dimanche, novembre 24, 2024 07:38

Archive for the ‘L’ACTU de la MARE’ Category

Radiohead au Zénith de Paris – 24 mai 2016

Dimanche, mai 29th, 2016

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Extrait de ma To-Do-List-avant-ma-déchéance-programmée :
• Voir Radiohead sur scène alors ça c’est fait !

Pas un brin de déception après une si longue attente, si ce n’est toutes ces chansons qu’on aurait voulu qu’ils jouent… C’est le problème avec ces artistes qui perdurent et qui ont déjà tant d’albums à leur actif…

Je partais déjà confiante puisqu’à la lecture du résumé de ce qu’ils avaient offert la veille au même endroit, je savais qu’entre bon nombre des chansons du nouvel album (A moon shaped pool que je n’avais pas eu l’occasion d’écouter avant mais sur lequel je vais me précipiter le 17 juin vu le ressenti à la première écoute pendant ce concert) nous aurions droit à quelques morceaux d’anthologie. J’ai vite compris que la setlist serait différente cependant et que No surprises et Creep ne seraient pas reprises durant cette soirée mais les premiers frissons sont arrivés sur les morceaux de guitare de Talk show host et quand nous avons eu droit à 2+2=5 enchainé avec There there, il n’y avait plus rien à envier au show de la veille. Lorqu’est arrivé le moment du 2ème rappel je me suis dit que nous n’allions pas avoir Creep mais qu’un petit Karma police pourrait bien arriver… Et devinez sur quoi ils ont fini ?

Alors que dire d’autre sinon que Jonny Greenwood sur sa guitare n’est à nul autre semblable et que Thom Yorke… les mots me manquent… He’s so fucking special… Je vous ai déjà dit que j’étais littéralement fascinée ? Oui je vous l’ai déjà dit >voir

Au fait, j’ai rajouté une ligne sur ma To-Do-List :
• revoir Radiohead sur scène

> Talk show host (petit rappel parce-que dans le film on n’entend que le gimmick de guitare : Romeo+Juliette)

© Nadav Kander

> 2+2=5 et There there
> Karma police

Et parce-que quand même j’ai la haine de ne pas y avoir eu droit !!!
> Creep le 23/05

♣♣♣ Le petit bonus de la soirée en sortant du Zénith : une rencontre improbable et des échanges sur le concert, Travis, le côte de Nuits ou le Port Ellen avec deux batraciens dont l’un couronné d’une casquette et présentant quelques symptômes princeogènes… Je n’ai cependant pas pris le risque d’attendre une éventuelle métamorphose !

For a minute there, I lost  myself, I lost myself…

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Concerts hivernaux – janvier et février 2016

Jeudi, mars 17th, 2016

Summertime in January : TAME IMPALA – 31/01/2016

© Rozette Rago

Il manquait juste le coucher de soleil qui avait servi de toile de fond à leur concert de cet été pour Rock en Seine - voir article ici
Kevin Parker et ses camarades de scène ont encore contribué un peu plus à l’ouverture de nos chakras…
L’apesanteur a enfin pris le dessus sur l’inéluctable gravité !!!

> Intro + Let it happen
> The moment

> Le clip déjanté : The less I know the better

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Winter is coming : MASSIVE ATTACK – 27/02/2016


Là, même si leur musique commence à nous drainer vers les confins d’un monde parallèle, les inquiétants chiffres et les images sur les migrants, la guerre en Syrie et les multinationales qui défilent sur le mur d’écrans derrière les musiciens nous ramènent vers des considérations bien terre à terre… Bon, voilà, c’est Massive Attack et son militantisme de toujours, et on a Horace Andy et Martina Topley-Bird en guest sur plusieurs morceaux… y’en a qui trouvent à redire ? (à noter, j’y étais le 27 soit le soir sans bugs…).

> Unfinished sympathy
> Paradise circus
> Future proof

> Le clip déjanté : Voodoo in my blood (avec Rosamund Pike)

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L’art dans le jeu vidéo – 25 septembre 2015 au 6 mars 2016

Dimanche, janvier 10th, 2016

Mes seules expériences en jeu vidéo se résument à Aladdin sur Sega au début des années 90 et Blade Runner sur PC à la fin de ces mêmes années… Autant dire que mes connaissances en la matière sont quasiment nulles. C’est donc sans conviction excessive que, ayant à faire à proximité de la cité de la mode et du design, je suis allée l’autre jour faire un saut à l’expo « L’art dans le jeu vidéo ».

Un saut qui m’a menée pendant plus de 2 heures (et encore j’avais un train à prendre) aux frontières du réel. J’ai arpenté les rues d’un Paris au temps des sans-culottes, j’ai gravi des montagnes monastiques, je me suis perdue dans les recoins de cités à l’urbanisme débridé, j’ai failli me noyer d’admiration dans des paysages aquatiques poétiques… J’ai croisé des lapins pas malins, des plombiers pressés, des créatures à longs poils issues de croisements improbables, des héroïnes sexy armées jusqu’aux dents, des personnages fictifs aux allures d’acteurs reconnus…

Bref, j’ai bien cru en sortant que j’allais commander une console au Père Noël !

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Bonne année 2016 !!!

Vendredi, janvier 1st, 2016

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Simply blue blanc Red – 17 novembre 2015

Dimanche, novembre 22nd, 2015

4 jours après la démonstration (ô combien inutile) par d’anciens petits délinquants, devenus de grands exterminateurs, des défaillances dans la connexion de leurs neuroblastes, ma colère s’est apaisée 2 heures durant grâce à Mick Hucknall et sa bande mardi soir.


Une déferlante d’énergie positive a submergé la légère tension que l’on pouvait sentir au départ dans ce Zénith de Paris (qui faisait pourtant quasiment salle comble) pour gagner ensuite, et le public, et les artistes !
Exactement ce dont toutes les personnes présentes avaient besoin et on l’a bien ressenti :

It’s only love doing its thing baby
It’s only love that you’re feeling
It’s only love doing its thing baby
It’s only love that you’re giving
> voir l’extrait live

> Your mirror

> Sunrise (celle avec le sample de Hall & Oates… Big love !!!)

> Money’s too tight to mention

> Do the right thing

© extrait photo Vince Barker

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Concerts d’octobre

Dimanche, novembre 1st, 2015

Deux valeurs sûres dans des petites salles sympathiques :
Tom McRae le 03 au Trabendo et Archive le 22 à la Vapeur
(afin d’éviter les répétitions, pour les articles sur les concerts précédents auxquels j’ai assisté : voir ici pour Tom et et pour Archive)
et une belle découverte en concert en appartement à Dijon :
Rozi Plain le 12 en savoir plus
Trois concerts d’octobre qui nous ont permis d’apprécier leurs nouveaux albums en live.

Alors plutôt que de vous répéter combien c’était bien et combien ça fait plaisir de les revoir à chaque fois, voici en sons et en images ce que ça donnait :

Filmé au Trabendo le 03/10
> Tom – A&B Song
> Tom encore – End of the world news

Filmés dans des endroits différents mais c’est tout comme :
> Archive – End of our days
> Archive toujours – Kid corner / You make me feel

> Rozi – Friend city
> Rozi en clip – Jogalong (et non pas Rocky en slip – Jogging long…)

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dans la ligne de mire > John Malkovich

Lundi, septembre 21st, 2015

John Malkovich dans la peau de…

Ça s’est teminé hier, c’était aux Rencontres d’Arles, à travers l’expo « Malkovich, Malkovich, Malkovich » le photographe Sandro Miller rendait hommage à ceux qui l’ont influencé en reproduisant 34 clichés dans lesquels son pote prend la pose en lieu et place des modèles originaux… et si le talent de Miller est indéniable, Malkovich est absolument génial… comme à l’accoutumée !

Tour à tour acteur, réalisateur, metteur en scène, producteur, créateur de mode… Cet homme fait dans la multiplicité des facettes tant dans sa propre vie que dans les personnages qu’il interprète.

Il a tellement à son actif… Génial dans les rôles dramatiques (La ménagerie de verre, L’empire du soleil…), il excelle dans les rôles de méchants (comme le Cyrus-le-virus des Ailes de l’enfer qui repasse ce soir sur W9…) et est au top dans les comédies (Burn after reading, Red…) !

C’est son personnage de Valmont dans l’adaptation des liaisons dangereuses au cinéma par Stephen Frears qui lui a permis de se faire connaître du grand public et lui a conféré sa place de séducteur (un rien) pervers (Ce n’est pas ma faute) – il a d’ailleurs mis lui-même en scène l’oeuvre de Choderlos de Laclos au théatre plusieurs années après – et il a également fait un super Dr Jekyll au côté de Julia Roberts/Mary Reilly. Mais le summum est atteint avec le duo Spike Jonze/Charlie Kaufman et leur cultissime Dans la peau de John Malkovich où il s’interprète tellement bien lui-même !!!

Voir la bande-annonce

Nota: il a eu une nomination aux Oscars (mais pas la statuette) pour son rôle dans… La ligne de mire de Wolfgang Petersen où il se mesurait à Clint Eastwood : ben voilà elle était faite pour lui cette rubrique !

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Domaine de St Cloud – 29 et 30 août 2015

Mardi, septembre 1st, 2015

Ces 2 jours au Domaine de St Cloud se sont substitués cette année à mon traditionnel dernier week-end d’août au Domaine de Chalain.
Profitant de mon nouveau pied à terre parisien (enfin c’est pas vraiment le mien mais vu que je règle le loyer et autres charges, je crois pouvoir m’octroyer quelques petits squats ponctuels ;-) ), j’ai passé 2 jours sous un magnifique soleil de fin d’été au festival Rock en Seine.
Faisant l’impasse sur la journée de vendredi qui m’a vue occupée à d’autres tâches moins festives, je me suis concentrée sur les artistes qui se sont exprimés samedi et dimanche.

Samedi 29/08 :
Raté : Balthazar, si j’avais su, je me serais pressée un peu, les 2 dernières chansons que j’ai pu voir laissaient penser que le reste avait dû être sympa aussi…
Découvert : Ben Howard, catégorie chanteur anglais à la guitare mélodique comme j’aime…
Vu, revu mais toujours aussi bons : Stereophonics, quel bonheur ce rock gallois qui roule et Kelly Jones toujours aussi sexy !
Vu, revu mais impossible de faire l’impasse sur ce monument de nostalgie : Etienne Etienne Etienne ! A la sortie de son 1er album j’étais au bord de la scène pour sa première venue au « Familia » à Dijon, même si j’étais tentée par Glass Animals qui passaient à la même heure, je ne pouvais pas laisser Daho down !
Attendu avec impatience : mais un son insupportable de basses qui couvrait tout le reste… trop la haine pour Years & Years ! Surtout qu’à côté de ça on était super bien placées et que Olly Alexander a l’aura et la voix qu’il faut pour assurer le show… et qu’on a découvert en se déplaçant sur le côté de la scène à la dernière chanson que de là le son était très bien…
Aperçus : Pete Doherty tout bouffi avec les Libertines et un peu plus loin Shamir, mais pas eu le temps de bien apprécier, il ne fallait pas louper le dernier métro !

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Dimanche 30/08 :
Pas loupé : Last Train et leur rock énergique, jeune et punchy, y’a du BRMC dans l’air !
Survolé : Jungle, j’avoue j’ai eu un petit coup de claustro d’un coup au milieu de la foule en plein après-midi surchauffé et pas emballée plus que ça j’ai préféré m’éloigner chercher un grand cidre bien frais ! Et glou et glou…
Découvert et aussitôt adulé : Tame Impala, embarquée tout à coup dans un univers parallèle alors que le soleil se couchait sur Paris… Voir l’article de Francetvinfo qui résume bien ce moment volé à la pesanteur ! En tout cas je sais où je serai le 31 janvier prochain !

Enchainé avec bonheur : Alt-J, la voix et les sonorités de ces anglais m’ont encore plus touchée en live que sur les albums.

Et nul besoin de les présenter, source d’extase musical depuis des années : The Chemical Brothers ont fait péter les barrières de l’inhibition des plus coincés durant la dernière heure et demie du Festival. Hey girls. Hey boys. Superstar DJs. There we go !!!!!

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Nota :  désolée, je n’ai pas noté le nom des auteurs des affiches présentées sur cette page et qui faisaient partie de l’expo installée sur le site mais vous pourrez les retrouver sur rockenseine.com au rayon Rock’art ainsi que des extraits des lives ou même les concerts complets (Stereophonics,  Ben Howard ou Last train par exemple)

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L’addition du jour – 11 août 2015

Mardi, août 11th, 2015

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Le compte est bon !!!

(enfin y’en a un des deux que je n’ai pas vu et que je ne verrai sûrement pas,  je me revisionnerais plutôt 9 semaine 1/2 à la place… question de génération je suppose !)

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Et ça marche aussi en musique :

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50 (ways to leave your lover) + 2 (hearts)

le compte est bon aussi !!!

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La plus belle c’est Charlize

Jeudi, juillet 30th, 2015

Son personnage de Furiosia vole la vedette à Mad Max dans le Fury Road sorti en mai dernier… (Il faut dire que Tom Hardy n’a pas l’aura d’un Mel Gibson non plus… enfin avis strictement personnel et partial d’une admiratrice de l’australien aux armes fatales…).
C’est en 2003 que je l’ai définitivement repérée avec d’un côté ce rôle sympa dans Braquage à l’italienne (qui relançait également la mode des Mini Cooper) et de l’autre côté son rôle de tueuse en série dans Monster où elle n’hésite pas à s’enlaidir pour de vrai et grâce auquel elle décroche un oscar. Depuis elle a enchainé des rôles divers et variés où elle n’hésite pas à chahuter son physique d’ex-mannequin. Pourtant le glamour lui va si bien (les pub Dior en sont la preuve irréfutable) !

Nota : elle ressemble à ma copine M-J. et ça j’adooooore !

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Hashtag – # Visions d’épigénétique du 16 au 27 mai 201

Dimanche, mai 24th, 2015

Non, non, l’épigénétique n’a rien à voir avec un géant vert qui aurait subi quelques modifications dans ses chromosomes ! Quoique…
En revanche, je ne tenterai pas de vous donner la définition exacte, il vous suffit de vous rendre à la Cité internationale des arts à Paris, 18 rue de l’hôtel de ville, avant le 27 mai : 7 artistes y exposent actuellement des œuvres illustrant plusieurs facettes de ces recherches qui vous aideront à intégrer quelques données de base !

La novice que je suis a été complètement fascinée par la salle où les plantes dansent au son de la musique sous les sunlights !!!

C’est l’institut Curie qui organise cette expo et je remercie Gwéna de m’avoir fait découvrir ces artistes ainsi que ce domaine de la génétique.

> en savoir plus

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Festival du film policier de Beaune 2015

Dimanche, avril 19th, 2015

Pas de jury ni d’invité super glamour cette année (enfin quand même hommage à John McTiernan, Bertrand Tavernier et Claude Brasseur), un temps mitigé bien que nous ayons échappé à des pluies battantes et surtout pas de vrai gros coup de cœur sur les écrans… Mais je ne me suis malgré tout pas ennuyée, il ne faut pas exagérer non plus !

Pour cette édition, Séoul était la ville à l’honneur, et moi, bénéficiant de la chambre d’étudiante à Beaune de ma fille (pendant qu’elle effectuait son stage en Normandie), j’ai pu assister à un maximum de projections du matin à tard le soir et ne m’en suis pas privée ! Je me suis même offert le luxe de revoir Basic de McTiernan sur grand écran ! Et pas de coup de cœur ne signifie pas pour autant pas de films intéressants et j’ai donc une petite sélection de long métrages qui m’ont fait passer de bonnes heures calée dans les fauteuils rouges du 25 au 29 mars :

Côté compétition, mon préféré cette année (qui a d’ailleurs obtenu le prix du jury ex-aequo avec Hyena… que je n’ai pas vu, lui) c’est encore un scandinave : le film danois de Susanne Bier, Une seconde Chance. Un sujet qui a un peu dérangé certains à écouter les commentaires dans les files d’attente, mais que j’ai trouvé bien traité et qui posent pas mal de questions… Mon seul regret : que Nikolaj Coster-Waldau ne soit pas là pour le présenter… Bon, je vais me consoler en regardant la saison 5 de Games of Throne !

> Une seconde chance – bande annonce

J’ai aussi  apprécié l’espagnol d’Alberto Rodriguez Marshland (prix spécial police + prix de la critique) et le français de Fred Grivois La résistance de l’air, qui sont d’ailleurs les seuls autres films de la sélection que j’ai vus… Les histoires de guerres de gangs et de syndicats du crime ne m’attirant décidément plus… Le seul que j’aurais aimé voir, surtout pour sa singularité technique puisqu’il a été tourné en un seul plan séquence, et que j’ai malheureusement loupé c’est Victoria, le film allemand de Sebastian Schipper, et comme je l’avais prédit : c’est celui là qui a eu le grand prix 2015 ! (tous les ans c’est pareil, c’est ceux que je loupe qui sont primés !!!)

Côté sélection « Sang neuf », mon préféré a également obtenu le prix décerné dans sa catégorie : il s’agit du film allemand de Wolfgang Murnberger Life eternal, parfois drôle, mais sérieux à la fois… Un bon cocktail.

> Life eternal – bande annonce

Magical girl, le film espagnol de Carlos Vermut m’a laissée dubitative et le mexicain de Gabriel Ripstein 600 miles m’a laissée… encore plus dubitative, tout comme la majorité de ceux qui étaient dans la salle avec moi, à entendre le cri de surprise général au moment de l’arrivée du générique de fin !!! Mais c’est ça les festivals, aller voir des films qu’on n’irait pas forcément voir en temps normal et partager avec les autres festivaliers !!! Le film roumain, tiré d’une histoire réelle, de Tudor Giurgiu Why me m’a quant à lui un peu plongé dans un état léthargique de par son rythme et sa longueur…

Hors compétition, pas de temps mort avec :
- Sea Fog – Coréen de Shim Sung-Bo
The beast – Néerlandais de Hans Herbots
- Les 2 volets des adaptations des enquêtes du département V d’Adler-Olsen :  Miséricorde et Profanation réalisées par le danois Mikkel Nørgaard
- Son of a gun – Australien de Julius Avery

> voir le jury, présidé par Danielle Thompson
> voir le jury sang neuf, présidé par Santiago Amigorena

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200 printemps…

Dimanche, avril 12th, 2015

… C’est ce qu’ils totalisent à peu de choses près à eux 3 !

7 heures : c’est le temps passé en leur compagnie entre le 14 et le 20 mars dans des petites salles à proximité de Dijon. Murray Head, pourtant le doyen nous ayant régalé de presque 3 heures de chansons et d’échange avec son public à lui tout seul (c’est quand même autre chose que l’heure et demie contractuelle que les artistes nouvelle génération nous donnent en pâture habituellement…). Alors évidemment, il fait moins le malin, nous n’avons plus le droit aux mises en scène énergiques et surprenantes telles que celles qu’il nous concoctait dans les années 80 et après quelques montées et descentes répétées de la scène pour se promener dans le public, il reconnait lui-même avec une petite grimace suggestive qu’on se croit parfois plus jeune qu’on n’est… Mais ce presque septuagénaire à la bedaine tout juste ébauchée et à l’humour pimenté d’une pincée d’impudence garde quand même sacrément la forme  ! Pas de nouvelles chansons, son actualité c’est un album de reprises, mais c’est tellement bien de ré-entendre ses anciennes chansons !

> Say it ain’t so

Le plus « jeune » et le plus rock c’est Charlélie… et le plus dodu aussi ! Atteint du syndrome « Pete Gab » qui se manifeste par un développement adipeux de la ceinture abdominale (et alentours…) inversement proportionnel au volume capillaire et qui se conjugue à une barbe blanche en pointe.

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Preuve en image :

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Le spectacle de ce 20 mars était dans la lignée de celui auquel j’avais assisté au Casino de Paris il y a… 4 ans déjà ! Avec bien sûr des chansons de son nouvel et bel album I m Mortel. Alors plutôt que de me répéter :

> voir l’article de juin 2011

Le plus touchant c’est Yves Duteil. Avec Souchon, il faisait parti des incontournables de mon adolescence, grâce auxquels j’ai grandi jusqu’aux nuages où je m’invente un univers bien plus tranquille et bien plus sage que ne l’est ce monde à l’envers. Sûr qu’avec de telles références, on finit avec un blog sur les batraciens couronnés qui ne se transforment jamais en princes… Ce sont ces artistes qu’on retrouve toujours avec émotion, comme notre vieux nounours tapi au fond d’un placard une fois qu’on s’est lassé de nos nouveaux jouets hi-tech. Je pensais à l’époque qu’Yves Duteil représentait le mari idéal (je n’ai jamais eu de prédilection pour les machos à l’œil de velours…) : je crois que j’avais bien ciblé le personnage ! Son nouvel album s’appelle Flagrant délice et est à l’image de ce qu’il chante depuis toujours avec sa voix et ses mélodies qui vont droit au cœur : empreints de nostalgie mais toujours dans une recherche positive d’analyse des événements et de réconfort. (Je précise pour ceux qui pensent qu’il n’a chanté que le petit pont de bois et la guitare qui me démange !). Et franchement, il fait parti du club très fermé des sexagénaires « sexy » ;-) !!!
Il avait participé à une belle Parenthèse inattendue que l’on peut revoir en intégralité et où l’on apprend que lui aussi a bien acquis le sentiment d’être Mortel désormais :

> La parenthèse inattendue – 19 février 2014

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Régression en 4 actes – Acte IV

Jeudi, mars 5th, 2015

« Pour terminer ce qui se rapporte aux combles de la scène, je dirai prestement que la construction de ces combles en plomb est aménagée de façon que la circulation soit des plus faciles de toutes parts : trois rangées de larges marches en zinc montent de la base du toit à son faite, une à chacun des deux murs pignons, l’autre dans l’axe transversal, et que dans le sens des longs pans, se trouvent sept grands chemins horizontaux de circulation dont le supérieur a près de deux mètres de largeur. On peut donc parcourir le toit dans tous les sens, sans aucun danger, sans aucune entrave, et cette facilité de communication, si utile en temps ordinaire et qui deviendrait si précieuse en cas de sinistre, donne, par l’agencement des chemins qui la produisent, un aspect fort typique au grand comble de la scène du nouvel Opéra. »
Charles GARNIER

Vacances de février de l’an dernier, je retournais visiter l’Opéra Garnier avec ma fille et là, toujours la même frustration : ne pas pouvoir visiter les anciennes salles de cours des petits rats, ni la rotonde Zambelli… ni le moindre espoir de pouvoir un jour trottiner sur les pentes et admirer Paris depuis les toits de ce magnifique monument comme l’avaient fait dans les années 60 Delphine et ses copines du corps de ballet.

C’était L’âge heureux. Toutes les petites filles de ma génération découvraient la vie des petits rats et la discipline qu’exigeait leur engagement dans cette institution grâce à ce feuilleton de 1966, adaptation pour la télé du livre d’Odette Joyeux : Coté jardin, mémoires d’un rat.
Rivalité, jalousie, transgression de l’interdit, report des ambitions ratées de la mère sur sa fille, peur de décevoir, revanche… Depuis, Aronofsky a sorti son Black Swan et a ancré un peu plus profondément ces notions dans notre esprit (y’a juste une légère différence dans le traitement des thèmes… Une chose est sûre, on ne revoit plus Le lac de cygnes sous le même angle après cela : je viens d’en voir une version très académique il y a quelques jours, avec un prince au curieux balancé de hanches qui avait un peu trop travaillé l’ahurissement figé sur son visage à chacune de ses entrées… hmmm hmmm… c’est pas pareil quoi !).

Je rappelle l’intrigue ?
Allez, petit résumé :
Delphine Nadal vient d’être choisie par Ivan Barlof, maître de ballet de l’Opéra, pour interpréter le rôle principal de Galatée dans le ballet du même nom au détriment de Julie Alberti, pourtant première de sa classe de danse, qui ne sera que remplaçante. Alors que Delphine et sa copine Bernadette Morel se rendent à l’atelier des costumes pour un essayage, les deux amies franchissent la porte interdite laissée ouverte par des ouvriers et se retrouvent sur les toits du palais Garnier, s’extasient sur le panorama depuis là-haut et se dépêchent de raconter leur exploit à leurs camarades de classe puisque tout petit rat obéissant qu’elles sont, elles n’en cultivent pas moins l’espièglerie et le prouvent le soir même : profitant que la clé de la fameuse porte interdite est tombée dans un pot de peinture sous les yeux de Nadal et Morel, et donc facilement récupérable, les voici toutes à gravir les pentes des combles et à y jouer à cache-cache lors de la représentation du soir au lieu d’attendre sagement leur tour d’entrée sur scène dans leur loge… Tout aurait pu bien se terminer puisque deux ou trois poltronnes qui n’avaient pas voulu enfreindre le réglement sont restées dans le bâtiment et accourent pour avertir leurs copines délurées lorsque le moment vient pour elles de rentrer sur scène. Mais c’était sans compter sur la malveillance d’Alberti qui entrevoit tout à coup le moyen de récupérer sa place, qu’elle estime légitime, de premier rôle et enferme Nadal et Morel à la traîne sur les toits. N’ayant plus d’autre alternative, elles tentent de rentrer en brisant une vitre de la salle de cours et là patatras : la vitre est bien fracturée mais le tibias de la pauvre Bernadette qui s’est collée à la vilaine tâche d’un coup de pied se fracture aussi dans la chute qui s’ensuit… Le drame est en route : Delphine se fait renvoyer, ses copines d’embrouille la laissant assumer seule la faute, s’enchainent mensonges à sa mère, enquête de police, errances dans les rues de Paris, clé dissimulée-découverte-redissimulée, copines qui culpabilisent, maître de ballet qui prend la défense de la suspendue, répétitions de Julie-l’usurpatrice finalement confondue en voulant se débarrasser de la clé et héroïne réintégrée à l’Opéra qui finira, car à l’époque les feuilletons finissaient généralement bien, par danser son rôle de Galatée dans son beau costume et sa perruque de poupée !!! Ouf !!!

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Ne pensez pas que j’ai une mémoire d’éléphant, je viens tout simplement de revisionner l’intégralité des épisodes grâce à deux liens trouvés sur Youtube :

> L’âge heureux – partie 1
> L’âge heureux – partie 2

Nota : sans compter le plaisir pris à retrouver ces images dont certaines étaient encore bien nettes dans ma mémoire, il faut reconnaître que c’est toute une ambiance du Paris de l’époque qui y est consignée, avec ses vues de la capitale, ses voitures, ses bus à plateforme, mais aussi l’enseignement de l’époque avec ses cours de morale, l’habitude d’appeler les élèves par leur nom de famille…

Le lien avec l’actu ? Et bien Odette Joyeux, auteur du livre et actrice du film où elle y joue la mère de Delphine, était dans la vraie vie la mère de Claude Brasseur que l’on retrouvera le 25 mars en invité d’honneur du Festival du film policier de Beaune où il lui sera rendu hommage.

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Bonne année 2015 !

Vendredi, janvier 2nd, 2015

D’après l’estampe « Neige à Mukojima » de Kawase Hasui
et avec mon modèle canin préféré :
j’ai nommé (Super) Jaimie « Rock Kwai Chang » Caine !
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