jeudi, novembre 21, 2024 10:12

Archive for the ‘Que le spectacle commence’ Category

Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #4 – Rockin’1000

Samedi, mai 28th, 2022

Quatrième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

50000 enfants du rock étaient réunis au Stade de France ce 14 mai 2022 pour la 2ème édition française du Rockin’1000 :
plus de 1000 musiciens, batteurs, guitaristes, bassistes, claviers et bien sûr chanteurs, avec leurs instruments, qui investissent la pelouse du stade et qui jouent pendant 2 heures des standards du rock.

Philippe - à la – Manoeuvre a fait rentrer les musiciens (rien que d’entendre sa voix j’ai 40 ans de moins, c’est un samedi soir aussi, il est déjà tard, je suis devant la télé de la maison familiale, sur Antenne 2, et voilà que démarre le générique de Sex Machine !), il reviendra quelques morceaux plus tard, précédé du son vrombissant d’une Harley dont il descendra pour présenter Born to be wild, un des grands moments de la soirée !

Il y en aura d’autres comme Space Oddity, avec toutes les lumières qui s’allument tout à coup dans les gradins, ou Under Pressure, et sa chanteuse soliste qui a bien assuré (mais dont le nom n’a même pas été cité en revanche…) ou Sympathy for the Devil ou Lithium ou Seven Nation Army (avec le gimmick repris par tous dans le métro à la sortie) ou… bref je ne vais pas vous passer toute la setlist !

> petit résumé

Richard Kolinka passera le temps de faire son show avec ses baguettes comme au bon vieux temps de Téléphone et de jouer Un autre monde, Matthieu Chedid sera aussi de la partie le temps de 4 morceaux (bon je ne suis pas fan, c’est pas la partie que j’ai préférée…).

L’instigateur du concept, l’italien Fabio Zaffagnini a lancé My hero, le morceau des Foo Fighters, sur sa guitare sèche, morceau joué en hommage à Taylor Hawkings, le batteur du groupe récemment disparu. Rien d’étonnant puisqu’il avait lancé le concept en réunissant 1000 musiciens en 2015 pour jouer Learn to fly, des Foo Fighters justement, pour faire venir le groupe dans sa petite ville d’Italie.

Alors d’aucuns disent que c’est la plus grande arnaque du rock, moi je dis que quand le public s’éclate en ne déboursant que 29€ ou 39€, que les musiciens s’éclatent (ils connaissent les conditions financières dès le départ) et qu’une telle énergie se dégage, l’arnaque serait de faire croire qu’il n’est pas possible d’organiser un tel évènement !

!!! Rock’n'roll will never die !!!


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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #3 – Alain Souchon

Mardi, mai 3rd, 2022

Troisième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

En attendant sa venue, pendant plus de 2 ans de reports successifs, je fredonnai à la moindre occasion une de ses chansons, puisqu’il y a toujours des mots de Souchon qui seront appropriés dans moultes circonstances.
J’ai particulièrement chanté Belle-Île en mer (quoi ? C’est Voulzy… oui… mais qui a écrit les paroles !), le marin et le Bagad de Lann Bihoué lors de mon rail-trip de Paimpol à Biarritz en septembre 2020.
En septembre dernier, j’ai chanté les âmes fifties sur la plage du Crotoy et j’ai chanté un baiser sur la plage de Malo Bray-Dunes lors de mon périple sur ces magnifiques plages du nord (j’ai d’ailleurs rechanté le Bagad de Lann Bihoué en rentrant de ce voyage lors de mon étape à Bruxelles quand mes pérégrinations dans les rues de la ville m’ont amenée par hasard devant la maison Béjart… comprenne qui pourra…).

L’émotion était donc d’autant plus vive ce 9 avril au Zénith de Dijon, où pendant 2 heures, avec le Papoum à mes côtés, c’était presque nous, c’était presqu’hier, quand nous sautions en l’air comme des cabris dans la fosse du palais des sports, sous le regard complaisant de mon père, avec presque le même Souchon sur la scène.

> la belle version du Marin avec ses fils

> Presque – toujours avec ses fils – au Zénith de Lille…

et pour mémoire ici, mon petit billet posté lors de sa venue en 2009.. déjà…

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #2 – Francis Cabrel

Jeudi, novembre 11th, 2021

Deuxième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

Can there be breaks in the chaos sometimes… Cette supplique fixée à jamais sur mon épaule tattoo a trouvé, une nouvelle fois, réponse ce lundi 8 novembre au zénith de Dijon où Francis Cabrel nous a offert un break de poésie et de nostalgie fortifiante.

S’il y en a bien un qui mérite le surnom de troubadour c’est lui. D’ailleurs c’est comme ça que se présente sa nouvelle tournée :

Avec des anciennes chansons réorchestrées pour mieux s’intégrer à l’atmosphère de son nouvel album, À l’aube revenant (superbe), avec sur scène une contrebasse, un accordéon ou un bandonéon, une batterie aux rythmes plus jazz/blues, voire un piano, et 3 choristes féminines dont les voix ont apporté beaucoup à l’ambiance chaleureuse de ce concert.

La chorale que le public a spontanément mise en place depuis tous les recoins de la salle dès les premiers accords sur Petite Marie a fini de démontrer que ses chansons sont toujours dans nos têtes depuis toutes ces années et qu’elles y ont même gagné encore en émotion ce soir-là.

Et si notre troubadour d’Astaffort est toujours discret et réservé, il réussit là à établir un contact avec ses admirateurs, chose qui m’avait manquée la seule et unique autre fois où j’étais allée l’applaudir sur scène… il y a quelques décennies… et m’avait finalement fait préférer l’écoute de ses albums chez moi plutôt que de retourner le voir en concert.

Presque 2 ans de vie plus ou moins confinée et sans concerts ont eu raison cette fois de mes réticences et je ne regrette pas mon choix !

> le live des bougies fondues à France Bleu qui reflète bien l’ambiance des concerts.

> les chevaliers cathares quasiment telle qu’il nous l’a chantée, seul avec sa guitare, cerise sur le gâteau, juste avant de quitter la scène lundi avec élégance.

« Je m’abimais les yeux sous la voûte céleste
Savoir où sont marquées les heures qu’il me reste
Et chercher pour demain ce qu’il y a de prévu, la poésie
Comme des vérités je n’en trouvais aucune
Sur le grand canapé allongé sous la lune
J’ai cherché dans les bougies fondues
La poésie où y’en a jamais eu »

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #1 – Jean-Louis Aubert

Mercredi, novembre 3rd, 2021

Premier épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

Entendons nous, soupe au sens le plus noble du terme, celui de la soupe qui m’a fait grandir, qui a alimenté ma culture – d’aucuns diraient sous-culture – en tout cas c’est ce qui a accompagné mes années d’ado (et de post-ado), m’a permis de mettre des mots précis sur les idées claires dans ma tête mais plus confuses dans leur expression verbale, et ce qui a évité aux ruminations stériles d’occuper tout l’espace en les expulsant à grand renfort de guitares plus ou moins timbrées, de lignes de basses entêtantes, de cymbales explosives ou de grosses caisses percutantes. C’était aussi une voix familière que je pouvais retrouver dès que l’envie ou le besoin se faisait sentir, fidèle et indéfectible soutien !

Premier concert auquel j’assistais depuis… 21 mois ! Butin de perles !!! Rien que pour ça, ça s’annonçait comme une soirée de fête ce 30 octobre au Zénith de Dijon et ça compensait le doute que j’avais, il faut quand même bien l’avouer, de voir Jean-Louis Aubert tout seul sur scène avec une guitare dans ce OLO Tour.

Et bien finalement, aidé par son « dragon » et les prouesses techniques qui lui permettaient de passer instantanément d’un son de guitare sèche à un son de guitare électrique avec le même instrument et de s’auto-accompagner musicalement et visuellement, notre Jean-Louis nous a fait passer plus de 2h30 formidables. Qu’il joue les tubes de ses albums solo et qu’il reprenne des morceaux de Téléphone avec une belle énergie ou qu’il distille la poésie de Rimbaud, Houellebecq, Barbara et bien sûr la sienne, dans des ballades acoustiques pleines d’émotion, il nous fait généreusement traverser le temps et nous rappelle qu’il est notre pote depuis 44 ans et que s’il continue à nous faire des albums comme son dernier en date, Refuge, on continuera à le suivre où qu’il aille.

Allez un petit tour à New York avec lui, en passant par Dijon… ou Le Mans… c’est tout aussi bien  > à voir ici

(Et maintenant que je commence à jouer ma 3ème boule de flipper, en espérant une dernière petite gratuite, la soupe est toujours aussi bonne ;-) )

Bon, je vous l’avais déjà fait en 2013 le coup des vieux singes > voir ici mais ces vieux proverbes pleins de bon sens, même énoncés dans le désordre, se vérifient d’autant plus quand on prend soit même de l’âge :-D

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My Geisha – 1962

Dimanche, novembre 29th, 2020

Je me suis toujours demandée pourquoi j’avais depuis longtemps été attirée par tout ce qui avait trait à la décoration japonaise, aux maisons de thé, aux cloisons en papier washi, aux estampes et aux kimonos de soie alors que rien dans mon entourage ne m’avait prédisposée à la tradition nipponne.

Et puis, il n’y pas si longtemps, je ne sais plus par quelle association d’idées, m’était revenu en tête un film vu à la télé dans mon enfance, avec une scène en particulier d’un homme américain brun… ou anglais… et d’une geisha évoluant sur fond de cloison Shoji… J’avais alors tenté quelques vaines recherches sur le net et puis j’avais remisé ça dans un coin de ma mémoire quand il y a quelques semaines, lors d’un heureux coup de zapette, je tombe sur un film qui commençait sur Paramount Channel  :

Et voilà, c’était ça !!! My Geisha, film de 1962 de Jack Cardiff, avec non pas un acteur anglo-saxon mais Yves Montand, la geisha en question étant Shirley McLaine et le drame de mes souvenirs étant en fait une bonne comédie américaine ! A ma décharge, il faut quand même préciser qu’il y est raconté l’histoire d’un réalisateur français marié à une actrice américaine et vivant donc aux Etats Unis, qui part au pays du soleil levant tourner Madame Butterfly (pas franchement l’opéra le plus comique).

> La bande annonce originale

> Bande annonce sur un bel di vedremo (par Maria Callas)

Ceci explique peut-être aussi pourquoi, moi qui n’ai aucune culture en matière d’opéra, je suis sensible celui-ci… à moins là que ce ne soit dû à la version de Malcom McLaren ;-) >à voir (et surtout écouter) ici

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Festival international du film policier de Beaune – du 3 au 7 avril 2019

Mardi, avril 7th, 2020

Et voilà, comme annoncé précédemment (voir ici), je mets à profit ces moments de confinements pour mettre ce blog à jour !

Donc, l’événement manquant majeur dans mes posts c’est ce festival de l’année dernière, 11ème du nom, qui nous avait pourtant offert de bons moments dans les salles obscures de la sous-préfecture Côte-d’Orienne !

Avec Benoit Jacquot en président du jury des films en Compétition. Jury comprenant entre autres François Civil (que je venais de remarquer dans le très bon Chant du loup quelques semaines avant) et Tonie Marshall (moins d’un an avant qu’elle ne nous quitte pour un monde sûrement meilleur).
Samuel Benchetrit présidait, lui, celui de la compétition Sang Neuf.

Ce que j’en ai retenu, en vrac (bande-annonce en cliquant sur l’affiche) :

NEVADA
de Laure De Clermont-Tonnerre
Sang neuf
Le cheval et le prisonnier
ou
Le cheval qui murmurait à l’oreille des hommes

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BANCO
de Koldo Serra
Hors-compétition
Braquage à l’espagnole

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BLUEBIRD
de Jérémie Guez
Hors compétition
Léon… de Bruxelles

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THE OPERATIVE
de Yuval Adler
Hors compétition
Homeland, saison inédite

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DRAGGED ACROSS CONCRETE
de S. Craig Zahler
Prix Sang neuf
(je valide !!!)

L’arme fatale, épisode final

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ALPHA- THE RIGHT TO KILL
de Brillante Mendoza
Compétition – Prix du jury
(ex-aequo avec Piranhas de de Claudio Giovannesi, pas vu…)

Il y a quelque chose de pourri sur les trottoirs… et dans la police de Manille

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EL REINO
de Rodrigo Sorogoyen
Compétition – Prix de la critique
Magouilles ibériques

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DUELLES
de Olivier Masset-Depasse
Sang neuf
Desperate Housewives des 60′s une fois

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SAVAGE
de Cui Siwei
Compétition
Moins drôle que Fargo mais tout aussi enneigé

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FACTORY
de Yuri Bykov
Compétition
Nid de guêpes chez les russes

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LES OISEAUX DE PASSAGE
de Ciro Guerra, Cristina Gallego
Compétition – Prix spécial police
Cartelmania, les origines
ou
Danse avec les fumeurs de joints

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FACE A LA NUIT
de Wi-ding Ho
Compétition – Grand prix
(Je valide !!!)
Triptyque à rebours

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Celui là j’ose à peine le mettre tellement rien que l’affiche me répugne… Pendant tout le film je me suis demandé pourquoi Fatih Akin (à qui le festival rendait hommage) s’était lancé dans cette histoire insensée, ne comprenant pas comment on pouvait imaginer de telles ignominies avec de telles caricatures de paumés… jusqu’à ce que je comprenne avec le générique de fin diffusant des photos des vrais protagonistes – tellement ressemblants aux acteurs du film (à moins que ce ne soit l’inverse) – de cette histoire vraie de Fritz Honka dans le Hamburg des 70′s, que la réalité n’a pas de limite dans ses abominations (et encore heureux qu’on n’ait pas les odeurs qui vont avec au ciné)…

GOLDEN GLOVE
de Fatih Akin
Hors compétition
Un psychopathe chez les Deschiens

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On va finir sur ce film de de Nicolas Winding Refn (le festival lui rendait également hommage en 2019) sorti en 2010 – avec le superbe Mads Mikkelsen – que je n’avais jamais vu et que j’ai eu plaisir à découvrir sur grand écran !

LE GUERRIER SILENCIEUX, VALHALLA RISING
de Nicolas Winding Refn
Hommage à NWR
Patience et longueur de temps… vont parfois bien avec force et rage

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Festival international du film policier de Beaune 2020

Jeudi, avril 2nd, 2020

L’invité d’horreur d’honneur de cette édition 2020 aura été le CoronaVirus

Programmé du 1er au 5 avril, la liste des autres invités n’aura même pas eu le temps d’être dévoilée que stars et public étaient priés de rester confinés chez eux devant des écrans beaucoup moins grands.

Michel Hazanavicius qui devait présider l’événement n’aura pas eu le plaisir de choisir le polar de l’année avec son jury, un gagnant étant déjà tout désigné :
« Covid-19 : contagion express » réalisé en un temps record avec un nombre impressionnant de figurants.
La bande-annonce présentée au public français fin janvier ne présageait pourtant pas un rythme effréné et n’avait pas suscité un engouement excessif parmi les spectateurs.
Pâle remake de la version chinoise sortie fin 2019, elle-même copie à peine masquée (mauvais gag…) de moult productions politico-catastropho-pandémio-complotistes en vogue ces dernières années, que l’on pensait plus réservée au public asiatique, la version française nous tient finalement plus (ou moins suivant la virulence des symptômes… re-mauvais gag…) en haleine que ce que l’on aurait pu imaginer avec le teaser.

Initialement prévu en version plus courte, c’est finalement la version longue qui a été retenue avec diffusion sous format série pour petit écran.
Moins glamour que Grey’s Anatomy, plus cynique que Dr House et beaucoup moins drôle que Scrubs, les épisodes sont écrits au jour le jour par des scénaristes morbides et mal inspirés qui n’ont à priori aucune idée de comment ça va finir… Covid-19 : contagion express pourrait donc s’inviter encore un bon moment dans notre quotidien et pourrir nos velléités de sortie pour quelques semaines supplémentaires… Espérons seulement qu’il n’y aura pas de saison 2 !

♦♦♦Nota : Always look on the bright side of life ! Le confinement stimule la créativité et devrait me dégager un peu de temps pour faire – enfin – le résumé de l’édition 2019 du festival ♦♦♦

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Le cas Philippe K. – La Vapeur – 16 janvier 2020

Dimanche, février 9th, 2020

Katherine débarque et voilà que nos esgourdes s’esbaudissent, que nos calots s’encanaillent, que notre bouche chope la banane, ouvrant nos narines afin de mieux faire circuler l’énergie curative distillée depuis la scène par ce drôle de personnage en pyjama et boa à plumes, et là, j’aime à penser que j’ai 7 trous dans la tête !

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J’aime être stone avec Philippe Katerine sans avoir à prendre un quelconque psychotrope… C’que c’est bien la converse avec lui et  c’que c’est bien d’écouter ses Confessions, sorties en novembre 2019, en boucle !

Bref j’adoooooore !!!

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Extraits de ces confessions  avec quelques statistiques pour commencer :
> 88% + Blond + Bonhommes

Et puis allez on se refait une petite banane tout nus sur la plage ?
> juste ici !

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Rattrapage 2019

Mardi, janvier 14th, 2020

Pas eu/pris le temps d’en parler en fin d’année et pourtant ces concerts, célébrant le rock français, du dernier trimestre 2019 valait la peine qu’on leur consacre quelques lignes !

Lys + Steve Hewitt
L’écrin – Talant – 4 octobre

La tournée qui célébrait les 10 ans du groupe breton avec le batteur de Placebo aux baguettes, les a menés jusqu’à cette nouvelle salle à proximité de Dijon.
Des gradins clairsemés… Dommage pour ceux qui ont loupé cette soirée aux bonnes consonances de rock qui aurait mérité une salle comble…
Preuves à l’appui : l’intégral du concert qu’ils ont donné dans leur ville d’origine
> Lys & Steve Hewitt) – Live in Rennes

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Charlélie
Le Cédre – Chenôve – 18 octobre

Je ne m’en lasse pas de l’écouter et de le voir sur scène:
> voir ici et ici
Le réconfort de retrouver une voix amie en ces jours d’octobre déstabilisants…
Et le voir rendre si bien hommage à Higelin
> Pars – Live au Trianon
> Je suis ton ami (« Plus les années passent plus on est solidaires »)

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Last Train
La Vapeur – Dijon – 8 novembre

Alors là c’est du concentré d’énergie qui a enflammé la scène de la Vapeur !
Le live c’est leur truc à ces alsaciens ! C’est bien ce qu’il m’avait déjà semblé à ce Rock en Seine de 2015 où je les avais découverts !
> Last Train Full Performance live @ Paris – Trianon

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Damien et Dido sont dans un bateau

Lundi, décembre 9th, 2019

Damien et Dido sont dans un bateau, celui qui parle à nos cœurs et les fait affronter chacun à leur manière les vagues perturbantes aux relents d’amertume des amours déçues et de la rancœur tenace.
Et si Saez déserte de plus en plus souvent la frêle embarcation pour un croiseur qui l’emmène en révolte contre la tyrannie de l’argent et des pouvoirs outranciers – surtout depuis 2016, début de son Manifeste commencé avec L’oiseau liberté puis poursuivi avec Lulu et #humanité et qui s’achève en cette fin d’année avec le dernier opus Ni Dieu ni maîtreDido a gardé le cap face aux ouragans des attachements addictifs avec ce Still on my mind.

Bon allez, laissons un peu ces métaphores faciles pour dire l’enthousiasme qu’a déclenché la londonienne le 22 novembre dernier à La Seine Musicale (il faut dire que depuis 15 ans qu’elle n’avait pas chanté à Paris, elle avait eu le temps de se faire désirer) et pour raconter la hargne qui habite toujours l’indéfectible agitateur de la production musicale française qui était au Zénith de Dijon ce 26 novembre.

> Thank you – Dido – La scène musicale

Et la preuve que finalement l’univers de Dido et celui de Damien peuvent se rejoindre… parfois…

> Jeune et con – Saez -Victoires de la musique 2001

> Des marées d’écume – Saez

Et juste pour le plaisir de se replonger presque 20 ans en arrière :

> Stan – Eminem (feat. Dido)

Sinon, je ne vais pas me répéter donc voir ici et ici et ici aussi pour les concerts de Saez que j’ai déjà commentés…

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Dijon, november, 2019

Mardi, novembre 12th, 2019

Soirée spéciale ce 7 novembre dans des centaines de cinéma de France (et d’ailleurs) de celle qui nous entraine depuis 35 ans dans les recoins de sa mélancolie pop et de ses obsessions élégantes, addictives pour les simples mortels que nous sommes, envoûtés par ce regard d’ange déchu sous une chevelure aux couleurs des flammes de l’enfer.

Descendue de son vaisseau spatial dans un univers tout droit sorti du Los Angeles de novembre 2019 de Blade Runner (quel timing !), le spectacle qu’elle mène est d’un esthétisme et d’une perfection technique stupéfiants.
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Sa voix mi-humaine mi-créature-céleste migre de nos pavillons auriculaires à notre cerveau pour compléter ces sensations visuelles et nous permettre une appréhension complète de l’expérience, toute nouvelle pour moi, du show qu’elle nous délivre, soutenue par des musiciens et des danseurs impeccables et par la présence, le temps d’une chanson, de Sting qui a dû boire la même potion magique qu’elle (à moins qu’ils ne se fassent cryogéniser entre 2 apparitions publiques…) pour garder cette silhouette et cette beauté résistantes aux épreuves du temps.

♥♥♥ à noter : l’habit ne fait pas le moins mais Jean-Paul Gaultier fait les îcones… ♥♥♥

Bref, la plus belle c’est Mylène…. voir aussi > ici

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L’été avant l’heure à Dijon

Vendredi, juillet 19th, 2019

Dès le 25 avril, le concert d’Eaggle Eye Cherry à la Vapeur distillait une ambiance annonçant les prémices de l’été.
Avec Veronica Fusaro en première partie, la soirée a tout de suite pris une tournure sympathique et Eaggle Eye a confirmé notre pressentiment en alternant les titres de son nouvel album Streets of you avec les tubes qui ont fait son succès à la fin des 90′s, avec un engouement et une bonne humeur communicatifs (qu’on ne s’est pas privées de reprendre à notre compte avec ma copine MJ !!!).
> clips Eaggle Eye et Véronica

Laurent Voulzy lui a investi Ste Bernadette le 16 mai. La modernité de cette église n’a pas rafraîchi l’atmosphère mais la solennité des lieux n’était évidemment pas propice aux déferlantes musicales qu’on aurait aimées… Frustrant un peu… Et bon ça devait avoir plus de puissance émotionnelle à St Eustache… Quoique…

♥♥♥ Déjà là… Impossible de ne pas penser à notre Claude lorsqu’il entonne Belle Ile en mer… déjà plus d’un an qu’il nous manque… Et oui mon Papoum ça a dû être grandiose à St Sulpice aussi le 22 mars, surtout lorsqu’il l’a chantée avec Souchon… Et quelle belle lettre tu lui as écrite…♥♥♥

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> Le concert à St Eustache en vidéo avec les commentaires du Lolo

Mais c’est vraiment le 19 juin que l’ambiance estivale fut à son comble avec un bel orage pour saluer notre arrivée sur les lieux du concert. En même temps on n’était plus qu’à 2 jours de la date officielle de l’été. Ceci explique peut-être cela :-D
Cock Robin était donc de retour à Chevigny St Sauveur après sa venue, il y a 3 ans, à la sortie de son superbe album Chinese Driver… Et là, je cherche dans tous les articles de 2016 de ce blog… Mais que s’est-il passé à cette période pour que je n’écrive aucun post sur cet évènement qui m’avait déjà tout autant enthousiasmée ? J’étais persuadée avoir déjà parlé de Peter Kingsbery à l’époque et de sa voix inimitable toujours intacte et de tous ces tubes qu’il chantait dans les 80′s avec sa copine Anna LaCazio, et qu’il reprend désormais avec la nouvelle voix féminine du groupe Coralie Vuillemin (une Franc-Comtoise, voilà peut être pourquoi il passe si souvent dans notre région).
> La pub pour la tournée 2019

Bref, ce fut un bel été en ce printemps 2019 !

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Fashion Freak Show – 21 février 2019

Mardi, mars 19th, 2019

Le freak c’est chic
Jean-Paul c’est Pop’n'Roll
Tears for Fears raté à l’ex POPB
Mais que du fun gagné à cette soirée !

Les Folies Bergères avec ma tantine
C’est comme le beurre sur mes tartines :
Un plaisir simple mais immuable
Qui donne des ailes aux lourds cartables !

♥♥♥ Dommage Fleur de Lotus pour la tentative loupée du 5 février… Mais notre soirée improvisée entre la pierre du boucher et les ravioles au gorgonzola fut aussi remarquable ♥♥♥

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Soirée Irlande du nord – Zénith de Paris – 23/01/2019

Mardi, mars 12th, 2019

Alors que la veille Paris connaissait son seul et « mémorable » (comme à chaque fois qu’il tombe un demi cm de neige sur la capitale…) épisode neigeux de l’hiver, la patrouille adéquate est arrivée à point nommé ce 23 janvier.

Précédés par 2 premières parties qui m’ont fait descendre à la boutique du hall du Zénith à chaque changement de scène pour me procurer leurs CDs respectifs tellement j’étais emballée, JC Stewart, tout jeune gars tout en douces mélodies et Foy Vance, dont on sent tout de suite le professionnalisme, seul sur scène avec un  batteur énergique pour des morceaux allant du rock-folk plutôt celtique à un rock-country décoiffant en passant par des notes plus blues, Gary Lightbody et ses amis furent, une fois encore, à la hauteur de mes espérances.

Il faut dire que leur nouvel album – offert avec le billet du concert, il faut quand même le souligner – attendu depuis 7 ans, laissait présager de bonnes choses sur scène.
La tête dans les étoiles, portée par leurs mélodies et le charme mélancolique de leur leader, comment ne pas se poser la question :

Suivie de l’autre question, plus cartésienne, après avoir assisté aux performances des 3 chanteurs/groupes de ce soir là, tous originaires d’Ulster : mais comment une nation de moins de 2 millions d’habitants répartie sur 14000 km2 peut-elle compter autant d’artistes talentueux ?

Et si on rajoute les musiciens issus de l’Irlande du sud… D’ailleurs quelques jours plus tard, dans le cadre du festival GéNéRiC, c’est Fontaines DC, groupe originaire de Dublin qui nous dispensait son rock dynamique au Consortium à Dijon…. To be continued !

> Snow Patrol – What If This Is All The Love You Ever Get – Zénith Paris 23/01/2019

> Snow Patrol – Life on earth – Zénith Paris 23/01/2019

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Du blitz à l’aurore…

Mardi, janvier 8th, 2019

…des ombres mouvantes entre Paris et Londres aux  douces lueurs matinales de l’automne norvégien.

Étienne l’a bien tenu à la Vapeur à Dijon ce 10 octobre 2018 : qu’il nous chante, voire même qu’il nous raconte les derniers épisodes de sa vie tumultueuse tirés de son – très bon – album Blitz ou qu’il nous fasse replonger avec délices dans ses week-ends romains ou les rêves éveillés de son grand sommeil, la voix du Daho ne cesse de nous faire glisser sur d’experts toboggans de la nostalgie… Mais y glisser avec délice… Certes !

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Le nouvel album d’Aurora s’appelle Infections Of A Different Kind et le concert qu’elle a donné à la Cigale le 30 octobre dernier confirme le ressenti que je vous avais déjà fait partager il y a 2 ans – voir ici – distillant un subtil mélange de suavité et d’énergie.

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En revanche je ne ferai pas de commentaire sur le concert de Jean-Louis Murat qui était au théâtre des Feuillants de Dijon le 9 novembre, si ce n’est pour dire que j’étais prête à acheter le CD de son nouvel album Il Francese à la sortie mais que lorsqu’on nous dit merci-au-revoir au bout d’une petite heure de concert  malgré un public qui, le connaissant, lui a montré, dès sa montée sur scène et pendant tout le temps où il a daigné y rester, son attachement indéfectible, on a – plus encore que d’habitude – un sentiment de foutage de gueule qui fait qu’en retour on se contentera de l’écouter sur Spotify...
(J’ai pourtant défendu longtemps son comportement parfois limite en interview ou en live, eu égard au talent du garçon, mais si ça le gonfle tellement de faire de la promo, qu’il se contente de faire des disques et des vidéos et on restera sur une bonne impression).

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