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Archive for avril, 2015

Festival du film policier de Beaune 2015

Dimanche, avril 19th, 2015

Pas de jury ni d’invité super glamour cette année (enfin quand même hommage à John McTiernan, Bertrand Tavernier et Claude Brasseur), un temps mitigé bien que nous ayons échappé à des pluies battantes et surtout pas de vrai gros coup de cœur sur les écrans… Mais je ne me suis malgré tout pas ennuyée, il ne faut pas exagérer non plus !

Pour cette édition, Séoul était la ville à l’honneur, et moi, bénéficiant de la chambre d’étudiante à Beaune de ma fille (pendant qu’elle effectuait son stage en Normandie), j’ai pu assister à un maximum de projections du matin à tard le soir et ne m’en suis pas privée ! Je me suis même offert le luxe de revoir Basic de McTiernan sur grand écran ! Et pas de coup de cœur ne signifie pas pour autant pas de films intéressants et j’ai donc une petite sélection de long métrages qui m’ont fait passer de bonnes heures calée dans les fauteuils rouges du 25 au 29 mars :

Côté compétition, mon préféré cette année (qui a d’ailleurs obtenu le prix du jury ex-aequo avec Hyena… que je n’ai pas vu, lui) c’est encore un scandinave : le film danois de Susanne Bier, Une seconde Chance. Un sujet qui a un peu dérangé certains à écouter les commentaires dans les files d’attente, mais que j’ai trouvé bien traité et qui posent pas mal de questions… Mon seul regret : que Nikolaj Coster-Waldau ne soit pas là pour le présenter… Bon, je vais me consoler en regardant la saison 5 de Games of Throne !

> Une seconde chance – bande annonce

J’ai aussi  apprécié l’espagnol d’Alberto Rodriguez Marshland (prix spécial police + prix de la critique) et le français de Fred Grivois La résistance de l’air, qui sont d’ailleurs les seuls autres films de la sélection que j’ai vus… Les histoires de guerres de gangs et de syndicats du crime ne m’attirant décidément plus… Le seul que j’aurais aimé voir, surtout pour sa singularité technique puisqu’il a été tourné en un seul plan séquence, et que j’ai malheureusement loupé c’est Victoria, le film allemand de Sebastian Schipper, et comme je l’avais prédit : c’est celui là qui a eu le grand prix 2015 ! (tous les ans c’est pareil, c’est ceux que je loupe qui sont primés !!!)

Côté sélection « Sang neuf », mon préféré a également obtenu le prix décerné dans sa catégorie : il s’agit du film allemand de Wolfgang Murnberger Life eternal, parfois drôle, mais sérieux à la fois… Un bon cocktail.

> Life eternal – bande annonce

Magical girl, le film espagnol de Carlos Vermut m’a laissée dubitative et le mexicain de Gabriel Ripstein 600 miles m’a laissée… encore plus dubitative, tout comme la majorité de ceux qui étaient dans la salle avec moi, à entendre le cri de surprise général au moment de l’arrivée du générique de fin !!! Mais c’est ça les festivals, aller voir des films qu’on n’irait pas forcément voir en temps normal et partager avec les autres festivaliers !!! Le film roumain, tiré d’une histoire réelle, de Tudor Giurgiu Why me m’a quant à lui un peu plongé dans un état léthargique de par son rythme et sa longueur…

Hors compétition, pas de temps mort avec :
- Sea Fog – Coréen de Shim Sung-Bo
The beast – Néerlandais de Hans Herbots
- Les 2 volets des adaptations des enquêtes du département V d’Adler-Olsen :  Miséricorde et Profanation réalisées par le danois Mikkel Nørgaard
- Son of a gun – Australien de Julius Avery

> voir le jury, présidé par Danielle Thompson
> voir le jury sang neuf, présidé par Santiago Amigorena

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200 printemps…

Dimanche, avril 12th, 2015

… C’est ce qu’ils totalisent à peu de choses près à eux 3 !

7 heures : c’est le temps passé en leur compagnie entre le 14 et le 20 mars dans des petites salles à proximité de Dijon. Murray Head, pourtant le doyen nous ayant régalé de presque 3 heures de chansons et d’échange avec son public à lui tout seul (c’est quand même autre chose que l’heure et demie contractuelle que les artistes nouvelle génération nous donnent en pâture habituellement…). Alors évidemment, il fait moins le malin, nous n’avons plus le droit aux mises en scène énergiques et surprenantes telles que celles qu’il nous concoctait dans les années 80 et après quelques montées et descentes répétées de la scène pour se promener dans le public, il reconnait lui-même avec une petite grimace suggestive qu’on se croit parfois plus jeune qu’on n’est… Mais ce presque septuagénaire à la bedaine tout juste ébauchée et à l’humour pimenté d’une pincée d’impudence garde quand même sacrément la forme  ! Pas de nouvelles chansons, son actualité c’est un album de reprises, mais c’est tellement bien de ré-entendre ses anciennes chansons !

> Say it ain’t so

Le plus « jeune » et le plus rock c’est Charlélie… et le plus dodu aussi ! Atteint du syndrome « Pete Gab » qui se manifeste par un développement adipeux de la ceinture abdominale (et alentours…) inversement proportionnel au volume capillaire et qui se conjugue à une barbe blanche en pointe.

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Preuve en image :

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Le spectacle de ce 20 mars était dans la lignée de celui auquel j’avais assisté au Casino de Paris il y a… 4 ans déjà ! Avec bien sûr des chansons de son nouvel et bel album I m Mortel. Alors plutôt que de me répéter :

> voir l’article de juin 2011

Le plus touchant c’est Yves Duteil. Avec Souchon, il faisait parti des incontournables de mon adolescence, grâce auxquels j’ai grandi jusqu’aux nuages où je m’invente un univers bien plus tranquille et bien plus sage que ne l’est ce monde à l’envers. Sûr qu’avec de telles références, on finit avec un blog sur les batraciens couronnés qui ne se transforment jamais en princes… Ce sont ces artistes qu’on retrouve toujours avec émotion, comme notre vieux nounours tapi au fond d’un placard une fois qu’on s’est lassé de nos nouveaux jouets hi-tech. Je pensais à l’époque qu’Yves Duteil représentait le mari idéal (je n’ai jamais eu de prédilection pour les machos à l’œil de velours…) : je crois que j’avais bien ciblé le personnage ! Son nouvel album s’appelle Flagrant délice et est à l’image de ce qu’il chante depuis toujours avec sa voix et ses mélodies qui vont droit au cœur : empreints de nostalgie mais toujours dans une recherche positive d’analyse des événements et de réconfort. (Je précise pour ceux qui pensent qu’il n’a chanté que le petit pont de bois et la guitare qui me démange !). Et franchement, il fait parti du club très fermé des sexagénaires « sexy » ;-) !!!
Il avait participé à une belle Parenthèse inattendue que l’on peut revoir en intégralité et où l’on apprend que lui aussi a bien acquis le sentiment d’être Mortel désormais :

> La parenthèse inattendue – 19 février 2014

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