espace en les expulsant à grand renfort de guitares plus ou moins timbrées, de lignes de basses entêtantes, de cymbales explosives ou de grosses caisses percutantes. C’était aussi une voix familière que je pouvais retrouver dès que l’envie ou le besoin se faisait sentir, fidèle et indéfectible soutien !

Premier concert auquel j’assistais depuis… 21 mois ! Butin de perles !!! Rien que pour ça, ça s’annonçait comme une soirée de fête ce 30 octobre au Zénith de Dijon et ça compensait le doute que j’avais, il faut quand même bien l’avouer, de voir Jean-Louis Aubert tout seul sur scène avec une guitare dans ce OLO Tour.

Et bien finalement, aidé par son « dragon » et les prouesses techniques qui lui permettaient de passer instantanément d’un son de guitare sèche à un son de guitare électrique avec le même instrument et de s’auto-accompagner musicalement et visuellement, notre Jean-Louis nous a fait passer plus de 2h30 formidables. Qu’il joue les tubes de ses albums solo et qu’il reprenne des morceaux de Téléphone avec une belle énergie ou qu’il distille la poésie de Rimbaud, Houellebecq, Barbara et bien sûr la sienne, dans des ballades acoustiques pleines d’émotion, il nous fait généreusement traverser le temps et nous rappelle qu’il est notre pote depuis 44 ans et que s’il continue à nous faire des albums comme son dernier en date, Refuge, on continuera à le suivre où qu’il aille.

Allez un petit tour à New York avec lui, en passant par Dijon… ou Le Mans… c’est tout aussi bien  > à voir ici

(Et maintenant que je commence à jouer ma 3ème boule de flipper, en espérant une dernière petite gratuite, la soupe est toujours aussi bonne ;-) )

Bon, je vous l’avais déjà fait en 2013 le coup des vieux singes > voir ici mais ces vieux proverbes pleins de bon sens, même énoncés dans le désordre, se vérifient d’autant plus quand on prend soit même de l’âge :-D

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