…en tout cas, pas celui-là.
Nouvelle rubrique !
Ce réticule me servira juste à faire un zoom sur quelqu’un ou quelqu’une, voir quelque chose, qui me tient à coeur… ou me fait tenir à carreau !
1990
Grande année pour moi : je découvre – enfin – un réalisateur dont je n’avais auparavant jamais osé aller voir les films.
Trop jeune encore quand sort Eraserhead (vu depuis et qui l’eût cru : c’est très drôle parfois !).
Quand Elephant Man sort, je suis au lycée, tout le monde encense le film, mais j’ai trop peur de voir ce qu’il y a sous le drap qui cache la tête de John Merrick… le coté Freaks ça m’angoisse !
Dune ne m’attire pas.
J’hésite pour Blue Velvet, mais on me parle d’une oreille qui traine dans le gazon… Allez, 1987, je commence à être une grande fille quand même ! Mais… finalement non.
Et puis arrive Sailor et Lula, avec Nicolas Cage que j’adore depuis Rusty James et surtout Birdy. Alors là je fonce, surtout que l’ambiance du film à l’air plus rationnel que pour les précédents. Et là, il y a Sailor avec sa veste en peau de serpent, «symbole de son individualité et de sa liberté» clame-t-il, il y a Willem Dafoe déjanté, il y a Isabella Rossellini décolorée en blonde avec ses gros sourcils noirs, il y a Chris Isaak qui chante et puis il y a Lynch qui met tous ces personnages en scène : waaaouhh ! La claque !
Même année à la télé c’est Twin Peaks qui démarre : accro dès le 1er épisode. On n’a quand même jamais vu une série pareille ! Je pars 5 semaines en voyage en plein milieu de la saison 2, quand je reviens ce coup-là j’y comprend vraiment plus rien avec tous les épisodes que j’ai ratés mais j’adore quand même ! Fire walk with me !
Depuis, on a eu Lost Highway et surtout le génial :
Et si en 2007, Inland Empire m’a laissée sur le bord de la route (je n’ai même pas essayé de comprendre, mais malgré tout, j’ai adoré certaines scènes), cette même année, la fondation Cartier lui consacrait une expo qui m’a également bien interpellée : « The air is on fire »
Ci-contre : “Bob finds himself in a world for which he has no understanding”
parce que David Lynch fait aussi dans l’oeuvre picturale, peinture, photo mais aussi dans la composition de musique, il fait même l’acteur de temps à autre, et est adepte de la méditation transcendantale.
La pub lui permet de gagner de l’argent et de tester les nouvelles technologies admet-il. Voir la dernière en date :
Lady Blue Shanghai pour Dior
Et puis on termine par un petit café, il en a une sélection à vous proposer :
Signature cup sur le site de l’Express
A chaque nouvel album, retrouver Zazie c’est un peu comme retrouver une bonne copine.
En attendant le prochain, au concept un peu particulier qu’elle est en train de préparer , on peut la suivre sur un blog très sympa : zazie7.com
Bon, à première écoute… je ne suis pas emballée par le nouveau morceau qu’elle nous laisse à découvrir… mais je réserve mon jugement jusqu’à la sortie d’un album complet.
D’ici là, il ya tellement de choses d’elle que j’adore à réécouter et de concerts à revoir en DVD…
voir « Si j’étais moi » en live > cliquez ici
Quand le Hip Hop rencontre la danse contemporaine, l’association est souvent fructueuse : le premier apportant une touche novatrice et dynamique, le second amenant cohérence et réflexion.
Parfois angoissant, parfois poétique, souvent drôle, cet Asphalte nous transporte dans des univers entre mangas et science-fiction, entre zone urbaine et microcosme invertébré.
Tout s’agence et s’imbrique impeccablement : la musique, les lumières et leur mise en scène et bien sûr les 5 danseurs d’une technique et d’une précision irréprochable.
Mais il y avait Hubert aux fourneaux, Carolina et Sandrine pour guider nos pas sur le plateau de danse et bien sûr Alfred et Lucie pour nous accueillir dans leur antre de calme et de convivialité.
Bergerie de Soffin – 58700 Authiou
Week End baigné par le soleil au son du tango argentin, un buffet aux saveurs sud-américaines tandis que les danseurs avertis vont et viennent sur la piste, animant la milonga jusqu’à une heure tardive… mais raisonnable ! (Petit déjeuner le lendemain avant 9h30 : l’éveil corporel débute à 10h00).
Pour voir l’édition de 2009 > cliquez ici
(Sandrine et Carolina apparaissent à partir de la 4ème minute de la vidéo : c’est un vrai régal de les regarder toutes les 2)
Son p’tit nom c’est Hawksley ! Et si ce « petit faucon » est canadien, les français l’apprécient beaucoup depuis ses débuts il y a une dizaine d’années.
“We all know that the way to get rich is to serve the same hamburger the same way the world over. But it’s just not something I’m capable of doing.”
Ça c’est lui qui le dit, et l’écoute de ses différents albums confirme : c’est pas le genre à nous servir du réchauffé – un peu déroutant pour le coup au départ ! D’ailleurs ce double album qui vient de sortir en est la preuve : Meat (plus rock) et Milk (plus fun), et du fait, je suis bien embêtée pour choisir un extrait…
Alors à l’heure de la Japan Expo (encore une que je n’ai pas pu voir, mais bon, on ne peut pas être à la fois aux portes de Paris et au fin fond du Morvan à tenter de faire quelques pas de tango argentin en buvant des tequila sunrise…), en voilà un qui s’impose :
J’attends avec impatience son retour sur une scène française, que je puisse aller le revoir, car c’est là que le garçon nous fait la meilleure démonstration de son tempérament et de ses capacités !