jeudi, novembre 21, 2024 13:29

Archive for the ‘Que le spectacle commence’ Category

Festival international du film policier de Beaune – 4 au 8 avril 2018

Dimanche, décembre 2nd, 2018

Cette fournée 2018 aurait-elle été si médiocre que nulle ligne ne lui fut consacrée dans ces pages ?
Que nenni !!!
Nous avons attendu fébriles des dénouements :

nous avons patienté avec respect tandis que des réalisateurs asiatiques nous contaient des histoires tourmentées :

nous avons frissonné devant des situations incongrues et plutôt ri jaune devant des scènes à l’humour noir :

nous nous sommes esclaffés pour de vrai lors de la dernière séance libératrice après 4 jours de haute tension :

nous avons profité que le réalisateur soit là en personne, avec son Viggo fétiche, pour les présenter pour revoir quelques promesses :

Et surtout j’ai vécu ce moment exaltant rien qu’à moi, quand le regard d’un bleu limpide  de – l’autre – David (voir pour mémoire ici) a croisé le mien et que son sourire a conclu le bref échange entre une fan subjuguée et l’un de ses réalisateurs favoris le temps d’une dédicace.

à ce propos voir aussi  > ici

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10 juillet 2018 – Olympia

Vendredi, juillet 13th, 2018

19h55 ce 10 juillet, trop heureuse pour 2 raisons :

-  retrouver Jack Johnson pour 2 heures de douceur et de bonheur.
- ne pas subir, en ce soir de 1/2 finale de coupe du monde, une euphorie footballistique qui commence d’autant plus à me saouler gravissime que la finalité de la chose et l’engouement de mes congénères m’échappe à un point, mais à un point…

Donc quand Nick Mulvey qui assurait la première partie dès 20h a commencé en demandant who cares about football ? j’ai bien perçu comme une petite pointe de regrets chez certains de ne pas être devant leur poste de télé.
Quand les premiers cris se sont faits entendre pendant l’installation de la scène pour Jack, saluant le 1er but des français, j’ai bien compris que certains (et j’espère pas certaines !) avaient l’œil rivé sur leur portable, suivant la course des 22 nains derrière un ballon.
Et ce que je me suis mise alors à redouter a fini par arriver, ils ont osé : interrompre l’artiste en  plein milieu d’une chanson pour hurler et chanter on va en finale quand le match s’est terminé… (Encore une chance qu’ils n’aient marqué qu’un but…).
Par là-dessus , quelqu’un est venu apporter à Jack un tee-shirt de l’équipe de France, qui lui allait beaucoup moins bien que celui qu’il portait jusque là, mais il a compris qu’il fallait bien qu’il en passe par là s’il voulait continuer à chanter… Même s’il ne semblait pas trop rancunier finalement sur son compte Instagram (enfin le post est signé K… comme Kim… plutôt posté par sa femme alors du coup…) :

Alors peut être que les belges ont perdu le match ce soir là, mais 3 jours avant ils avaient gagné beaucoup plus :
2 duos entre Jack et Eddie Vedder pendant le festival de Werchter !!!

> Constellations – Eddie Vedder & Jack Johnson

> Imagine – Pearl Jam & Jack Johnson

Ça c’était mardi à Paris :

> Duo avec Nick Mulvey

Pour le reste, toujours aussi bien, alors plutôt que de me répéter, voir plutôt mes articles précédents :

> 23 juin 2010 – Zénith de Paris

> 1er juillet 2014 – Olympia

Le dernier album s’appelle All the light above it too… et c’est toujours aussi cool…

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Quand la bise fut venue…

Samedi, mars 10th, 2018

La Vapeur nous fourmi fournit une, voire plusieurs bonnes occasions de nous réchauffer les oreilles :

En rouvrant ses portes après de longs mois de travaux, notre bien-aimée salle dijonnaise nous confirme qu’il faut passer du temps dans son cocon pour devenir un beau papillon de nuit, et c’est Nada Surf qui a assuré le spectacle pour cette soirée d’inauguration du 7 février dernier.
Juste 10 ans après leur venue dans cette même salle, les new-yorkais nous ont joué l’intégralité de leur album Let go sorti il y a 15 ans et ce fut tout aussi plaisant de les entendre à nouveau avec ces mélodies pop qui nous aident à flotter au-dessus de la terre ferme.

A noter : en parallèle de ce 15ème anniversaire, un album de reprise, Standing at the Gates: The Songs of Nada Surf’s Let Go dont les bénéfices iront à The ACLU (The American Civil Liberties Union) and The Pablove Foundation, vient tout juste de sortir.

3 morceaux en bonus enregistrés lors de leur passage :
> High speed soul
> Teenage dreams

> Blizzard of 77

Le lendemain j’y étais à nouveau puisque dans le cadre du festival GéNéRiQ la Vapeur accueillait Tricky (bon là je ne pourrai pas montrer d’extrait compte-tenu de l’obscurité qui règnait sur la scène… Enfin ça c’est Tricky… super prestation… mais on voit rien ! Oui c’est un peu frustrant et pénible j’en conviens…) et en première partie j’ai découvert Concrete Knives : très bonne surprise !

Et quand la bise fut venue, La Cigale ne s’en trouva pas pour autant dépourvue et nous offrit même un spectacle de premier choix en accueillant Rickie Lee Jones ce 3 mars !!!

Et si sa voix n’a plus toutes les nuances d’autrefois, l’émotion est toujours là, d’autant plus qu’elle nous joue un maximum de titres de ses 2 premiers albums (2 pépites qui ont tourné un sacré nombre de fois sur mes diverses platines) et lorsqu’elle a entamé Living it up, enchainé avec We belong together… que dire… surtout ne rien dire et juste laisser la sensation d’accomplissement se frayer un chemin jusqu’aux derniers recoins de nos terminaisons nerveuses.

> The last chance Texaco
> Living it up
> We belong together

Et puis parce-que c’est comme ça qu’on aime se la remémorer aussi :
> Chuck E.’s in love – 1979

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Melodrama au Zénith de Paris – 5 octobre 2017

Dimanche, octobre 15th, 2017

L’hémisphère sud, et plus particulièrement la Nouvelle-Zélande, a également sa petite fée de  20 ans pour nous emmener vers des forêts enchantées, fussent-elles de néons, qui nous ont portés vers un nouveau songe d’une nuit d’automne, un an après celui dans lequel nous avait entrainé Aurora (voir ici).

Plus espiègle peut-être que sa « conscrite » norvégienne, moins éthérée dans la performance vocale, sa voix jouant dans des tonalités plus graves, mais tout aussi pleine d’énergie et d’enthousiasme, Lorde a alterné les morceaux des deux albums à son actif (oui… elle n’avait que 17 ans lors de la sortie de Pure Heroine…).

> Ribs – Live Zenith de Paris

> Royal – Live Zénith de Paris

Et puis la vidéo du single de son album Melodrama, parce- que là on la voit bien et que ça en vaut la peine quand même ;-)
> Green light

♦♦♦ Alors si je puis me permettre une petite remarque, je pense que le spectacle aurait gagné à remplacer les deux danseuses qui l’accompagnaient sur scène et qui n’apportaient pas de réel plus par deux choristes qui auraient pu assurer en live les effets de voix repris par une bande son enregistrée… May be next time….

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Amazing beautiful days – Juillet 2017

Samedi, août 19th, 2017

Stade de France : la Sainte Trinité  y est apparue en ce mois de juillet, glowing in the dark, pour des songs of faith and devotion… in the name of love !

1er juillet :

© degemer-photos.com

Le Saint-Esprit a fait stopper la pluie qui est tombée jusqu’en milieu d’après-midi, et il a pris la voix de Dave Gahan mais parfois aussi celle de Martin Gore pour des morceaux de Spirit, le nouvel et enthousiasmant album de Depeche Mode, et tous ces anciens morceaux dont on ne se lasse pas et qui ont déclenché l’euphorie chez les fans qui m’entouraient sur la pelouse or (que du bonheur en fosse ce soir là).
> setlist

Rien de nouveau dans le show > voir ici… mais qu’est-ce que c’était bien de les revoir !
> Never let me down again

La 1ère partie était assurée par Algiers, plutôt intéressant !

Juste une question Dave : euh… c’est quoi cette horrible petite moustache ?!?!?

-

15 et 16 juillet (et oui, les circonstances ont fait que j’ai pu y être 2 soirs de suite… Yes !) :

© Getty Images

Avant l’arrivée du Fils, il faisait déjà bien chaud. Lyves et Tove Lo ont continué à faire monter la température et le public très en forme a lancé des olas impressionnantes.. et des petits avions en papier spécialisés dans le piqué ! Mais lorsque Chris Martin, notre own personal Jesus, est apparu sur scène, la foule est entrée dans une transe extatique qui l’a transportée pendant 2 heures, émerveillée par toutes ces lumières à leurs poignets, tous ces feux d’artifices, ballons, étoiles multicolores… et par cette énergie rayonnante transmise chaque soir par les 4 membres de Coldplay aux 80 000 personnes présentes.
> Setlist du 15
> Setlist du 16

S’ils reprennent les éléments scéniques déjà utilisés dans leur précédente tournée > voir ici l’effet est toujours aussi spectaculaire et les nouveaux morceaux inclus dans ce spectacle évitent l’effet répétition… Enfin de toute façon, les 2 soirées consécutives que j’ai vécues là n’ont pas altéré mon enthousiasme… j’avoue même que j’aurais couru assister à celle du 18 juillet qui a suivi si l’on m’avait offert un billet ! (Aurais-je atteint un degré de fanatisme occultant toute objectivité ? > voir là C’est une éventualité à prendre en considération !).
> Something just like this (parce qu’elle est tellement mieux en live !)

Juste une question Chris, Guy, Jon et Will : euh… pourquoi vous prenez Tove Lo en 1ère partie et que vous ne faites même pas Fun en duo avec elle ?!?!?

-

25 juillet :


Et enfin, au nom du Père : j’attendais tellement ce moment… fêter les 30 ans d’un des albums les plus écoutés de ma collection de CDs avec le groupe qui avait innové dans les 90′s côté show dans les concerts à grande échelle… j’en attendais sûrement trop de ce Joshua Tree Tour de  U2…
à moins que ce p’tit c… de Noël Gallagher ne m’ait énervée dès la première partie…
à moins que la foule de la fosse où j’avais fait l’erreur de prendre mon billet (par radinerie plus que par réelle envie… faut dire qu’à force de les enchainer, ça commence à faire un sacré budget tout ça!) n’ait trop envahi mon espace vital…
à moins que la calamité grandissante des téléphones portés à bout de bras pour filmer la quasi totalité du concert par des apprentis cameramen qui feraient mieux de profiter du spectacle à l’instant T plutôt que de le regarder ensuite sur leurs écrans ridicules, et qui occultaient les rares interstices permettant d’apercevoir la scène, n’ait eu raison du filet de patience qu’il me restait…
à moins que je ne sois lasse de les entendre reprendre toujours les mêmes morceaux dans leurs concerts avec en plus un son pas terrible ce soir-là…
à moins que les 4 anglais cités quelques lignes plus haut n’aient supplantés les 4 irlandais dans la catégorie méga-show dans les stades…
> setlist

Bon j’arrête parce-que vous allez finir par croire que je n’ai pas apprécié cette soirée et que quand je me suis éloignée vers l’extérieur de la fosse j’ai quand même pu profiter comme il se doit du spectacle ! Mais c’est ça aussi, quand la barre a été mise si haut dans les précédents concerts, les risques de déception sont d’autant plus forts voir ici et et là aussi
> Elevation
> Pride + Where the streets have no name (vu depuis les gradins c’était autre chose… et là on peut filmer sans gêner ses voisins !)

Juste une question Bono et toute la bande : euh… pourquoi vous n’allumez pas les écrans dès le début ?!?!?

♦♦♦ Et pour ne pas rester sur une impression mitigée, j’ai revisionné mes DVDs de U2 Go home : Live from Slane Castle et Vertigo 2005 // U2 Live from Chicago et là Bono a regagné sa place dans mon coeur et The Joshua Tree son piédestal juste à côté de A Rush Of Blood To The Head.

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Le poing levé mais le coeur sur la main

Dimanche, avril 23rd, 2017

« Au vent des connections
T’as vu comme on se vend !
Par les quatre horizons
T’as vu comme on nous prend !
Dans le faux, dans le vrai,
Dis-moi qu’est-ce que tu crois ?
Dans le brut de l’abstrait
Dis-moi quelle est la voie ? »

En ce 23 avril 2017, je repense à Damien Saez et à ce 5 avril dernier où sa tournée du manifeste l’a conduit jusqu’à Dijon, la ville où il a passé une partie de son existence, lorsqu’il était tout jeune mais déjà pas si con.

Tournée du manifeste qui  nous a valu presque 4 heures de concert qui ré-insufflaient un peu d’espoir face au désarroi dans lequel nous plongeait depuis des semaines une campagne grand-guignolesque en vue d’élire un représentant digne de toutes les filles et tous les fils de France.

> Lettre apolitique

> Jeune et con… (et son histoire)

> J’veux qu’on baise sur ma tombe

« J’aurais aimé t’aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Et que c’est beau d’aimer
J’aurais aimé t’écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c’est plus fort que moi
Tu vois je n’y peux rien
Ce monde n’est pas pour moi
Ce monde n’est pas le mien… »

Un article de Betty sur Muzik Please qui résume assez bien cette soirée : > à lire

Et rappel… en attendant les résultats de ce soir…
> Fils de France

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En Corée encore ! Beaune – 29 mars au 2 avril 2017

Mardi, avril 11th, 2017

Préambule : si vous projetez d’aller voir certains de ces films et voulez garder toute la surprise, ne regardez pas les bandes-annonces !

Un festival du film policier moyen cette année à Beaune, côté compétition tout du moins…
Je retiendrai quand même :

Message from the King de Fabrice de Welz :
Jacob-unchained… de vélo s’octroie un petit voyage aller(-retour ?) de Cape Town à Los Angeles pour venir au secours de sa sœur qui a maille à partir avec quelques méchants du coin…
> la bande annonce

War on everyone de John Michael McDonagh :
Les Heckel et Jeckel de la police du  Nouveau Mexique mènent l’enquête…
C’est pas trop raffiné dans l’humour, c’est pas du Tarantino… mais ça m’a bien fait marrer quand même !
> la bande-annonce

Des choses sympas en « sang neuf » qui proposait une sélection de films plus attrayants que j’ai privilégiée :

Mean dreams de Nathan Morlando :
L’occasion de revoir Bill Paxton décédé il y a moins de 2 mois dans un de ses derniers rôles. Il nous fout autant la trouille qu’aux deux ados du film qu’il terrifie au point de les obliger à prendre la route afin d’échapper à sa violence pathologique. Il y a plus de Roméo & Juliette que de Bonnie & Clyde dans ces 2 jeunes gens innocents confrontés à la dure réalité de la corruption et de la suspicion de leurs aînés.
Film déjà présent aux festivals de Cannes et de Deauville.
> la bande-annonce

Killing ground de Damien Power :
Encore un film qui vous fait passer l’envie d’aller camper en Australie ! Moins effrayant qu’un Wolf Creek… mais quand même, ça fait froid dans le dos !
> la bande-annonce

Old stone de Johnny Ma :
Un chauffeur de taxi en Chine renverse accidentellement un homme sur un scooter et conduit la victime sans attendre l’arrivée des secours à l’hôpital. Du coup les assurances refusent de prendre en charge le sinistre et notre pauvre chauffeur se retrouve à payer les frais d’hospitalisation du comateux qui s’obstine à survivre…
> la bande-annonce

Les vraies bonnes surprises sont plutôt venues des films hors-compétition où j’ai pu voir en avant-première 2 films emballants qui sortiront le 3 mai :

Get out de Jordan Peele :
Devine qui vient dîner ? Rose est blanche, Chris est noir et au bout de 4 mois de parfait amour, la jeune femme décide de présenter l’heureux élu de son cœur à sa famille. Le père est fan d’Obama, la mère psy pratiquant l’hypnose est des plus accueillantes et se propose de lui faire passer sa dépendance à la cigarette… Alors pourquoi ce week-end qui démarrait plutôt bien va partir en cacahuète ? Du suspens, de l’humour, des personnages, les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment !
> la bande-annonce

Tunnel de Kim Seong-Hun :
Quand un tunnel s’écroule complètement juste au moment où vous passez dessous, il vaut mieux avoir un peu d’eau en réserve et un petit truc à grignoter sur le siège arrière parce-que les secours peuvent mettre un peu de temps à arriver ! Mais comme en Corée on peut avoir de l’humour dans l’adversité et que les batteries de voiture tiennent un max, tout n’est peut-être pas perdu même si le sauvetage s’annonce difficile… quoique…
> la bande-annonce

La Corée encore pour l’autre événement digne d’intérêt de cette édition : la venue de Park Chan-Wook !


Le réalisateur coréen était présent pour un hommage qui lui était rendu et une « leçon de cinéma » à laquelle j’ai assistée avec délectation, juste après avoir visionné Thirst, ceci est mon sang (2009), son film de vampire… bien à lui… projeté avec plusieurs autres de ses films dans le cadre du festival à l’occasion de la présence de « Maître Park ». (J’avais revu Old boy juste avant le festival, histoire de me remettre dans le bain… de sang !).
Son calme et son sourire ainsi que sa façon de s’exprimer tout en douceur tranchent avec la violence et la passion qui  animent ses œuvres et à l’écouter parler de l’histoire de la Corée et de son éducation… catholique… ses films prennent encore une dimension supplémentaire.
J’ai également profité de la re-projection pendant ce festival du Memories of murder (2003), film de son compatriote Bong Joon-Ho dont il a produit en 2013 l’efficace Snowpiercer, le transperceneige.

Bref, si les films scandinaves manquaient à l’appel cette année, la Corée nous a fait passer de bons moments… hors compétition…

> Le palmarès de cette année
(qui ne correspondait pas au mien… mais bon….)

> Le jury

> Le jury sang neuf

♥♥♥ Le bonus : un membre du jury sang neuf qu’il m’a fait particulièrement plaisir de cotoyer… de loin… pendant les quelques séances passées dans la même salle de projection, celle dont les chansons font partie depuis 25 ans de la BO de ma vie…

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Songe d’une nuit d’automne – 24 octobre 2016

Dimanche, novembre 6th, 2016

Ce 24 octobre la Maroquinerie avait des allures de Norwegian Wood, et quand la voix d’Aurora a commencé à lancer ses notes envoûtantes il était trop tard pour échapper à l’enchantement. De toute façon, aucune des personnes présentes n’avait envie de quitter cette bulle de poésie et de magie nordique.

© Cédric Oberlin

On pourrait la croire sortie d’un conte du Livres des bêtes enchantées et qu’une des illustrations d’Adrienne Ségur a pris vie… Quoi qu’il en soit, elle ne peut qu’être le fruit d’un merveilleux sortilège : c’est impossible d’avoir autant de talent à 20 ans sans une intervention surnaturelle…

> Runaway – Live 24/10/2016

> Animal Soul – Live 24/10/2016

> I went too far – Le Clip

Et parce-qu’il est trop beau :
> Runaway – Le clip

En tout cas voilà, j’ai comblé ma frustration de cet été (voir ici) !

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Domaine de St Cloud – 26,27 et 28 août 2016

Dimanche, septembre 18th, 2016

Ah ! Quelle belle fin d’été encore cette année aux portes de la capitale !
Qu’est-ce-qu’on était bien, affalés sur notre couverture, à l’ombre des arbres de ce beau domaine de Saint Cloud, un verre de cidre frais à la main, une barre de Granola aux bonnes graisses de palme dans l’autre (ben en même temps elles étaient distribuées gracieusement et généreusement… et j’ai fait une cure détox juste avant, alors…).
Mais le meilleur c’est ce qu’on a dans les oreilles :

Des valeurs sûres, qui nous ont fait prendre les billets pour ces 3 jours comme Two Door Cinema Club, Massive Attack, Iggy Pop ou Foals qui furent à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux.

Des groupes qui faisaient du bruit et qui assuraient le show comme Wolfmother, Bring Me The Horizon ou mes préférés : les suédois de Royal Republic.

Des prestations fun et sympas comme celles de Caravan Palace, Bastille, The strumbellasPapooz, Edward Sharpe & The Magic Zeros, Bibi Bourelly ou Little Simz.

Mais les révélations de ce Rock en Seine de cette année pour moi viennent : de Californie, avec Anderson Paak, et de Scandinavie, encore, avec les suédois de Miike Snow et la toute jeune et surprenante norvégienne Aurora que je n’ai vue que pour ses 3 derniers titres (elle était programmée  en même temps qu’Iggy Pop), mais je vais vite combler la frustration ressentie dès le 24 octobre prochain à la Maroquinerie !

© Stars are underground

> Two Door Cinema Club – Full concert

> Foals – Spanish Sahara

> Iggy Pop – The passenger

> Massive Attack – Angel

> Anderson Paak – Come down

> Miike Snow – Black & Blue

> Aurora – Runaway

Et tiens, tellement que j’ai pas été emballée, j’en oubliais de citer The Last Shadow puppets dont l’affiche Rock’Art était plutôt réussie en revanche, tout comme celle des Casseurs Flowters qui ont eux bien assuré le temps des quelques morceaux que j’ai pu entendre !

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« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent à l’heure où j’me couche » chantent Orelsan et Gringe… Ça ça interpelle…

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Where is Brian ???

Jeudi, juillet 14th, 2016

Brian is in the – kitsch – ville de Beaune.

Enfin, il y était… du 30 mars au 03 avril, lors du 8ème festival international du film policier (oui, je sais, c’était il y a plus de 3 mois… j’ai été, on va dire un peu surbookée après ça… et un peu feignante je dois avouer aussi…).

Seul invité valant le déplacement cette année – encore pauvre en têtes d’affiches à renommée internationale, ça commence à devenir une mauvaise habitude depuis 2 ans – Brian De Palma a prouvé, si tant est qu’il a quelque chose à prouver, qu’il était un vrai cinéphile : vous pouviez apercevoir son ombre se faufilant dès que la lumière s’éteignait dans les petites salles du festival pour visionner un film projeté en fin de soirée. Il a également donné une « leçon de cinéma » qui fut (à ce qu’on m’a dit, je n’ai malheureusement pas pu y assister) fort intéressante.

Les jurys n’étant pas spécialement fun non plus cette année, j’ai pu me concentrer entièrement sur la sélection et je dois dire que je n’ai pas visionné un seul film qui ne vaille la peine d’être vu (le bouche à oreille dans les files d’attente m’a permis d’échapper aux mauvaises surprises).
Soit 14 films en 4 jours. Bonne moyenne. Mes préférés :

En compétition :
- Man on high heals de Jang Jin : un policier dur-à-cuire et intraitable rêve de devenir une femme… tandis que son côté masculin décoiffe, sa partie féminine se recoiffe… avec un sujet aussi casse-gueule, on aurait pu s’attendre au pire, mais les coréens sont très forts et ce film était très réjouissant (il a d’ailleurs raflé le Grand prix et le Prix de la critique)
> bande annonce

- Desierto de Jonas Cuaron (fils d’Alfonso et scénariste sur Gravity) : comment ressentir l’oppression d’un huis clos dans l’immensité du désert où, sous un soleil (et également sous une pluie) de plomb, Jeffrey Dean Morgan les pète (les plombs) et nous prouve que contre toute attente – ben oui, on se rappelle tou(te)s avec émotion de son personnage de Denny Duquette dans une des premières saisons de Grey’s anatomy - son rôle du méchant Negan dans la saison 6 de Walking Dead ne sera pas usurpé, Gael Garcia Bernal peut en attester ! (Prix spécial du jury, ex-aequo avec Diamant noir d’Arthur Harari )
> bande annnonce

- Very Big Shot de Mir-Jean Bou Chaaya : là aussi, merci le bouche à oreille car au départ le pitch n’avait rien d’exaltant mais ce film libanais est plutôt cocasse et part sans prévenir dans une direction complètement inattendue, à ne pas rater donc
> bande annonce

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Catégorie « Sang neuf » :
- Les Ardennes de Robin Pront : un petit côté frères Coen à la sauce belge avec des personnages avec des vraies tronches (Prix du Jury Sang Neuf évidemment)
> bande annonce

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Hors-compétition :
- Green Room de Jeremy Saulnier : quand une bande de punk-rockers plutôt sympas se fait coincer dans un repère de skinheads bien fascisants aux chiens inquiétants, la mayonnaise n’a rien de nouveau mais elle prend bien et la tension est maintenue jusqu’à la fin. Par le réalisateur du très bon Blue Ruin qui était déjà à Beaune en 2014
> bande annonce

- Cop Car de Jon Watts : Kevin Bacon est vraiment bon dans les rôles de méchants, ça roule et les 2 gamins qui lui font face en ont sous le pied
> bande annonce

Toujours hors compétition, les nordiques n’étaient pas en reste cette année encore : Hevn du norvégien Kjersti Steinsbo, au scénario assez traditionnel, était filmé dans un décor naturel magnifique et le 3ème volet des enquêtes du département V, Délivrance, réalisé par Hans Petter Moland (qui nous avait régalé à Beaune il y a 2 ans avec le génial In order of disappearance) était efficace, même si je suis toujours un peu déçue par rapport aux bouquins du danois Jussi Adler-Olsen bien plus étoffés évidemment (les personnages principaux du film sont en revanche bien trouvés et plutôt fidèles à leur modèles).
> bande annonce Hevn
> bande annonce Délivrance

Vivement l’année prochaine !

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Radiohead au Zénith de Paris – 24 mai 2016

Dimanche, mai 29th, 2016

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Extrait de ma To-Do-List-avant-ma-déchéance-programmée :
• Voir Radiohead sur scène alors ça c’est fait !

Pas un brin de déception après une si longue attente, si ce n’est toutes ces chansons qu’on aurait voulu qu’ils jouent… C’est le problème avec ces artistes qui perdurent et qui ont déjà tant d’albums à leur actif…

Je partais déjà confiante puisqu’à la lecture du résumé de ce qu’ils avaient offert la veille au même endroit, je savais qu’entre bon nombre des chansons du nouvel album (A moon shaped pool que je n’avais pas eu l’occasion d’écouter avant mais sur lequel je vais me précipiter le 17 juin vu le ressenti à la première écoute pendant ce concert) nous aurions droit à quelques morceaux d’anthologie. J’ai vite compris que la setlist serait différente cependant et que No surprises et Creep ne seraient pas reprises durant cette soirée mais les premiers frissons sont arrivés sur les morceaux de guitare de Talk show host et quand nous avons eu droit à 2+2=5 enchainé avec There there, il n’y avait plus rien à envier au show de la veille. Lorqu’est arrivé le moment du 2ème rappel je me suis dit que nous n’allions pas avoir Creep mais qu’un petit Karma police pourrait bien arriver… Et devinez sur quoi ils ont fini ?

Alors que dire d’autre sinon que Jonny Greenwood sur sa guitare n’est à nul autre semblable et que Thom Yorke… les mots me manquent… He’s so fucking special… Je vous ai déjà dit que j’étais littéralement fascinée ? Oui je vous l’ai déjà dit >voir

Au fait, j’ai rajouté une ligne sur ma To-Do-List :
• revoir Radiohead sur scène

> Talk show host (petit rappel parce-que dans le film on n’entend que le gimmick de guitare : Romeo+Juliette)

© Nadav Kander

> 2+2=5 et There there
> Karma police

Et parce-que quand même j’ai la haine de ne pas y avoir eu droit !!!
> Creep le 23/05

♣♣♣ Le petit bonus de la soirée en sortant du Zénith : une rencontre improbable et des échanges sur le concert, Travis, le côte de Nuits ou le Port Ellen avec deux batraciens dont l’un couronné d’une casquette et présentant quelques symptômes princeogènes… Je n’ai cependant pas pris le risque d’attendre une éventuelle métamorphose !

For a minute there, I lost  myself, I lost myself…

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Concerts hivernaux – janvier et février 2016

Jeudi, mars 17th, 2016

Summertime in January : TAME IMPALA – 31/01/2016

© Rozette Rago

Il manquait juste le coucher de soleil qui avait servi de toile de fond à leur concert de cet été pour Rock en Seine - voir article ici
Kevin Parker et ses camarades de scène ont encore contribué un peu plus à l’ouverture de nos chakras…
L’apesanteur a enfin pris le dessus sur l’inéluctable gravité !!!

> Intro + Let it happen
> The moment

> Le clip déjanté : The less I know the better

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Winter is coming : MASSIVE ATTACK – 27/02/2016


Là, même si leur musique commence à nous drainer vers les confins d’un monde parallèle, les inquiétants chiffres et les images sur les migrants, la guerre en Syrie et les multinationales qui défilent sur le mur d’écrans derrière les musiciens nous ramènent vers des considérations bien terre à terre… Bon, voilà, c’est Massive Attack et son militantisme de toujours, et on a Horace Andy et Martina Topley-Bird en guest sur plusieurs morceaux… y’en a qui trouvent à redire ? (à noter, j’y étais le 27 soit le soir sans bugs…).

> Unfinished sympathy
> Paradise circus
> Future proof

> Le clip déjanté : Voodoo in my blood (avec Rosamund Pike)

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Simply blue blanc Red – 17 novembre 2015

Dimanche, novembre 22nd, 2015

4 jours après la démonstration (ô combien inutile) par d’anciens petits délinquants, devenus de grands exterminateurs, des défaillances dans la connexion de leurs neuroblastes, ma colère s’est apaisée 2 heures durant grâce à Mick Hucknall et sa bande mardi soir.


Une déferlante d’énergie positive a submergé la légère tension que l’on pouvait sentir au départ dans ce Zénith de Paris (qui faisait pourtant quasiment salle comble) pour gagner ensuite, et le public, et les artistes !
Exactement ce dont toutes les personnes présentes avaient besoin et on l’a bien ressenti :

It’s only love doing its thing baby
It’s only love that you’re feeling
It’s only love doing its thing baby
It’s only love that you’re giving
> voir l’extrait live

> Your mirror

> Sunrise (celle avec le sample de Hall & Oates… Big love !!!)

> Money’s too tight to mention

> Do the right thing

© extrait photo Vince Barker

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Concerts d’octobre

Dimanche, novembre 1st, 2015

Deux valeurs sûres dans des petites salles sympathiques :
Tom McRae le 03 au Trabendo et Archive le 22 à la Vapeur
(afin d’éviter les répétitions, pour les articles sur les concerts précédents auxquels j’ai assisté : voir ici pour Tom et et pour Archive)
et une belle découverte en concert en appartement à Dijon :
Rozi Plain le 12 en savoir plus
Trois concerts d’octobre qui nous ont permis d’apprécier leurs nouveaux albums en live.

Alors plutôt que de vous répéter combien c’était bien et combien ça fait plaisir de les revoir à chaque fois, voici en sons et en images ce que ça donnait :

Filmé au Trabendo le 03/10
> Tom – A&B Song
> Tom encore – End of the world news

Filmés dans des endroits différents mais c’est tout comme :
> Archive – End of our days
> Archive toujours – Kid corner / You make me feel

> Rozi – Friend city
> Rozi en clip – Jogalong (et non pas Rocky en slip – Jogging long…)

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Domaine de St Cloud – 29 et 30 août 2015

Mardi, septembre 1st, 2015

Ces 2 jours au Domaine de St Cloud se sont substitués cette année à mon traditionnel dernier week-end d’août au Domaine de Chalain.
Profitant de mon nouveau pied à terre parisien (enfin c’est pas vraiment le mien mais vu que je règle le loyer et autres charges, je crois pouvoir m’octroyer quelques petits squats ponctuels ;-) ), j’ai passé 2 jours sous un magnifique soleil de fin d’été au festival Rock en Seine.
Faisant l’impasse sur la journée de vendredi qui m’a vue occupée à d’autres tâches moins festives, je me suis concentrée sur les artistes qui se sont exprimés samedi et dimanche.

Samedi 29/08 :
Raté : Balthazar, si j’avais su, je me serais pressée un peu, les 2 dernières chansons que j’ai pu voir laissaient penser que le reste avait dû être sympa aussi…
Découvert : Ben Howard, catégorie chanteur anglais à la guitare mélodique comme j’aime…
Vu, revu mais toujours aussi bons : Stereophonics, quel bonheur ce rock gallois qui roule et Kelly Jones toujours aussi sexy !
Vu, revu mais impossible de faire l’impasse sur ce monument de nostalgie : Etienne Etienne Etienne ! A la sortie de son 1er album j’étais au bord de la scène pour sa première venue au « Familia » à Dijon, même si j’étais tentée par Glass Animals qui passaient à la même heure, je ne pouvais pas laisser Daho down !
Attendu avec impatience : mais un son insupportable de basses qui couvrait tout le reste… trop la haine pour Years & Years ! Surtout qu’à côté de ça on était super bien placées et que Olly Alexander a l’aura et la voix qu’il faut pour assurer le show… et qu’on a découvert en se déplaçant sur le côté de la scène à la dernière chanson que de là le son était très bien…
Aperçus : Pete Doherty tout bouffi avec les Libertines et un peu plus loin Shamir, mais pas eu le temps de bien apprécier, il ne fallait pas louper le dernier métro !

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Dimanche 30/08 :
Pas loupé : Last Train et leur rock énergique, jeune et punchy, y’a du BRMC dans l’air !
Survolé : Jungle, j’avoue j’ai eu un petit coup de claustro d’un coup au milieu de la foule en plein après-midi surchauffé et pas emballée plus que ça j’ai préféré m’éloigner chercher un grand cidre bien frais ! Et glou et glou…
Découvert et aussitôt adulé : Tame Impala, embarquée tout à coup dans un univers parallèle alors que le soleil se couchait sur Paris… Voir l’article de Francetvinfo qui résume bien ce moment volé à la pesanteur ! En tout cas je sais où je serai le 31 janvier prochain !

Enchainé avec bonheur : Alt-J, la voix et les sonorités de ces anglais m’ont encore plus touchée en live que sur les albums.

Et nul besoin de les présenter, source d’extase musical depuis des années : The Chemical Brothers ont fait péter les barrières de l’inhibition des plus coincés durant la dernière heure et demie du Festival. Hey girls. Hey boys. Superstar DJs. There we go !!!!!

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Nota :  désolée, je n’ai pas noté le nom des auteurs des affiches présentées sur cette page et qui faisaient partie de l’expo installée sur le site mais vous pourrez les retrouver sur rockenseine.com au rayon Rock’art ainsi que des extraits des lives ou même les concerts complets (Stereophonics,  Ben Howard ou Last train par exemple)

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