jeudi, novembre 21, 2024 09:43

Archive for the ‘IN THE MOOD FOR…’ Category

Texas Dijon – 12 avril 2022

Lundi, août 8th, 2022

C’est en allant voir Elvis, le film flamboyant (comme d’hab) de Baz LUHRMANN sur la vie du King, que je me suis soudain rendue compte que je n’avais toujours rien posté sur la soirée, attendue depuis 2 ans, passée avec Sharleen Spiteri et ses acolytes de Texas qui ont fêté les 30 ans de leur album Southside en l’interprétant dans son intégralité dans une configuration « intimiste » dans la première partie de ce concert.

Quel rapport avec le King ? Et bien pour rappel le clip d’Inner Smile Sharleen nous campait un Elvis tout de cuir vêtu. Tenue qu’elle avait renfilée sur la scène de Bercy lors du superbe concert de 2001 – gravé sur le DVD Texas Paris que je me repasse encore régulièrement – pour reprendre Suspicious mind.

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Pour la suite du spectacle, la belle nous a charmés avec sa voix toujours aussi envoûtante et sa belle énergie en reprenant tous ces tubes qu’on adore et en interprétant également les titres de leur dernier album, Hi, qui confirme que l’on a toujours envie de les voir et les entendre après toutes ces années !

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Et oui la plus belle c’est Sharleen ! C’était la première de ma rubrique Miroir ô miroir Dis-moi

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19 juillet 2022 – Coldplay made our world light up inside…

Dimanche, juillet 31st, 2022

… and outside puisque le Stade de France s’est à nouveau illuminé pendant 4 soirées grâce à eux en ce mois de juillet 2022 ! (voir déjà en juillet 2017 ici).

Ça va bientôt faire 20 ans que je vais voir tous leurs tours… et je ne sais pas si je m’en lasserai un jour…
J’ai donc dû déjà tout dire sur le sujet… alors que rajouter ?
Qu’ils ont fait des efforts pour réduire leur impact sur le réchauffement climatique, donc moins d’effets de lumière mais ça marche tout aussi bien !
Qu’ils ont chanté plein de vieux titres dans l’ambiance de ce premier concert que j’avais vu d’eux en 2003 au Zénith de Paris… le jour où tout a vraiment commencé entre Chris et moi :-D (voir ici) dont le sublime Sparks
Que Chris Martin a fait des progrès en français (même si Magic sonne mieux dans sa version d’origine, c’était quand même sympa d’entendre le Magi-que de ce soir là !)
Que London Grammar a assuré la première partie et qu’Hannah Reid est venue chanter > Let somebody go
Que Chris nous a foiré la fin de > In my place parce qu’il avait un truc dans l’oeil !
Qu’il nous a fait un plan êtes-vous-prêts-à-sauter-mettez-vos-téléphones-dans-la-poche au moment où ça décolle dans > A sky full of stars… et que du coup c’était encore mieux la 2ème fois ! (y’en a quand même, les gredins, qui n’avaient pas leur smartphone in the pocket !).

Bref, encore un moment exceptionnel,
même sous 40°,
ce soir là à Saint Denis

Photo @stevieraegibbs

Chris Martin, l’antithèse de Liam Gallagher (voir ici), mais ça ne les empêche pas de chanter ensemble :
> Liam + Coldplay – Live for ever (One Love Manchester-2017)

et parce que ça marche bien aussi quand Chris chante Oasis :
> Chris Martin + Ariana Grande – Don’t Look Back In Anger (One Love Manchester-2017)

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God save the mustard – Festival Vyv des 11 et 12 juin 2022

Lundi, juillet 18th, 2022

Je ne pouvais pas ne pas y aller à ce festival : quand Thom Yorke vient avec Jonny Greenwood, son comparse de Radiohead avec lequel il vient de fonder un nouveau groupe, The Smile, dans MA ville, je regarde à peine qui sont les autres artistes qui se produiront et je prends mon billet illico !
Et sachant que Massive Attack est aussi à l’affiche, je me dis que quoi qu’il arrive ce sera un week-end exceptionnel à Dijon !!!

… sauf que Massive Attack a annulé sa tournée pour cause de problème de santé d’un de ses musiciens et que le nouveau nom sur l’affiche pour les remplacer est… Liam Gallagher… le frère de l’autre qui m’avait saoulé en 1ère partie de U2 au SDF en 2017 (voir ici), l’affreux Jojo de la brit’pop/rock à l’arrogance insupportable… grosse déception mais bon on fera avec…


Démarrage pour moi dans une atmosphère plutôt nostalgique, avec l’artiste de mon tout premier concert, lorsque j’étais au lycée, auquel j’avais assisté en compagnie de mon père (admirateur de la femme tout autant que de l’artiste je pense ;) ) : Véronique Sanson. Elle est plutôt en forme, heureuse d’être là, avec sa voix reconnaissable parmi toutes, sûr que cette partie du festival rentrerait dans ma chronique C’est avec les vieux singes…
Rien à voir pour la suite avec le groupe Gwendoline, de l’énergie à revendre pour ces jeunes bretons élevés à la bière et à la contestation ! Un son 80′s assumé (on pense à Marquis de Sade… groupe rennais de ces années là…. logique…), leur album Après c’est gobelet ! est plutôt sympa et leur prestation scénique intéressante (bonus : l’un des membres du groupe bouge comme mon neveu de 17 ans quand il part dans ses délires… j’adore !) > Audio rtt – Gwendoline (clip)
C’est M.I.A. qui clôt cette 1ère soirée avec classe et sa musique qui mixe à merveille dance/hip-hop à des sons rappelant ses origines sri lankaises. On a envie de danser… en plus c’est samedi soir… alors dansons !
> Paperplanes – M.I.A.

Pip Millett et son univers soul/RnB pour commencer le dimanche après-midi en douceur  > Hard life – Pip Millett (clip)
(J’ai loupé Flaur, artiste dijonnais… dommage ça avait l’air sympa d’après le dernier morceau que j’ai entendu… j’aurai peut être l’occasion de le revoir sur la région… > Sunflower – Flaur (clip) )
En revanche je n’ai pas loupé Juliette Armanet dont j’aime beaucoup le dernier album Brûler le feu : belle présence sur scène, une fille pleine d’enthousiasme et enthousiasmante > Qu’importe – Juliette Armanet (clip)
Et puis IL est arrivé… dès le premier morceau la magie a de nouveau fonctionné (voir ici, le concert de Radiohead de 2016), cet album de The Smile, A Light For Attracting Attention, qu’ils interprètent ici est assez  dans la veine des dernières productions de Radiohead, je suis toujours aussi fascinée par Thom Yorke… avec son pote Jonny ils alternent les instruments au gré des morceaux, seul Tom Skinner, le 3ème membre du groupe reste exclusivement derrière sa batterie, normal, il le fait tellement bien ! > Skrting on the surface – The Smile

Il m’a fallu un bon moment avant de sortir de l’état quasi hypnotique dans lequel j’étais plongée, autant dire que le choc fut violent lorsque f*cking Liam a lancé son f*cking show après une arrivée sur fond de vidéos aux slogans empreints de f*cking humilité, une paire de maracas à la main brandie comme une paire de c… dans son sempiternel imper et ses lunettes de soleil : « This is gonna be f*cking mustard ! » > extraits du concert de Liam Gallagher
Bref, le garçon a entretenu la réputation familiale, haranguant la foule entre chaque chanson de ses f*cking énervements… même la lune s’en est pris une :-D : Liam la f*cking teigne de Manchester !

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Bon ce qui m’énerve le plus finalement c’est que je n’arrête pas d’écouter depuis son dernier album C’mon You Know… qui est, je dois quand même le reconnaitre, un f*cking album…

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #4 – Rockin’1000

Samedi, mai 28th, 2022

Quatrième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

50000 enfants du rock étaient réunis au Stade de France ce 14 mai 2022 pour la 2ème édition française du Rockin’1000 :
plus de 1000 musiciens, batteurs, guitaristes, bassistes, claviers et bien sûr chanteurs, avec leurs instruments, qui investissent la pelouse du stade et qui jouent pendant 2 heures des standards du rock.

Philippe - à la – Manoeuvre a fait rentrer les musiciens (rien que d’entendre sa voix j’ai 40 ans de moins, c’est un samedi soir aussi, il est déjà tard, je suis devant la télé de la maison familiale, sur Antenne 2, et voilà que démarre le générique de Sex Machine !), il reviendra quelques morceaux plus tard, précédé du son vrombissant d’une Harley dont il descendra pour présenter Born to be wild, un des grands moments de la soirée !

Il y en aura d’autres comme Space Oddity, avec toutes les lumières qui s’allument tout à coup dans les gradins, ou Under Pressure, et sa chanteuse soliste qui a bien assuré (mais dont le nom n’a même pas été cité en revanche…) ou Sympathy for the Devil ou Lithium ou Seven Nation Army (avec le gimmick repris par tous dans le métro à la sortie) ou… bref je ne vais pas vous passer toute la setlist !

> petit résumé

Richard Kolinka passera le temps de faire son show avec ses baguettes comme au bon vieux temps de Téléphone et de jouer Un autre monde, Matthieu Chedid sera aussi de la partie le temps de 4 morceaux (bon je ne suis pas fan, c’est pas la partie que j’ai préférée…).

L’instigateur du concept, l’italien Fabio Zaffagnini a lancé My hero, le morceau des Foo Fighters, sur sa guitare sèche, morceau joué en hommage à Taylor Hawkings, le batteur du groupe récemment disparu. Rien d’étonnant puisqu’il avait lancé le concept en réunissant 1000 musiciens en 2015 pour jouer Learn to fly, des Foo Fighters justement, pour faire venir le groupe dans sa petite ville d’Italie.

Alors d’aucuns disent que c’est la plus grande arnaque du rock, moi je dis que quand le public s’éclate en ne déboursant que 29€ ou 39€, que les musiciens s’éclatent (ils connaissent les conditions financières dès le départ) et qu’une telle énergie se dégage, l’arnaque serait de faire croire qu’il n’est pas possible d’organiser un tel évènement !

!!! Rock’n'roll will never die !!!


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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #3 – Alain Souchon

Mardi, mai 3rd, 2022

Troisième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

En attendant sa venue, pendant plus de 2 ans de reports successifs, je fredonnai à la moindre occasion une de ses chansons, puisqu’il y a toujours des mots de Souchon qui seront appropriés dans moultes circonstances.
J’ai particulièrement chanté Belle-Île en mer (quoi ? C’est Voulzy… oui… mais qui a écrit les paroles !), le marin et le Bagad de Lann Bihoué lors de mon rail-trip de Paimpol à Biarritz en septembre 2020.
En septembre dernier, j’ai chanté les âmes fifties sur la plage du Crotoy et j’ai chanté un baiser sur la plage de Malo Bray-Dunes lors de mon périple sur ces magnifiques plages du nord (j’ai d’ailleurs rechanté le Bagad de Lann Bihoué en rentrant de ce voyage lors de mon étape à Bruxelles quand mes pérégrinations dans les rues de la ville m’ont amenée par hasard devant la maison Béjart… comprenne qui pourra…).

L’émotion était donc d’autant plus vive ce 9 avril au Zénith de Dijon, où pendant 2 heures, avec le Papoum à mes côtés, c’était presque nous, c’était presqu’hier, quand nous sautions en l’air comme des cabris dans la fosse du palais des sports, sous le regard complaisant de mon père, avec presque le même Souchon sur la scène.

> la belle version du Marin avec ses fils

> Presque – toujours avec ses fils – au Zénith de Lille…

et pour mémoire ici, mon petit billet posté lors de sa venue en 2009.. déjà…

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #2 – Francis Cabrel

Jeudi, novembre 11th, 2021

Deuxième épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

Can there be breaks in the chaos sometimes… Cette supplique fixée à jamais sur mon épaule tattoo a trouvé, une nouvelle fois, réponse ce lundi 8 novembre au zénith de Dijon où Francis Cabrel nous a offert un break de poésie et de nostalgie fortifiante.

S’il y en a bien un qui mérite le surnom de troubadour c’est lui. D’ailleurs c’est comme ça que se présente sa nouvelle tournée :

Avec des anciennes chansons réorchestrées pour mieux s’intégrer à l’atmosphère de son nouvel album, À l’aube revenant (superbe), avec sur scène une contrebasse, un accordéon ou un bandonéon, une batterie aux rythmes plus jazz/blues, voire un piano, et 3 choristes féminines dont les voix ont apporté beaucoup à l’ambiance chaleureuse de ce concert.

La chorale que le public a spontanément mise en place depuis tous les recoins de la salle dès les premiers accords sur Petite Marie a fini de démontrer que ses chansons sont toujours dans nos têtes depuis toutes ces années et qu’elles y ont même gagné encore en émotion ce soir-là.

Et si notre troubadour d’Astaffort est toujours discret et réservé, il réussit là à établir un contact avec ses admirateurs, chose qui m’avait manquée la seule et unique autre fois où j’étais allée l’applaudir sur scène… il y a quelques décennies… et m’avait finalement fait préférer l’écoute de ses albums chez moi plutôt que de retourner le voir en concert.

Presque 2 ans de vie plus ou moins confinée et sans concerts ont eu raison cette fois de mes réticences et je ne regrette pas mon choix !

> le live des bougies fondues à France Bleu qui reflète bien l’ambiance des concerts.

> les chevaliers cathares quasiment telle qu’il nous l’a chantée, seul avec sa guitare, cerise sur le gâteau, juste avant de quitter la scène lundi avec élégance.

« Je m’abimais les yeux sous la voûte céleste
Savoir où sont marquées les heures qu’il me reste
Et chercher pour demain ce qu’il y a de prévu, la poésie
Comme des vérités je n’en trouvais aucune
Sur le grand canapé allongé sous la lune
J’ai cherché dans les bougies fondues
La poésie où y’en a jamais eu »

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Largo Winch ou l’économie pour les nuls

Vendredi, novembre 5th, 2021

Même si vous ne vous êtes jamais intéressé à la finance, Largo pourrait bien vous donner les bases pour appréhender le sujet sous un autre angle.

L’exposition Largo Winch – Aventurier de l’économie est prolongée jusqu’au 31 décembre 2021 à la Cité de l’Économie à Paris.

L’occasion de passer en revue les 22 albums déjà existants consacrés à l’héritier du Groupe W, en attendant de dévorer le début de sa nouvelle aventure… sortie aujourd’hui :

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Premier volume de ce nouveau dyptique – le 2ème avec Eric Giacometti au scénario depuis le départ du créateur initial du personnage , Jean Van Hamme – qui s’annonce encore riche en rebondissements et semble confronter Largo à de nouveaux problèmes éthiques et humanistes.

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Mais cette expo c’est aussi l’occasion de découvrir l’ampleur du travail qui se cache derrière ces planches, tant du point de vue scénaristique que du point de vue graphique et de voir comment s’implique Philippe Francq, le dessinateur de toujours, dans chacune de ces aventures aux quatre points cardinaux.

Et si tant est qu’il faille encore trouver des parallèles entre Largo et Corto (voir aussi mon précedent post sur Largo > ici ) :

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Dans la série « C’est avec les vieux singes… » #1 – Jean-Louis Aubert

Mercredi, novembre 3rd, 2021

Premier épisode de la série « C’est avec les vieux singes qu’on fait la meilleure soupe »… session 2021/2022
> voir la série

Entendons nous, soupe au sens le plus noble du terme, celui de la soupe qui m’a fait grandir, qui a alimenté ma culture – d’aucuns diraient sous-culture – en tout cas c’est ce qui a accompagné mes années d’ado (et de post-ado), m’a permis de mettre des mots précis sur les idées claires dans ma tête mais plus confuses dans leur expression verbale, et ce qui a évité aux ruminations stériles d’occuper tout l’espace en les expulsant à grand renfort de guitares plus ou moins timbrées, de lignes de basses entêtantes, de cymbales explosives ou de grosses caisses percutantes. C’était aussi une voix familière que je pouvais retrouver dès que l’envie ou le besoin se faisait sentir, fidèle et indéfectible soutien !

Premier concert auquel j’assistais depuis… 21 mois ! Butin de perles !!! Rien que pour ça, ça s’annonçait comme une soirée de fête ce 30 octobre au Zénith de Dijon et ça compensait le doute que j’avais, il faut quand même bien l’avouer, de voir Jean-Louis Aubert tout seul sur scène avec une guitare dans ce OLO Tour.

Et bien finalement, aidé par son « dragon » et les prouesses techniques qui lui permettaient de passer instantanément d’un son de guitare sèche à un son de guitare électrique avec le même instrument et de s’auto-accompagner musicalement et visuellement, notre Jean-Louis nous a fait passer plus de 2h30 formidables. Qu’il joue les tubes de ses albums solo et qu’il reprenne des morceaux de Téléphone avec une belle énergie ou qu’il distille la poésie de Rimbaud, Houellebecq, Barbara et bien sûr la sienne, dans des ballades acoustiques pleines d’émotion, il nous fait généreusement traverser le temps et nous rappelle qu’il est notre pote depuis 44 ans et que s’il continue à nous faire des albums comme son dernier en date, Refuge, on continuera à le suivre où qu’il aille.

Allez un petit tour à New York avec lui, en passant par Dijon… ou Le Mans… c’est tout aussi bien  > à voir ici

(Et maintenant que je commence à jouer ma 3ème boule de flipper, en espérant une dernière petite gratuite, la soupe est toujours aussi bonne ;-) )

Bon, je vous l’avais déjà fait en 2013 le coup des vieux singes > voir ici mais ces vieux proverbes pleins de bon sens, même énoncés dans le désordre, se vérifient d’autant plus quand on prend soit même de l’âge :-D

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Y’a de la révolte dans l’air…

Vendredi, avril 16th, 2021

… et y’a de l’RNST sur les murs de Dijon et d’ailleurs !

S’il a passé le premier confinement à taguer les poubelles,



les autres ont plus été mis à profit pour des sérigraphies dont on peut retrouver des copies dans les rues de la capitale bourguignonne.

Entre temps, il aura érigé dans le quartier des Grésilles une magnifique fresque à la fin de l’été et sorti un Opus Délits (Ni Dieu ni Titre) chez criteres-editions :

Personnalité incontournable de l’art urbain, RNST est toujours là pour donner la parole à ceux qui ne l’ont pas toujours.

Et bien sûr qu’il a sa place dans ce blog !

Sa page Facebook

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Y’a du Bashung dans l’air…

Samedi, mars 27th, 2021

… et un peu de Taxi girl aussi dans l’Hervé !

Avant qu’un de ses titres ne soit utilisé comme musique d’une pub pour du café et bien avant sa récompense aux Victoires de la musique j’avais craqué sur cet album (c’est assez rare que ça m’arrive pour de nouveaux artistes français pour que je lui consacre une petite publication !)

Je profite de mon petit séjour en Bretagne pour mettre en lien ses clips filmés pendant le confinement/déconfinement dans cette région (que j’adore aussi… quelle belle association !) mais tous les titres de l’album sont à écouter en boucle.

> si bien du mal (clip spécial confinement, mais si c’est en Bretagne, il fait des crêpes !)

> maelström (clip spécial déconfinement)

> ses sessions live à l’Olympia… prévu et complet le 16/11/2020… too bad…

Le site pour commander son album et recevoir un sapin-qui-pendouille pour mettre dans sa voiture :-D

♥♥découvert grâce à ma fille : merci ma Chacha, merci ma Lili, merci ma Charlee ;-) ♥♥♥

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My Geisha – 1962

Dimanche, novembre 29th, 2020

Je me suis toujours demandée pourquoi j’avais depuis longtemps été attirée par tout ce qui avait trait à la décoration japonaise, aux maisons de thé, aux cloisons en papier washi, aux estampes et aux kimonos de soie alors que rien dans mon entourage ne m’avait prédisposée à la tradition nipponne.

Et puis, il n’y pas si longtemps, je ne sais plus par quelle association d’idées, m’était revenu en tête un film vu à la télé dans mon enfance, avec une scène en particulier d’un homme américain brun… ou anglais… et d’une geisha évoluant sur fond de cloison Shoji… J’avais alors tenté quelques vaines recherches sur le net et puis j’avais remisé ça dans un coin de ma mémoire quand il y a quelques semaines, lors d’un heureux coup de zapette, je tombe sur un film qui commençait sur Paramount Channel  :

Et voilà, c’était ça !!! My Geisha, film de 1962 de Jack Cardiff, avec non pas un acteur anglo-saxon mais Yves Montand, la geisha en question étant Shirley McLaine et le drame de mes souvenirs étant en fait une bonne comédie américaine ! A ma décharge, il faut quand même préciser qu’il y est raconté l’histoire d’un réalisateur français marié à une actrice américaine et vivant donc aux Etats Unis, qui part au pays du soleil levant tourner Madame Butterfly (pas franchement l’opéra le plus comique).

> La bande annonce originale

> Bande annonce sur un bel di vedremo (par Maria Callas)

Ceci explique peut-être aussi pourquoi, moi qui n’ai aucune culture en matière d’opéra, je suis sensible celui-ci… à moins là que ce ne soit dû à la version de Malcom McLaren ;-) >à voir (et surtout écouter) ici

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Festival international du film policier de Beaune – du 3 au 7 avril 2019

Mardi, avril 7th, 2020

Et voilà, comme annoncé précédemment (voir ici), je mets à profit ces moments de confinements pour mettre ce blog à jour !

Donc, l’événement manquant majeur dans mes posts c’est ce festival de l’année dernière, 11ème du nom, qui nous avait pourtant offert de bons moments dans les salles obscures de la sous-préfecture Côte-d’Orienne !

Avec Benoit Jacquot en président du jury des films en Compétition. Jury comprenant entre autres François Civil (que je venais de remarquer dans le très bon Chant du loup quelques semaines avant) et Tonie Marshall (moins d’un an avant qu’elle ne nous quitte pour un monde sûrement meilleur).
Samuel Benchetrit présidait, lui, celui de la compétition Sang Neuf.

Ce que j’en ai retenu, en vrac (bande-annonce en cliquant sur l’affiche) :

NEVADA
de Laure De Clermont-Tonnerre
Sang neuf
Le cheval et le prisonnier
ou
Le cheval qui murmurait à l’oreille des hommes

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BANCO
de Koldo Serra
Hors-compétition
Braquage à l’espagnole

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BLUEBIRD
de Jérémie Guez
Hors compétition
Léon… de Bruxelles

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THE OPERATIVE
de Yuval Adler
Hors compétition
Homeland, saison inédite

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DRAGGED ACROSS CONCRETE
de S. Craig Zahler
Prix Sang neuf
(je valide !!!)

L’arme fatale, épisode final

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ALPHA- THE RIGHT TO KILL
de Brillante Mendoza
Compétition – Prix du jury
(ex-aequo avec Piranhas de de Claudio Giovannesi, pas vu…)

Il y a quelque chose de pourri sur les trottoirs… et dans la police de Manille

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EL REINO
de Rodrigo Sorogoyen
Compétition – Prix de la critique
Magouilles ibériques

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DUELLES
de Olivier Masset-Depasse
Sang neuf
Desperate Housewives des 60′s une fois

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SAVAGE
de Cui Siwei
Compétition
Moins drôle que Fargo mais tout aussi enneigé

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FACTORY
de Yuri Bykov
Compétition
Nid de guêpes chez les russes

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LES OISEAUX DE PASSAGE
de Ciro Guerra, Cristina Gallego
Compétition – Prix spécial police
Cartelmania, les origines
ou
Danse avec les fumeurs de joints

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FACE A LA NUIT
de Wi-ding Ho
Compétition – Grand prix
(Je valide !!!)
Triptyque à rebours

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Celui là j’ose à peine le mettre tellement rien que l’affiche me répugne… Pendant tout le film je me suis demandé pourquoi Fatih Akin (à qui le festival rendait hommage) s’était lancé dans cette histoire insensée, ne comprenant pas comment on pouvait imaginer de telles ignominies avec de telles caricatures de paumés… jusqu’à ce que je comprenne avec le générique de fin diffusant des photos des vrais protagonistes – tellement ressemblants aux acteurs du film (à moins que ce ne soit l’inverse) – de cette histoire vraie de Fritz Honka dans le Hamburg des 70′s, que la réalité n’a pas de limite dans ses abominations (et encore heureux qu’on n’ait pas les odeurs qui vont avec au ciné)…

GOLDEN GLOVE
de Fatih Akin
Hors compétition
Un psychopathe chez les Deschiens

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On va finir sur ce film de de Nicolas Winding Refn (le festival lui rendait également hommage en 2019) sorti en 2010 – avec le superbe Mads Mikkelsen – que je n’avais jamais vu et que j’ai eu plaisir à découvrir sur grand écran !

LE GUERRIER SILENCIEUX, VALHALLA RISING
de Nicolas Winding Refn
Hommage à NWR
Patience et longueur de temps… vont parfois bien avec force et rage

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Festival international du film policier de Beaune 2020

Jeudi, avril 2nd, 2020

L’invité d’horreur d’honneur de cette édition 2020 aura été le CoronaVirus

Programmé du 1er au 5 avril, la liste des autres invités n’aura même pas eu le temps d’être dévoilée que stars et public étaient priés de rester confinés chez eux devant des écrans beaucoup moins grands.

Michel Hazanavicius qui devait présider l’événement n’aura pas eu le plaisir de choisir le polar de l’année avec son jury, un gagnant étant déjà tout désigné :
« Covid-19 : contagion express » réalisé en un temps record avec un nombre impressionnant de figurants.
La bande-annonce présentée au public français fin janvier ne présageait pourtant pas un rythme effréné et n’avait pas suscité un engouement excessif parmi les spectateurs.
Pâle remake de la version chinoise sortie fin 2019, elle-même copie à peine masquée (mauvais gag…) de moult productions politico-catastropho-pandémio-complotistes en vogue ces dernières années, que l’on pensait plus réservée au public asiatique, la version française nous tient finalement plus (ou moins suivant la virulence des symptômes… re-mauvais gag…) en haleine que ce que l’on aurait pu imaginer avec le teaser.

Initialement prévu en version plus courte, c’est finalement la version longue qui a été retenue avec diffusion sous format série pour petit écran.
Moins glamour que Grey’s Anatomy, plus cynique que Dr House et beaucoup moins drôle que Scrubs, les épisodes sont écrits au jour le jour par des scénaristes morbides et mal inspirés qui n’ont à priori aucune idée de comment ça va finir… Covid-19 : contagion express pourrait donc s’inviter encore un bon moment dans notre quotidien et pourrir nos velléités de sortie pour quelques semaines supplémentaires… Espérons seulement qu’il n’y aura pas de saison 2 !

♦♦♦Nota : Always look on the bright side of life ! Le confinement stimule la créativité et devrait me dégager un peu de temps pour faire – enfin – le résumé de l’édition 2019 du festival ♦♦♦

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Le cas Philippe K. – La Vapeur – 16 janvier 2020

Dimanche, février 9th, 2020

Katherine débarque et voilà que nos esgourdes s’esbaudissent, que nos calots s’encanaillent, que notre bouche chope la banane, ouvrant nos narines afin de mieux faire circuler l’énergie curative distillée depuis la scène par ce drôle de personnage en pyjama et boa à plumes, et là, j’aime à penser que j’ai 7 trous dans la tête !

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J’aime être stone avec Philippe Katerine sans avoir à prendre un quelconque psychotrope… C’que c’est bien la converse avec lui et  c’que c’est bien d’écouter ses Confessions, sorties en novembre 2019, en boucle !

Bref j’adoooooore !!!

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Extraits de ces confessions  avec quelques statistiques pour commencer :
> 88% + Blond + Bonhommes

Et puis allez on se refait une petite banane tout nus sur la plage ?
> juste ici !

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Rattrapage 2019

Mardi, janvier 14th, 2020

Pas eu/pris le temps d’en parler en fin d’année et pourtant ces concerts, célébrant le rock français, du dernier trimestre 2019 valait la peine qu’on leur consacre quelques lignes !

Lys + Steve Hewitt
L’écrin – Talant – 4 octobre

La tournée qui célébrait les 10 ans du groupe breton avec le batteur de Placebo aux baguettes, les a menés jusqu’à cette nouvelle salle à proximité de Dijon.
Des gradins clairsemés… Dommage pour ceux qui ont loupé cette soirée aux bonnes consonances de rock qui aurait mérité une salle comble…
Preuves à l’appui : l’intégral du concert qu’ils ont donné dans leur ville d’origine
> Lys & Steve Hewitt) – Live in Rennes

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Charlélie
Le Cédre – Chenôve – 18 octobre

Je ne m’en lasse pas de l’écouter et de le voir sur scène:
> voir ici et ici
Le réconfort de retrouver une voix amie en ces jours d’octobre déstabilisants…
Et le voir rendre si bien hommage à Higelin
> Pars – Live au Trianon
> Je suis ton ami (« Plus les années passent plus on est solidaires »)

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Last Train
La Vapeur – Dijon – 8 novembre

Alors là c’est du concentré d’énergie qui a enflammé la scène de la Vapeur !
Le live c’est leur truc à ces alsaciens ! C’est bien ce qu’il m’avait déjà semblé à ce Rock en Seine de 2015 où je les avais découverts !
> Last Train Full Performance live @ Paris – Trianon

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