Mes seules expériences en jeu vidéo se résument à Aladdin sur Sega au début des années 90 et Blade Runner sur PC à la fin de ces mêmes années… Autant dire que mes connaissances en la matière sont quasiment nulles. C’est donc sans conviction excessive que, ayant à faire à proximité de la cité de la mode et du design, je suis allée l’autre jour faire un saut à l’expo « L’art dans le jeu vidéo ».
Un saut qui m’a menée pendant plus de 2 heures (et encore j’avais un train à prendre) aux frontières du réel. J’ai arpenté les rues d’un Paris au temps des sans-culottes, j’ai gravi des montagnes monastiques, je me suis perdue dans les recoins de cités à l’urbanisme débridé, j’ai failli me noyer d’admiration dans des paysages aquatiques poétiques… J’ai croisé des lapins pas malins, des plombiers pressés, des créatures à longs poils issues de croisements improbables, des héroïnes sexy armées jusqu’aux dents, des personnages fictifs aux allures d’acteurs reconnus…
Bref, j’ai bien cru en sortant que j’allais commander une console au Père Noël !