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Archive for février, 2011

Jean Giraud : Transe Forme Heure

Dimanche, février 13th, 2011

Décidemment, c’est toujours des heures de vrai plaisir qu’on passe à la Fondation Cartier !

Jusqu’au 13 mars, c’est Moebius qui accapare l’espace ou devrais-je dire Gir ou Jean Giraud ou… Multiples facettes pour cet auteur de BD toujours sur le fil de la schizophrénie créatrice, qui change de nom comme il change d’univers.

Gir lorsqu’il créé le lieutenant Blueberry qui évolue dans un Far West bien réel.
Moebius lorsqu’il s’immerge dans la science-fiction et laisse libre cours à son imagination débordante. Se profile alors Arzach sur son oiseau-machine, suivi du Major Grubert et son garage hermétique tandis que John Difool se met au service de L’Incal.

Et cette expo est l’occasion de retrouver ses personnages de Stel et Atan, réparateurs hors-normes, dans un superbe court-métrage d’animation en 3D inédit, La planète encore, qui illustre impeccablement le thème mis sous les feux des projecteurs ici : la métamorphose.

Vaisseau intergalactique, cheval, chamanisme : tout est possible pour voyager dans l’univers de cet explorateur de l’espace cosmique et métaphysique.

Univers dans lequel vous avez forcément plongé un jour ou l’autre, même si vous n’avez jamais ouvert une de ses BD, puisque sa collaboration avec le cinéma est quand même relativement impressionnante : Blade Runner, Alien, Abyss, Tron, Le cinquième élément… entre autres…

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Art Danse – 22 janv. au 1er Fév. 2011

Mercredi, février 2nd, 2011

Le festival de danse contemporaine dijonnais vient juste de se terminer et des 7 spectacles que j’ai pu voir cette année, je retiendrai :

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Les 4 belles danseuses d’Ad Astra d’Emmanuelle Vo-Dinh mues par un instinct animal et charnel, sirènes polymorphes évoluant dans un océan-polymère, les yeux rivés vers l’étoile.


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Le lustre d’Encor de Catherine Diverrès,

dont le mouvement perpétuel supervise les allées et venues des personnages baroques et autres éléments en attraction-répulsion qui évoluent, qui commencent, qui recommencent, qui n’en veulent plus puis qui en veulent encore et encore…


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L’apaisant chemin vers l’acceptation de l’absence dans l’Oubli, toucher du bois de Christian Rizzo, les ombres et les trous noirs qui peuplent le vide d’une boite en bois clair qu’il faudra bien un jour fermer pour de bon.


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L’ambiance « Houellebecquienne » du Ô Queens [A body lab] de Michel Schweizer, où la dérision apparente et l’hilarité provoquée par les deux bouledogues anglais lymphatiques faisant office d’observateurs dotés de parole font place en fin de spectacle à un débordement d’énergie de la part de la strip-teaseuse, de la culturiste et de la danseuse classique présentes sur le plateau. Trois femmes, au coeur du sujet traité ici, dont la détermination n’a d’égale que l’intensité de l’émotion qu’elles nous communiquent lors de leur performance finale.

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« Ad Astra »  d’Akselli Gallen-Kallela
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