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Archive for mai, 2011

Concerts de A à Z

Dimanche, mai 22nd, 2011

D’Archive à Zazie, en passant par le point Genesis

Images d’Archive : Grand Rex – 5 avril 2011

> Controlling crowds

L’orchestre symphonique insuffle à leur musique une force supplémentaire qui nous porte vers des cîmes vertigineuses dès le premier morceau. Nous ne redescendrons pas avant l’expiration de la dernière note.
Impression fugace : il me semblerait presque percevoir par moments le fantôme de Supertramp, celui de l’époque de Even in the quietest moments

> The feeling of losing everything + Blood in numbers + To the end

Juste histoire de voir Zazie d’un peu plus près : Olympia – 11 mai 2011

> 3 p’tits tours
> Sur toi
> Zen

Parce-que j’ai trop traîné pour prendre ma place et que je me suis retrouvée trop loin d’elle pour sa première soirée à l’Olympia… Ça a un peu gâché mon plaisir, ce concert demandait un peu plus de proximité… Et puis on voudrait qu’elle les chante toutes alors 2 heures c’est trop court, forcément.

Back to Genesis : Lyon – 12 juillet 2007

Je vois les extraits de leur concert italien diffusés dernièrement sur une chaine de la TNT, et là, j’ai l’impression de me retrouver sur la pelouse de Gerland… Il fait chaud, on est bien, Phil Collins a la forme, Mike Rutherford a juste un peu grisonné et Tony Banks a toujours cet air de garçon de bonne famille appliqué sur ses claviers. Daryl Stuermer et Chester Thompson sont là aussi, comme au bon vieux temps et c’est bon comme au bon vieux temps !

> In the Cage – Medley – Part 1

> In the Cage – Medley – Part 2

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Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danemark

Lundi, mai 2nd, 2011

Passablement contrarié par le rapide remariage de sa mère avec Claudius, le frère de son défunt père - « Economie ! Economie ! Horatio ! Les viandes cuites pour les funérailles ont été servies froides au festin des noces. J’aurais préféré rencontrer mon pire ennemi au ciel, plutôt que de voir pareil jour » – le prince Hamlet voit soudain apparaître le Spectre de ce dernier qui lui balance sans détour que non content de lui avoir piqué sa femme, Claudius lui avait auparavant versé une fiole de liqueur empoisonnée dans le creux de l’oreille, causant sa mort instantanée et lui ravissant par la même le trône du Danemark.

Ce ne sera pas la dernière de ses vilénies : l’immonde Claudius n’en est plus à une ignominie près et les errances d’Hamlet, alors qu’il s’ingénie à démasquer le mal – « Notre époque est détraquée. Maudite fatalité que je sois né pour la remettre en ordre » – dans le dédale de ses questionnements métaphysiques et existentiels laisseront le temps au fratricide de se vautrer dans ses turpitudes qui ne prendront fin qu’avec le dénouement de cette tragédie.

« Les noires actions, quand toute la terre les couvrirait, se dresseront toujours aux yeux des hommes »

Pauvre Ophélie, pauvre Laerte, jeunes et innocentes victimes collatérales, à la pureté pervertie par un père – Polonius, premier ministre du traître roi - trop suspicieux pour être irréprochable, qui périra lui-même  des vicissitudes dûes à son obséquiosité. Enfin, on ne fait pas d’Hamlet sans casser des oeufs…

Y’en a un paquet qui s’y sont collés à interpréter ce cher Hamlet : de Laurence Olivier à Mel Gibson, en passant par Jude Law, Kenneth Branagh ou Kevin Kline, pour ne citer qu’eux parmi les plus connus.

Même Schwarzie a tenté l’expérience le temps d’une courte parodie dans le Last action hero de John McTiernan (qui - Oh ! troublante coïncidence – était rediffusé ce soir sur une chaine de la TNT !) et quand le Shakespearator s’y met, il ne met pas trois heures à répondre à la question fatale « To be or not to be ? » !


> voir l’extrait

Fan de Shakespeare : Roméo et Juliette, La Mégère apprivoiséeLe Songe d’une nuit d’été… Mais de tous ceux que j’ai pu lire (et relire) jusqu’à présent, Hamlet restera mon préféré…

« Il est important d’y noter qu’un homme peut sourire, sourire, et n’être qu’un scélérat. »

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