jeudi, avril 25, 2024 08:00

Archive for the ‘IN THE MOOD FOR…’ Category

Laisse moi te chanter…

Dimanche, avril 21st, 2019

On rit jaune mais on rit quand même : la meilleure illustration du sexisme ordinaire en ce moment…

Ils parlent tous comme des animaux
De toutes les chattes ça parle mal
2018 j’sais pas c’qui t’faut
Mais je suis plus qu’un animal
J’ai vu qu’le rap est à la mode
Et qu’il marche mieux quand il est sale
Bah faudrait p’t'être casser les codes
Une fille qui l’ouvre ça serait normal

Balance ton quoi
Même si tu parles mal des filles je sais qu’au fond t’as compris
Balance ton quoi, un jour peut-être ça changera
Balance ton quoi

Donc laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm-
Ouais j’passerai pas à la radio
Parce que mes mots sont pas très beaux

Les gens me disent à demi-mot
Pour une fille belle t’es pas si bête
Pour une fille drôle t’es pas si laide
Tes parents et ton frère ça aide
Oh, tu parles de moi
C’est quoi ton problème?
J’ai écrit rien qu’pour toi le plus beau des poèmes

Laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm-
Ouais j’s'rai polie pour la télé
Mais va te faire en, hmm-
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Balance ton quoi

Un jour peut-être ça changera
Y a plus d’respect dans la rue
Tu sais très bien quand t’abuses
Balance ton quoi
Balance ton quoi

Laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm-
Ouais j’passerai pas à la radio
Parce que mes mots sont pas très beaux
Laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm-
Ouais j’s'rai polie pour la télé
Mais va te faire en, hmm-
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Balance ton quoi

Même si tu parles mal des filles je sais qu’au fond t’as compris
Balance ton quoi, un jour peut-être ça changera
Balance ton quoi
Paroliers : Angèle Van Laeken
Paroles de Balance ton quoi © Warner Chappell Music France
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Fashion Freak Show – 21 février 2019

Mardi, mars 19th, 2019

Le freak c’est chic
Jean-Paul c’est Pop’n'Roll
Tears for Fears raté à l’ex POPB
Mais que du fun gagné à cette soirée !

Les Folies Bergères avec ma tantine
C’est comme le beurre sur mes tartines :
Un plaisir simple mais immuable
Qui donne des ailes aux lourds cartables !

♥♥♥ Dommage Fleur de Lotus pour la tentative loupée du 5 février… Mais notre soirée improvisée entre la pierre du boucher et les ravioles au gorgonzola fut aussi remarquable ♥♥♥

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Soirée Irlande du nord – Zénith de Paris – 23/01/2019

Mardi, mars 12th, 2019

Alors que la veille Paris connaissait son seul et « mémorable » (comme à chaque fois qu’il tombe un demi cm de neige sur la capitale…) épisode neigeux de l’hiver, la patrouille adéquate est arrivée à point nommé ce 23 janvier.

Précédés par 2 premières parties qui m’ont fait descendre à la boutique du hall du Zénith à chaque changement de scène pour me procurer leurs CDs respectifs tellement j’étais emballée, JC Stewart, tout jeune gars tout en douces mélodies et Foy Vance, dont on sent tout de suite le professionnalisme, seul sur scène avec un  batteur énergique pour des morceaux allant du rock-folk plutôt celtique à un rock-country décoiffant en passant par des notes plus blues, Gary Lightbody et ses amis furent, une fois encore, à la hauteur de mes espérances.

Il faut dire que leur nouvel album – offert avec le billet du concert, il faut quand même le souligner – attendu depuis 7 ans, laissait présager de bonnes choses sur scène.
La tête dans les étoiles, portée par leurs mélodies et le charme mélancolique de leur leader, comment ne pas se poser la question :

Suivie de l’autre question, plus cartésienne, après avoir assisté aux performances des 3 chanteurs/groupes de ce soir là, tous originaires d’Ulster : mais comment une nation de moins de 2 millions d’habitants répartie sur 14000 km2 peut-elle compter autant d’artistes talentueux ?

Et si on rajoute les musiciens issus de l’Irlande du sud… D’ailleurs quelques jours plus tard, dans le cadre du festival GéNéRiC, c’est Fontaines DC, groupe originaire de Dublin qui nous dispensait son rock dynamique au Consortium à Dijon…. To be continued !

> Snow Patrol – What If This Is All The Love You Ever Get – Zénith Paris 23/01/2019

> Snow Patrol – Life on earth – Zénith Paris 23/01/2019

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Du blitz à l’aurore…

Mardi, janvier 8th, 2019

…des ombres mouvantes entre Paris et Londres aux  douces lueurs matinales de l’automne norvégien.

Étienne l’a bien tenu à la Vapeur à Dijon ce 10 octobre 2018 : qu’il nous chante, voire même qu’il nous raconte les derniers épisodes de sa vie tumultueuse tirés de son – très bon – album Blitz ou qu’il nous fasse replonger avec délices dans ses week-ends romains ou les rêves éveillés de son grand sommeil, la voix du Daho ne cesse de nous faire glisser sur d’experts toboggans de la nostalgie… Mais y glisser avec délice… Certes !

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Le nouvel album d’Aurora s’appelle Infections Of A Different Kind et le concert qu’elle a donné à la Cigale le 30 octobre dernier confirme le ressenti que je vous avais déjà fait partager il y a 2 ans – voir ici – distillant un subtil mélange de suavité et d’énergie.

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En revanche je ne ferai pas de commentaire sur le concert de Jean-Louis Murat qui était au théâtre des Feuillants de Dijon le 9 novembre, si ce n’est pour dire que j’étais prête à acheter le CD de son nouvel album Il Francese à la sortie mais que lorsqu’on nous dit merci-au-revoir au bout d’une petite heure de concert  malgré un public qui, le connaissant, lui a montré, dès sa montée sur scène et pendant tout le temps où il a daigné y rester, son attachement indéfectible, on a – plus encore que d’habitude – un sentiment de foutage de gueule qui fait qu’en retour on se contentera de l’écouter sur Spotify...
(J’ai pourtant défendu longtemps son comportement parfois limite en interview ou en live, eu égard au talent du garçon, mais si ça le gonfle tellement de faire de la promo, qu’il se contente de faire des disques et des vidéos et on restera sur une bonne impression).

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Festival international du film policier de Beaune – 4 au 8 avril 2018

Dimanche, décembre 2nd, 2018

Cette fournée 2018 aurait-elle été si médiocre que nulle ligne ne lui fut consacrée dans ces pages ?
Que nenni !!!
Nous avons attendu fébriles des dénouements :

nous avons patienté avec respect tandis que des réalisateurs asiatiques nous contaient des histoires tourmentées :

nous avons frissonné devant des situations incongrues et plutôt ri jaune devant des scènes à l’humour noir :

nous nous sommes esclaffés pour de vrai lors de la dernière séance libératrice après 4 jours de haute tension :

nous avons profité que le réalisateur soit là en personne, avec son Viggo fétiche, pour les présenter pour revoir quelques promesses :

Et surtout j’ai vécu ce moment exaltant rien qu’à moi, quand le regard d’un bleu limpide  de – l’autre – David (voir pour mémoire ici) a croisé le mien et que son sourire a conclu le bref échange entre une fan subjuguée et l’un de ses réalisateurs favoris le temps d’une dédicace.

à ce propos voir aussi  > ici

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Enfers et fantômes d’Asie – Musée du quai Branly

Mercredi, juillet 18th, 2018

Les cris vont enfin cesser aux alentours de la galerie du jardin du musée du quai Branly après 3 mois d’errance de yokai, yurei, kaibyo et autres fantômes japonais cherchant l’apaisement de leur âme ou hantant leur uxoricide, 3 mois de passages de vampires sauteurs poursuivis par des prêtres taoïstes, 3 mois de témoignages sanglants sur le purgatoire bouddhiste et ses sévices référencés suivant le karma des suppliciés avant de pouvoir se réincarner, 3 mois d’histoires de fantômes chinois, japonais, thaïlandais, de kung fu zombies.

Estampes, statues, peintures, extraits de films : illustrations hallucinantes ou représentations angoissantes de personnages juste inquiétants ou de monstres terrifiants évoluant dans des univers du quotidien ou dans des mondes cauchemardesques, souterrains ou aquatiques…. ou fantasmagoriques…

Ces deux estampes font partie de la série des Cent histoires de fantômes d’Hokusai, cent histoires qui à l’époque d’Edo étaient racontées à la lueur de cent bougies que l’on éteignait une par une à mesure qu’une nouvelle histoire venait de s’achever, comme la légende d’Oiwa, trahie, défigurée et tuée par son mari et qui reviendra le hanter jusqu’à ce que mort s’ensuive !


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Ces femmes-yurei aux longs cheveux noirs mal coiffés habillées de blanc… Mais oui !!!
The Ring, The Grudge, elles ont hanté nos petits et grands écrans dans de multiples versions !

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Si vous rencontrez celui là, Isogashi, fuyez !
Ce yokai vous transmet l’addiction au travail si vous l’approchez !

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L’expo vient donc de fermer ses portes ce 15 juillet, encore une que j’aurai vue in-extremis et que je suis heureuse de ne pas avoir ratée !

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10 juillet 2018 – Olympia

Vendredi, juillet 13th, 2018

19h55 ce 10 juillet, trop heureuse pour 2 raisons :

-  retrouver Jack Johnson pour 2 heures de douceur et de bonheur.
- ne pas subir, en ce soir de 1/2 finale de coupe du monde, une euphorie footballistique qui commence d’autant plus à me saouler gravissime que la finalité de la chose et l’engouement de mes congénères m’échappe à un point, mais à un point…

Donc quand Nick Mulvey qui assurait la première partie dès 20h a commencé en demandant who cares about football ? j’ai bien perçu comme une petite pointe de regrets chez certains de ne pas être devant leur poste de télé.
Quand les premiers cris se sont faits entendre pendant l’installation de la scène pour Jack, saluant le 1er but des français, j’ai bien compris que certains (et j’espère pas certaines !) avaient l’œil rivé sur leur portable, suivant la course des 22 nains derrière un ballon.
Et ce que je me suis mise alors à redouter a fini par arriver, ils ont osé : interrompre l’artiste en  plein milieu d’une chanson pour hurler et chanter on va en finale quand le match s’est terminé… (Encore une chance qu’ils n’aient marqué qu’un but…).
Par là-dessus , quelqu’un est venu apporter à Jack un tee-shirt de l’équipe de France, qui lui allait beaucoup moins bien que celui qu’il portait jusque là, mais il a compris qu’il fallait bien qu’il en passe par là s’il voulait continuer à chanter… Même s’il ne semblait pas trop rancunier finalement sur son compte Instagram (enfin le post est signé K… comme Kim… plutôt posté par sa femme alors du coup…) :

Alors peut être que les belges ont perdu le match ce soir là, mais 3 jours avant ils avaient gagné beaucoup plus :
2 duos entre Jack et Eddie Vedder pendant le festival de Werchter !!!

> Constellations – Eddie Vedder & Jack Johnson

> Imagine – Pearl Jam & Jack Johnson

Ça c’était mardi à Paris :

> Duo avec Nick Mulvey

Pour le reste, toujours aussi bien, alors plutôt que de me répéter, voir plutôt mes articles précédents :

> 23 juin 2010 – Zénith de Paris

> 1er juillet 2014 – Olympia

Le dernier album s’appelle All the light above it too… et c’est toujours aussi cool…

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De poils et d’or – Malo A.

Dimanche, juillet 1st, 2018

Il y a des photographes animaliers…
Il y a des peintres animaliers…
Et il y a Malo A. qui expose actuellement (jusqu’au 8 juillet) au P’tit bistrot dans le petit village de Cormot-le-grand vers Nolay (dans cette très belle région du sud de la Côte-d’Or) :
les regards si intenses et si expressifs de ces animaux, sublimés par la lumière des feuilles d’or des tableaux, ont quelque chose d’envoûtant.

La magie opère déjà rien qu’à la consultation de son site > lien ici

Et sa page Facebook > ici

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La Mongolie n’est plus ce qu’elle était…

Lundi, avril 30th, 2018

Entre traditions qui se perdent (pas toujours une mauvaise chose pour certaines cependant…) et nomades de plus en plus sédentarisés dans des yourtes installées aux portes inhospitalières de villes agitées, sur-exploitation de son riche sous-sol par des puissances étrangères insatiables, corruption et mainmise des mafias plus ou moins locales, la Mongolie n’est pas qu’une succession de magnifiques paysages de steppes et de déserts et le commissaire Yeruldelgger Khaltar Guichyguinkhen, police de Oulan-Bator, est toujours plongé dans des séries d’enquêtes bien compliquées et il est fatigué… Fatigué d’autant plus que sa vie privée lui a réservé son lot de mauvais tours, joués par des personnages sans scrupules et dignes héritiers de la barbarie de Gengis Khan, fatigué parfois même dans la yourte de Solongo, pourtant la seule à lui apporter encore un peu de réconfort.

Grâce à cette trilogie de polars haut de gamme, Ian Manook nous fait voyager aux confins de l’Asie… et d’ailleurs… et nous rend addict dès les premières pages par le suspens inhérent à ce type de littérature mais également par sa belle écriture et le plaisir qui en découle.

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Quand la bise fut venue…

Samedi, mars 10th, 2018

La Vapeur nous fourmi fournit une, voire plusieurs bonnes occasions de nous réchauffer les oreilles :

En rouvrant ses portes après de longs mois de travaux, notre bien-aimée salle dijonnaise nous confirme qu’il faut passer du temps dans son cocon pour devenir un beau papillon de nuit, et c’est Nada Surf qui a assuré le spectacle pour cette soirée d’inauguration du 7 février dernier.
Juste 10 ans après leur venue dans cette même salle, les new-yorkais nous ont joué l’intégralité de leur album Let go sorti il y a 15 ans et ce fut tout aussi plaisant de les entendre à nouveau avec ces mélodies pop qui nous aident à flotter au-dessus de la terre ferme.

A noter : en parallèle de ce 15ème anniversaire, un album de reprise, Standing at the Gates: The Songs of Nada Surf’s Let Go dont les bénéfices iront à The ACLU (The American Civil Liberties Union) and The Pablove Foundation, vient tout juste de sortir.

3 morceaux en bonus enregistrés lors de leur passage :
> High speed soul
> Teenage dreams

> Blizzard of 77

Le lendemain j’y étais à nouveau puisque dans le cadre du festival GéNéRiQ la Vapeur accueillait Tricky (bon là je ne pourrai pas montrer d’extrait compte-tenu de l’obscurité qui règnait sur la scène… Enfin ça c’est Tricky… super prestation… mais on voit rien ! Oui c’est un peu frustrant et pénible j’en conviens…) et en première partie j’ai découvert Concrete Knives : très bonne surprise !

Et quand la bise fut venue, La Cigale ne s’en trouva pas pour autant dépourvue et nous offrit même un spectacle de premier choix en accueillant Rickie Lee Jones ce 3 mars !!!

Et si sa voix n’a plus toutes les nuances d’autrefois, l’émotion est toujours là, d’autant plus qu’elle nous joue un maximum de titres de ses 2 premiers albums (2 pépites qui ont tourné un sacré nombre de fois sur mes diverses platines) et lorsqu’elle a entamé Living it up, enchainé avec We belong together… que dire… surtout ne rien dire et juste laisser la sensation d’accomplissement se frayer un chemin jusqu’aux derniers recoins de nos terminaisons nerveuses.

> The last chance Texaco
> Living it up
> We belong together

Et puis parce-que c’est comme ça qu’on aime se la remémorer aussi :
> Chuck E.’s in love – 1979

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Melodrama au Zénith de Paris – 5 octobre 2017

Dimanche, octobre 15th, 2017

L’hémisphère sud, et plus particulièrement la Nouvelle-Zélande, a également sa petite fée de  20 ans pour nous emmener vers des forêts enchantées, fussent-elles de néons, qui nous ont portés vers un nouveau songe d’une nuit d’automne, un an après celui dans lequel nous avait entrainé Aurora (voir ici).

Plus espiègle peut-être que sa « conscrite » norvégienne, moins éthérée dans la performance vocale, sa voix jouant dans des tonalités plus graves, mais tout aussi pleine d’énergie et d’enthousiasme, Lorde a alterné les morceaux des deux albums à son actif (oui… elle n’avait que 17 ans lors de la sortie de Pure Heroine…).

> Ribs – Live Zenith de Paris

> Royal – Live Zénith de Paris

Et puis la vidéo du single de son album Melodrama, parce- que là on la voit bien et que ça en vaut la peine quand même ;-)
> Green light

♦♦♦ Alors si je puis me permettre une petite remarque, je pense que le spectacle aurait gagné à remplacer les deux danseuses qui l’accompagnaient sur scène et qui n’apportaient pas de réel plus par deux choristes qui auraient pu assurer en live les effets de voix repris par une bande son enregistrée… May be next time….

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Amazing beautiful days – Juillet 2017

Samedi, août 19th, 2017

Stade de France : la Sainte Trinité  y est apparue en ce mois de juillet, glowing in the dark, pour des songs of faith and devotion… in the name of love !

1er juillet :

© degemer-photos.com

Le Saint-Esprit a fait stopper la pluie qui est tombée jusqu’en milieu d’après-midi, et il a pris la voix de Dave Gahan mais parfois aussi celle de Martin Gore pour des morceaux de Spirit, le nouvel et enthousiasmant album de Depeche Mode, et tous ces anciens morceaux dont on ne se lasse pas et qui ont déclenché l’euphorie chez les fans qui m’entouraient sur la pelouse or (que du bonheur en fosse ce soir là).
> setlist

Rien de nouveau dans le show > voir ici… mais qu’est-ce que c’était bien de les revoir !
> Never let me down again

La 1ère partie était assurée par Algiers, plutôt intéressant !

Juste une question Dave : euh… c’est quoi cette horrible petite moustache ?!?!?

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15 et 16 juillet (et oui, les circonstances ont fait que j’ai pu y être 2 soirs de suite… Yes !) :

© Getty Images

Avant l’arrivée du Fils, il faisait déjà bien chaud. Lyves et Tove Lo ont continué à faire monter la température et le public très en forme a lancé des olas impressionnantes.. et des petits avions en papier spécialisés dans le piqué ! Mais lorsque Chris Martin, notre own personal Jesus, est apparu sur scène, la foule est entrée dans une transe extatique qui l’a transportée pendant 2 heures, émerveillée par toutes ces lumières à leurs poignets, tous ces feux d’artifices, ballons, étoiles multicolores… et par cette énergie rayonnante transmise chaque soir par les 4 membres de Coldplay aux 80 000 personnes présentes.
> Setlist du 15
> Setlist du 16

S’ils reprennent les éléments scéniques déjà utilisés dans leur précédente tournée > voir ici l’effet est toujours aussi spectaculaire et les nouveaux morceaux inclus dans ce spectacle évitent l’effet répétition… Enfin de toute façon, les 2 soirées consécutives que j’ai vécues là n’ont pas altéré mon enthousiasme… j’avoue même que j’aurais couru assister à celle du 18 juillet qui a suivi si l’on m’avait offert un billet ! (Aurais-je atteint un degré de fanatisme occultant toute objectivité ? > voir là C’est une éventualité à prendre en considération !).
> Something just like this (parce qu’elle est tellement mieux en live !)

Juste une question Chris, Guy, Jon et Will : euh… pourquoi vous prenez Tove Lo en 1ère partie et que vous ne faites même pas Fun en duo avec elle ?!?!?

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25 juillet :


Et enfin, au nom du Père : j’attendais tellement ce moment… fêter les 30 ans d’un des albums les plus écoutés de ma collection de CDs avec le groupe qui avait innové dans les 90′s côté show dans les concerts à grande échelle… j’en attendais sûrement trop de ce Joshua Tree Tour de  U2…
à moins que ce p’tit c… de Noël Gallagher ne m’ait énervée dès la première partie…
à moins que la foule de la fosse où j’avais fait l’erreur de prendre mon billet (par radinerie plus que par réelle envie… faut dire qu’à force de les enchainer, ça commence à faire un sacré budget tout ça!) n’ait trop envahi mon espace vital…
à moins que la calamité grandissante des téléphones portés à bout de bras pour filmer la quasi totalité du concert par des apprentis cameramen qui feraient mieux de profiter du spectacle à l’instant T plutôt que de le regarder ensuite sur leurs écrans ridicules, et qui occultaient les rares interstices permettant d’apercevoir la scène, n’ait eu raison du filet de patience qu’il me restait…
à moins que je ne sois lasse de les entendre reprendre toujours les mêmes morceaux dans leurs concerts avec en plus un son pas terrible ce soir-là…
à moins que les 4 anglais cités quelques lignes plus haut n’aient supplantés les 4 irlandais dans la catégorie méga-show dans les stades…
> setlist

Bon j’arrête parce-que vous allez finir par croire que je n’ai pas apprécié cette soirée et que quand je me suis éloignée vers l’extérieur de la fosse j’ai quand même pu profiter comme il se doit du spectacle ! Mais c’est ça aussi, quand la barre a été mise si haut dans les précédents concerts, les risques de déception sont d’autant plus forts voir ici et et là aussi
> Elevation
> Pride + Where the streets have no name (vu depuis les gradins c’était autre chose… et là on peut filmer sans gêner ses voisins !)

Juste une question Bono et toute la bande : euh… pourquoi vous n’allumez pas les écrans dès le début ?!?!?

♦♦♦ Et pour ne pas rester sur une impression mitigée, j’ai revisionné mes DVDs de U2 Go home : Live from Slane Castle et Vertigo 2005 // U2 Live from Chicago et là Bono a regagné sa place dans mon coeur et The Joshua Tree son piédestal juste à côté de A Rush Of Blood To The Head.

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Murakami – Le pinceau et la plume

Lundi, août 7th, 2017

Il y a Takashi, le Murakami qui excelle au pinceau… et autres techniques de peinture.
Entre manga et tradition japonaise, ses 500 Arhats, ses crânes et ses fleurs m’ont laissée émerveillée à la galerie Perrotin fin 2016.

Memento mori… mais dans le flamboyant !

J’ai retrouvé son Mr Pointy au Art institute of Chicago lors de mon voyage aux US en mai… et la magie a opéré de nouveau !

Et il y a Haruki, le Murakami dont la plume interpelle les neurones logés au fin fond de mon cerveau pourtant de plus en plus tire-au-flanc.
Entre poésie et humour, entre vie quotidienne pépère et vie parallèle plus complexe, quel bonheur de se plonger dans sa trilogie 1Q84 ou dans sa Ballade de l’impossible… et sa Fin des temps, lue juste avant mon départ pour le périple sus-cité… de quoi partir plongée dans un état proche de low-high… haut au final !

« Tout au fond de moi, la trace des choses perdues continuait à irradier sa lumière, et c’est ce qui avait nourri ma vie jusqu’à maintenant. »

> La ballade de l’impossible (Norwegian wood) : bande-annonce du film de Tran Anh Hung
(séance rattrapage en vue… loupé lors de sa sortie en 2011… le petit bonus : musique originale de Jonny Greenwood…)

Sinon, entre les deux Murakami, hormis leur origine japonaise et mon admiration, aucun lien de parenté en fait !

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Le poing levé mais le coeur sur la main

Dimanche, avril 23rd, 2017

« Au vent des connections
T’as vu comme on se vend !
Par les quatre horizons
T’as vu comme on nous prend !
Dans le faux, dans le vrai,
Dis-moi qu’est-ce que tu crois ?
Dans le brut de l’abstrait
Dis-moi quelle est la voie ? »

En ce 23 avril 2017, je repense à Damien Saez et à ce 5 avril dernier où sa tournée du manifeste l’a conduit jusqu’à Dijon, la ville où il a passé une partie de son existence, lorsqu’il était tout jeune mais déjà pas si con.

Tournée du manifeste qui  nous a valu presque 4 heures de concert qui ré-insufflaient un peu d’espoir face au désarroi dans lequel nous plongeait depuis des semaines une campagne grand-guignolesque en vue d’élire un représentant digne de toutes les filles et tous les fils de France.

> Lettre apolitique

> Jeune et con… (et son histoire)

> J’veux qu’on baise sur ma tombe

« J’aurais aimé t’aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Et que c’est beau d’aimer
J’aurais aimé t’écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c’est plus fort que moi
Tu vois je n’y peux rien
Ce monde n’est pas pour moi
Ce monde n’est pas le mien… »

Un article de Betty sur Muzik Please qui résume assez bien cette soirée : > à lire

Et rappel… en attendant les résultats de ce soir…
> Fils de France

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En Corée encore ! Beaune – 29 mars au 2 avril 2017

Mardi, avril 11th, 2017

Préambule : si vous projetez d’aller voir certains de ces films et voulez garder toute la surprise, ne regardez pas les bandes-annonces !

Un festival du film policier moyen cette année à Beaune, côté compétition tout du moins…
Je retiendrai quand même :

Message from the King de Fabrice de Welz :
Jacob-unchained… de vélo s’octroie un petit voyage aller(-retour ?) de Cape Town à Los Angeles pour venir au secours de sa sœur qui a maille à partir avec quelques méchants du coin…
> la bande annonce

War on everyone de John Michael McDonagh :
Les Heckel et Jeckel de la police du  Nouveau Mexique mènent l’enquête…
C’est pas trop raffiné dans l’humour, c’est pas du Tarantino… mais ça m’a bien fait marrer quand même !
> la bande-annonce

Des choses sympas en « sang neuf » qui proposait une sélection de films plus attrayants que j’ai privilégiée :

Mean dreams de Nathan Morlando :
L’occasion de revoir Bill Paxton décédé il y a moins de 2 mois dans un de ses derniers rôles. Il nous fout autant la trouille qu’aux deux ados du film qu’il terrifie au point de les obliger à prendre la route afin d’échapper à sa violence pathologique. Il y a plus de Roméo & Juliette que de Bonnie & Clyde dans ces 2 jeunes gens innocents confrontés à la dure réalité de la corruption et de la suspicion de leurs aînés.
Film déjà présent aux festivals de Cannes et de Deauville.
> la bande-annonce

Killing ground de Damien Power :
Encore un film qui vous fait passer l’envie d’aller camper en Australie ! Moins effrayant qu’un Wolf Creek… mais quand même, ça fait froid dans le dos !
> la bande-annonce

Old stone de Johnny Ma :
Un chauffeur de taxi en Chine renverse accidentellement un homme sur un scooter et conduit la victime sans attendre l’arrivée des secours à l’hôpital. Du coup les assurances refusent de prendre en charge le sinistre et notre pauvre chauffeur se retrouve à payer les frais d’hospitalisation du comateux qui s’obstine à survivre…
> la bande-annonce

Les vraies bonnes surprises sont plutôt venues des films hors-compétition où j’ai pu voir en avant-première 2 films emballants qui sortiront le 3 mai :

Get out de Jordan Peele :
Devine qui vient dîner ? Rose est blanche, Chris est noir et au bout de 4 mois de parfait amour, la jeune femme décide de présenter l’heureux élu de son cœur à sa famille. Le père est fan d’Obama, la mère psy pratiquant l’hypnose est des plus accueillantes et se propose de lui faire passer sa dépendance à la cigarette… Alors pourquoi ce week-end qui démarrait plutôt bien va partir en cacahuète ? Du suspens, de l’humour, des personnages, les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment !
> la bande-annonce

Tunnel de Kim Seong-Hun :
Quand un tunnel s’écroule complètement juste au moment où vous passez dessous, il vaut mieux avoir un peu d’eau en réserve et un petit truc à grignoter sur le siège arrière parce-que les secours peuvent mettre un peu de temps à arriver ! Mais comme en Corée on peut avoir de l’humour dans l’adversité et que les batteries de voiture tiennent un max, tout n’est peut-être pas perdu même si le sauvetage s’annonce difficile… quoique…
> la bande-annonce

La Corée encore pour l’autre événement digne d’intérêt de cette édition : la venue de Park Chan-Wook !


Le réalisateur coréen était présent pour un hommage qui lui était rendu et une « leçon de cinéma » à laquelle j’ai assistée avec délectation, juste après avoir visionné Thirst, ceci est mon sang (2009), son film de vampire… bien à lui… projeté avec plusieurs autres de ses films dans le cadre du festival à l’occasion de la présence de « Maître Park ». (J’avais revu Old boy juste avant le festival, histoire de me remettre dans le bain… de sang !).
Son calme et son sourire ainsi que sa façon de s’exprimer tout en douceur tranchent avec la violence et la passion qui  animent ses œuvres et à l’écouter parler de l’histoire de la Corée et de son éducation… catholique… ses films prennent encore une dimension supplémentaire.
J’ai également profité de la re-projection pendant ce festival du Memories of murder (2003), film de son compatriote Bong Joon-Ho dont il a produit en 2013 l’efficace Snowpiercer, le transperceneige.

Bref, si les films scandinaves manquaient à l’appel cette année, la Corée nous a fait passer de bons moments… hors compétition…

> Le palmarès de cette année
(qui ne correspondait pas au mien… mais bon….)

> Le jury

> Le jury sang neuf

♥♥♥ Le bonus : un membre du jury sang neuf qu’il m’a fait particulièrement plaisir de cotoyer… de loin… pendant les quelques séances passées dans la même salle de projection, celle dont les chansons font partie depuis 25 ans de la BO de ma vie…

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