Quand il quitte son Islande natale, avec 3 boutures d’une variété de rose à 8 pétales dans ses bagages, le narrateur de Rosa Candida n’a qu’une idée en tête : rejoindre la roseraie d’un monastère perdu au fond d’un petit village. On ne sait pas vraiment dans quel pays se trouve ce village, comme on ne sait pas grand chose en fait au départ du protagoniste de cette histoire, pas même son vrai prénom. On sait qu’il laisse derrière lui son frère jumeau handicapé, son père veuf depuis un an, la mémoire de sa mère qui lui a laissé en héritage la passion de l’horticulture, une petite fille de 7 mois et Anna, sa mère. On saura ensuite que si cette petite Flóra Sól n’est pas née dans une rose, elle y a pratiquement été conçue, accidentellement, un soir dans une serre, lors de la seule relation qui aura uni deux ou trois heures durant Anna et notre héros. Et puis au fur et à mesure du déroulement de cette histoire simple, par l’intermédiaire de petits détails, avec une subtilité étonnante, plein de choses sont révélées sans être dites… C’est doux et délicat comme un parfum de rose… Ce roman d’Audur Ava Ólafsdóttir est résolument yin…
Lu entre les volumes 7 et 8 de Walking Dead, la BD qui nous conte les aventures d’un groupe d’humains tentant de survivre au milieu de morts-vivants qui ont envahi la planète, et qui n’hésite pas à faire tomber ses héros, on ne pouvait pas trouver plus fort contraste !
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