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Archive for the ‘C’est avec les vieux singes…’ Category

Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #4 – Rockin’1000

Samedi, mai 28th, 2022

Quatrième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
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50000 enfants du rock étaient réunis au Stade de France ce 14 mai 2022 pour la 2ème édition française du Rockin’1000 :
plus de 1000 musiciens, batteurs, guitaristes, bassistes, claviers et bien sûr chanteurs, avec leurs instruments, qui investissent la pelouse du stade et qui jouent pendant 2 heures des standards du rock.

Philippe - à la – Manoeuvre a fait rentrer les musiciens (rien que d’entendre sa voix j’ai 40 ans de moins, c’est un samedi soir aussi, il est déjà tard, je suis devant la télé de la maison familiale, sur Antenne 2, et voilà que démarre le générique de Sex Machine !), il reviendra quelques morceaux plus tard, précédé du son vrombissant d’une Harley dont il descendra pour présenter Born to be wild, un des grands moments de la soirée !

Il y en aura d’autres comme Space Oddity, avec toutes les lumières qui s’allument tout à coup dans les gradins, ou Under Pressure, et sa chanteuse soliste qui a bien assuré (mais dont le nom n’a même pas été cité en revanche…) ou Sympathy for the Devil ou Lithium ou Seven Nation Army (avec le gimmick repris par tous dans le métro à la sortie) ou… bref je ne vais pas vous passer toute la setlist !

> petit résumé

Richard Kolinka passera le temps de faire son show avec ses baguettes comme au bon vieux temps de Téléphone et de jouer Un autre monde, Matthieu Chedid sera aussi de la partie le temps de 4 morceaux (bon je ne suis pas fan, c’est pas la partie que j’ai préférée…).

L’instigateur du concept, l’italien Fabio Zaffagnini a lancé My hero, le morceau des Foo Fighters, sur sa guitare sèche, morceau joué en hommage à Taylor Hawkings, le batteur du groupe récemment disparu. Rien d’étonnant puisqu’il avait lancé le concept en réunissant 1000 musiciens en 2015 pour jouer Learn to fly, des Foo Fighters justement, pour faire venir le groupe dans sa petite ville d’Italie.

Alors d’aucuns disent que c’est la plus grande arnaque du rock, moi je dis que quand le public s’éclate en ne déboursant que 29€ ou 39€, que les musiciens s’éclatent (ils connaissent les conditions financières dès le départ) et qu’une telle énergie se dégage, l’arnaque serait de faire croire qu’il n’est pas possible d’organiser un tel évènement !

!!! Rock’n'roll will never die !!!


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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #3 – Alain Souchon

Mardi, mai 3rd, 2022

Troisième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
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En attendant sa venue, pendant plus de 2 ans de reports successifs, je fredonnai à la moindre occasion une de ses chansons, puisqu’il y a toujours des mots de Souchon qui seront appropriés dans moultes circonstances.
J’ai particulièrement chanté Belle-Île en mer (quoi ? C’est Voulzy… oui… mais qui a écrit les paroles !), le marin et le Bagad de Lann Bihoué lors de mon rail-trip de Paimpol à Biarritz en septembre 2020.
En septembre dernier, j’ai chanté les âmes fifties sur la plage du Crotoy et j’ai chanté un baiser sur la plage de Malo Bray-Dunes lors de mon périple sur ces magnifiques plages du nord (j’ai d’ailleurs rechanté le Bagad de Lann Bihoué en rentrant de ce voyage lors de mon étape à Bruxelles quand mes pérégrinations dans les rues de la ville m’ont amenée par hasard devant la maison Béjart… comprenne qui pourra…).

L’émotion était donc d’autant plus vive ce 9 avril au Zénith de Dijon, où pendant 2 heures, avec le Papoum à mes côtés, c’était presque nous, c’était presqu’hier, quand nous sautions en l’air comme des cabris dans la fosse du palais des sports, sous le regard complaisant de mon père, avec presque le même Souchon sur la scène.

> la belle version du Marin avec ses fils

> Presque – toujours avec ses fils – au Zénith de Lille…

et pour mémoire ici, mon petit billet posté lors de sa venue en 2009.. déjà…

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #2 – Francis Cabrel

Jeudi, novembre 11th, 2021

Deuxième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
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Can there be breaks in the chaos sometimes… Cette supplique fixée à jamais sur mon épaule tattoo a trouvé, une nouvelle fois, réponse ce lundi 8 novembre au zénith de Dijon où Francis Cabrel nous a offert un break de poésie et de nostalgie fortifiante.

S’il y en a bien un qui mérite le surnom de troubadour c’est lui. D’ailleurs c’est comme ça que se présente sa nouvelle tournée :

Avec des anciennes chansons réorchestrées pour mieux s’intégrer à l’atmosphère de son nouvel album, À l’aube revenant (superbe), avec sur scène une contrebasse, un accordéon ou un bandonéon, une batterie aux rythmes plus jazz/blues, voire un piano, et 3 choristes féminines dont les voix ont apporté beaucoup à l’ambiance chaleureuse de ce concert.

La chorale que le public a spontanément mise en place depuis tous les recoins de la salle dès les premiers accords sur Petite Marie a fini de démontrer que ses chansons sont toujours dans nos têtes depuis toutes ces années et qu’elles y ont même gagné encore en émotion ce soir-là.

Et si notre troubadour d’Astaffort est toujours discret et réservé, il réussit là à établir un contact avec ses admirateurs, chose qui m’avait manquée la seule et unique autre fois où j’étais allée l’applaudir sur scène… il y a quelques décennies… et m’avait finalement fait préférer l’écoute de ses albums chez moi plutôt que de retourner le voir en concert.

Presque 2 ans de vie plus ou moins confinée et sans concerts ont eu raison cette fois de mes réticences et je ne regrette pas mon choix !

> le live des bougies fondues à France Bleu qui reflète bien l’ambiance des concerts.

> les chevaliers cathares quasiment telle qu’il nous l’a chantée, seul avec sa guitare, cerise sur le gâteau, juste avant de quitter la scène lundi avec élégance.

« Je m’abimais les yeux sous la voûte céleste
Savoir où sont marquées les heures qu’il me reste
Et chercher pour demain ce qu’il y a de prévu, la poésie
Comme des vérités je n’en trouvais aucune
Sur le grand canapé allongé sous la lune
J’ai cherché dans les bougies fondues
La poésie où y’en a jamais eu »

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #1 – Jean-Louis Aubert

Mercredi, novembre 3rd, 2021

Premier épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
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Entendons nous, soupe au sens le plus noble du terme, celui de la soupe qui m’a fait grandir, qui a alimenté ma culture – d’aucuns diraient sous-culture – en tout cas c’est ce qui a accompagné mes années d’ado (et de post-ado), m’a permis de mettre des mots précis sur les idées claires dans ma tête mais plus confuses dans leur expression verbale, et ce qui a évité aux ruminations stériles d’occuper tout l’espace en les expulsant à grand renfort de guitares plus ou moins timbrées, de lignes de basses entêtantes, de cymbales explosives ou de grosses caisses percutantes. C’était aussi une voix familière que je pouvais retrouver dès que l’envie ou le besoin se faisait sentir, fidèle et indéfectible soutien !

Premier concert auquel j’assistais depuis… 21 mois ! Butin de perles !!! Rien que pour ça, ça s’annonçait comme une soirée de fête ce 30 octobre au Zénith de Dijon et ça compensait le doute que j’avais, il faut quand même bien l’avouer, de voir Jean-Louis Aubert tout seul sur scène avec une guitare dans ce OLO Tour.

Et bien finalement, aidé par son « dragon » et les prouesses techniques qui lui permettaient de passer instantanément d’un son de guitare sèche à un son de guitare électrique avec le même instrument et de s’auto-accompagner musicalement et visuellement, notre Jean-Louis nous a fait passer plus de 2h30 formidables. Qu’il joue les tubes de ses albums solo et qu’il reprenne des morceaux de Téléphone avec une belle énergie ou qu’il distille la poésie de Rimbaud, Houellebecq, Barbara et bien sûr la sienne, dans des ballades acoustiques pleines d’émotion, il nous fait généreusement traverser le temps et nous rappelle qu’il est notre pote depuis 44 ans et que s’il continue à nous faire des albums comme son dernier en date, Refuge, on continuera à le suivre où qu’il aille.

Allez un petit tour à New York avec lui, en passant par Dijon… ou Le Mans… c’est tout aussi bien  > à voir ici

(Et maintenant que je commence à jouer ma 3ème boule de flipper, en espérant une dernière petite gratuite, la soupe est toujours aussi bonne ;-) )

Bon, je vous l’avais déjà fait en 2013 le coup des vieux singes > voir ici mais ces vieux proverbes pleins de bon sens, même énoncés dans le désordre, se vérifient d’autant plus quand on prend soit même de l’âge :-D

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200 printemps…

Dimanche, avril 12th, 2015

… C’est ce qu’ils totalisent à peu de choses près à eux 3 !

7 heures : c’est le temps passé en leur compagnie entre le 14 et le 20 mars dans des petites salles à proximité de Dijon. Murray Head, pourtant le doyen nous ayant régalé de presque 3 heures de chansons et d’échange avec son public à lui tout seul (c’est quand même autre chose que l’heure et demie contractuelle que les artistes nouvelle génération nous donnent en pâture habituellement…). Alors évidemment, il fait moins le malin, nous n’avons plus le droit aux mises en scène énergiques et surprenantes telles que celles qu’il nous concoctait dans les années 80 et après quelques montées et descentes répétées de la scène pour se promener dans le public, il reconnait lui-même avec une petite grimace suggestive qu’on se croit parfois plus jeune qu’on n’est… Mais ce presque septuagénaire à la bedaine tout juste ébauchée et à l’humour pimenté d’une pincée d’impudence garde quand même sacrément la forme  ! Pas de nouvelles chansons, son actualité c’est un album de reprises, mais c’est tellement bien de ré-entendre ses anciennes chansons !

> Say it ain’t so

Le plus « jeune » et le plus rock c’est Charlélie… et le plus dodu aussi ! Atteint du syndrome « Pete Gab » qui se manifeste par un développement adipeux de la ceinture abdominale (et alentours…) inversement proportionnel au volume capillaire et qui se conjugue à une barbe blanche en pointe.

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Preuve en image :

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Le spectacle de ce 20 mars était dans la lignée de celui auquel j’avais assisté au Casino de Paris il y a… 4 ans déjà ! Avec bien sûr des chansons de son nouvel et bel album I m Mortel. Alors plutôt que de me répéter :

> voir l’article de juin 2011

Le plus touchant c’est Yves Duteil. Avec Souchon, il faisait parti des incontournables de mon adolescence, grâce auxquels j’ai grandi jusqu’aux nuages où je m’invente un univers bien plus tranquille et bien plus sage que ne l’est ce monde à l’envers. Sûr qu’avec de telles références, on finit avec un blog sur les batraciens couronnés qui ne se transforment jamais en princes… Ce sont ces artistes qu’on retrouve toujours avec émotion, comme notre vieux nounours tapi au fond d’un placard une fois qu’on s’est lassé de nos nouveaux jouets hi-tech. Je pensais à l’époque qu’Yves Duteil représentait le mari idéal (je n’ai jamais eu de prédilection pour les machos à l’œil de velours…) : je crois que j’avais bien ciblé le personnage ! Son nouvel album s’appelle Flagrant délice et est à l’image de ce qu’il chante depuis toujours avec sa voix et ses mélodies qui vont droit au cœur : empreints de nostalgie mais toujours dans une recherche positive d’analyse des événements et de réconfort. (Je précise pour ceux qui pensent qu’il n’a chanté que le petit pont de bois et la guitare qui me démange !). Et franchement, il fait parti du club très fermé des sexagénaires « sexy » ;-) !!!
Il avait participé à une belle Parenthèse inattendue que l’on peut revoir en intégralité et où l’on apprend que lui aussi a bien acquis le sentiment d’être Mortel désormais :

> La parenthèse inattendue – 19 février 2014

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Glory days – 29 et 30 juin 2013

Jeudi, juillet 11th, 2013

En considération de ces adages d’antan stipulant qu’on n’apprend pas aux vieux singes à faire la bonne soupe et que c’est avec ses vieux potes qu’on fait les meilleures grimaces, je m’en fus en cette fin juin du côté du Stade de France puis au Zénith de Dijon le jour suivant, et force est de constater que nos aïeux ne colportaient pas que des billevesées !

Bruce Springsteen : à 64 ans, le fessier digne dans son Levis (contrairement à un certain barde barbu du comté de Somerset qui au même âge a déjà sombré depuis plus d’une décennie dans l’enrobage ostentatoire… suivez mon sledgehammer…), après être venu lui-même faire la balance son, offrant par là même l’occasion à son auditoire de se chauffer la voix durant 3 chansons en acoustique (bon dommage, je suis arrivée juste après…), il a fait vivre plus de 3 heures intenses à 80000 fans conquis d’avance. Du coup, il a eu le temps de nous faire l’album Born in the USA « dou débout jousqu’à la fin » comme il l’a annoncé lui-même ! D’une énergie communicative, généreux et respectueux de son public, pas besoin de jeux de lumières ni de quelconques artifices : lui et ses éternels potes du E-Street Band (dont l’inénarrable Steve Van Zandt) suffisent à faire vibrer le Stade de France.

Une de mes préférées :
> Cadillac ranch

Et celles qui resteront encore plus dans les mémoires de 4 personnes en particulier :
> Glory days + Dancing in the dark
> Waitin’ on a sunny day

Mark Knopfler : même âge, plus introverti sur scène, légèrement plus enrobé (mais si peu comparé au revendeur de So… allez j’arrête, ça va finir par passer pour de l’acharnement), après l’énorme soirée de samedi que venait de nous faire vivre le Boss, je craignais de trouver celle du dimanche un peu fade, ses albums solo résolument plus country-folk que ce à quoi il nous avait habitué avec Dire Straits ne me motivant pas plus que ça.  Mais quand même, il se produisait à 5 minutes de tram de chez moi ! Le leader du groupe que j’avais suivi « dou débout jousqu’à la fin », depuis ce jour de ma seizième année où j’avais entendu Sultans of Swing pour la toute première fois à la radio jusqu’à leur dernier album On Every Street ! Et en ce 30 juin 2013, non seulement cette voix et ce son de guitare incomparables qu’il nous distille de cet air appliqué qu’on lui connait si bien  nous fait comprendre dès les premiers morceaux qu’on n’est pas venus juste par nostalgie, non seulement ces morceaux aux accents blues-country-folk celtique prennent en live une toute autre envergure, mais après Romeo et Juliet (rien que ça déjà…), Monsieur Knopfler nous gratifie en fin de concert de la reprise du morceau d’ouverture de l’album Love over gold,  Telegraph Road, sans médiator, rien qu’avec ses petits doigts (enfin normal quoi), me laissant sans voix et les jambes en coton…

Et y’a quelqu’un qui a eu la bonne idée de filmer ça ! Deo gratias !
> Telegraph road – Zénith de Dijon

Et vive les vieux pots !!!

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