Y’a pas de mai
Jour de printemps
Seule sur ce banc
L’homme au crâne rasé
Vient de se glisser
Tel un caïman
Quelques mètres à coté.
Etre symbolique
Dans ma vie rituelle
Ou personnage virtuel
De délires psychotiques.
Ne fait-il que passer ?
Ange inquiétant
Descendu pour pointer
De son doigt menaçant
Ma conscience malmenée.
Ne fais-je que penser ?
Des idées mal fermées
Des blessures égarées
Dans lesquelles se triptyque
Mon âme chaotique :
Femme et mère raisonnée
Amante comblée
Mais rêveuse exaltée.
Disparaît scélérat !
Laisse moi me bercer
De douceurs animées.
Sans peine ni fracas
Je saurai retourner
A mon chemin tracé.
Que ce jour éthéré
De mai délicat
Soit de grâce épargné :
Je ne trahis que moi.
Not guilty - Bryan Adams