Damien et Dido sont dans un bateau, celui qui parle à nos cœurs et les fait affronter chacun à leur manière les vagues perturbantes aux relents d’amertume des amours déçues et de la rancœur tenace.
Et si Saez déserte de plus en plus souvent la frêle embarcation pour un croiseur qui l’emmène en révolte contre la tyrannie de l’argent et des pouvoirs outranciers – surtout depuis 2016, début de son Manifeste commencé avec L’oiseau liberté puis poursuivi avec Lulu et #humanité et qui s’achève en cette fin d’année avec le dernier opus Ni Dieu ni maître – Dido a gardé le cap face aux ouragans des attachements addictifs avec ce Still on my mind.
Bon allez, laissons un peu ces métaphores faciles pour dire l’enthousiasme qu’a déclenché la londonienne le 22 novembre dernier à La Seine Musicale (il faut dire que depuis 15 ans qu’elle n’avait pas chanté à Paris, elle avait eu le temps de se faire désirer) et pour raconter la hargne qui habite toujours l’indéfectible agitateur de la production musicale française qui était au Zénith de Dijon ce 26 novembre.
> Thank you – Dido – La scène musicale
Et la preuve que finalement l’univers de Dido et celui de Damien peuvent se rejoindre… parfois…
> Jeune et con – Saez -Victoires de la musique 2001
Et juste pour le plaisir de se replonger presque 20 ans en arrière :
Sinon, je ne vais pas me répéter donc voir ici et ici et ici aussi pour les concerts de Saez que j’ai déjà commentés…