vendredi, novembre 22, 2024 04:49

Archive for the ‘IN THE MOOD FOR…’ Category

Murakami – Le pinceau et la plume

Lundi, août 7th, 2017

Il y a Takashi, le Murakami qui excelle au pinceau… et autres techniques de peinture.
Entre manga et tradition japonaise, ses 500 Arhats, ses crânes et ses fleurs m’ont laissée émerveillée à la galerie Perrotin fin 2016.

Memento mori… mais dans le flamboyant !

J’ai retrouvé son Mr Pointy au Art institute of Chicago lors de mon voyage aux US en mai… et la magie a opéré de nouveau !

Et il y a Haruki, le Murakami dont la plume interpelle les neurones logés au fin fond de mon cerveau pourtant de plus en plus tire-au-flanc.
Entre poésie et humour, entre vie quotidienne pépère et vie parallèle plus complexe, quel bonheur de se plonger dans sa trilogie 1Q84 ou dans sa Ballade de l’impossible… et sa Fin des temps, lue juste avant mon départ pour le périple sus-cité… de quoi partir plongée dans un état proche de low-high… haut au final !

« Tout au fond de moi, la trace des choses perdues continuait à irradier sa lumière, et c’est ce qui avait nourri ma vie jusqu’à maintenant. »

> La ballade de l’impossible (Norwegian wood) : bande-annonce du film de Tran Anh Hung
(séance rattrapage en vue… loupé lors de sa sortie en 2011… le petit bonus : musique originale de Jonny Greenwood…)

Sinon, entre les deux Murakami, hormis leur origine japonaise et mon admiration, aucun lien de parenté en fait !

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Le poing levé mais le coeur sur la main

Dimanche, avril 23rd, 2017

« Au vent des connections
T’as vu comme on se vend !
Par les quatre horizons
T’as vu comme on nous prend !
Dans le faux, dans le vrai,
Dis-moi qu’est-ce que tu crois ?
Dans le brut de l’abstrait
Dis-moi quelle est la voie ? »

En ce 23 avril 2017, je repense à Damien Saez et à ce 5 avril dernier où sa tournée du manifeste l’a conduit jusqu’à Dijon, la ville où il a passé une partie de son existence, lorsqu’il était tout jeune mais déjà pas si con.

Tournée du manifeste qui  nous a valu presque 4 heures de concert qui ré-insufflaient un peu d’espoir face au désarroi dans lequel nous plongeait depuis des semaines une campagne grand-guignolesque en vue d’élire un représentant digne de toutes les filles et tous les fils de France.

> Lettre apolitique

> Jeune et con… (et son histoire)

> J’veux qu’on baise sur ma tombe

« J’aurais aimé t’aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Et que c’est beau d’aimer
J’aurais aimé t’écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c’est plus fort que moi
Tu vois je n’y peux rien
Ce monde n’est pas pour moi
Ce monde n’est pas le mien… »

Un article de Betty sur Muzik Please qui résume assez bien cette soirée : > à lire

Et rappel… en attendant les résultats de ce soir…
> Fils de France

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En Corée encore ! Beaune – 29 mars au 2 avril 2017

Mardi, avril 11th, 2017

Préambule : si vous projetez d’aller voir certains de ces films et voulez garder toute la surprise, ne regardez pas les bandes-annonces !

Un festival du film policier moyen cette année à Beaune, côté compétition tout du moins…
Je retiendrai quand même :

Message from the King de Fabrice de Welz :
Jacob-unchained… de vélo s’octroie un petit voyage aller(-retour ?) de Cape Town à Los Angeles pour venir au secours de sa sœur qui a maille à partir avec quelques méchants du coin…
> la bande annonce

War on everyone de John Michael McDonagh :
Les Heckel et Jeckel de la police du  Nouveau Mexique mènent l’enquête…
C’est pas trop raffiné dans l’humour, c’est pas du Tarantino… mais ça m’a bien fait marrer quand même !
> la bande-annonce

Des choses sympas en « sang neuf » qui proposait une sélection de films plus attrayants que j’ai privilégiée :

Mean dreams de Nathan Morlando :
L’occasion de revoir Bill Paxton décédé il y a moins de 2 mois dans un de ses derniers rôles. Il nous fout autant la trouille qu’aux deux ados du film qu’il terrifie au point de les obliger à prendre la route afin d’échapper à sa violence pathologique. Il y a plus de Roméo & Juliette que de Bonnie & Clyde dans ces 2 jeunes gens innocents confrontés à la dure réalité de la corruption et de la suspicion de leurs aînés.
Film déjà présent aux festivals de Cannes et de Deauville.
> la bande-annonce

Killing ground de Damien Power :
Encore un film qui vous fait passer l’envie d’aller camper en Australie ! Moins effrayant qu’un Wolf Creek… mais quand même, ça fait froid dans le dos !
> la bande-annonce

Old stone de Johnny Ma :
Un chauffeur de taxi en Chine renverse accidentellement un homme sur un scooter et conduit la victime sans attendre l’arrivée des secours à l’hôpital. Du coup les assurances refusent de prendre en charge le sinistre et notre pauvre chauffeur se retrouve à payer les frais d’hospitalisation du comateux qui s’obstine à survivre…
> la bande-annonce

Les vraies bonnes surprises sont plutôt venues des films hors-compétition où j’ai pu voir en avant-première 2 films emballants qui sortiront le 3 mai :

Get out de Jordan Peele :
Devine qui vient dîner ? Rose est blanche, Chris est noir et au bout de 4 mois de parfait amour, la jeune femme décide de présenter l’heureux élu de son cœur à sa famille. Le père est fan d’Obama, la mère psy pratiquant l’hypnose est des plus accueillantes et se propose de lui faire passer sa dépendance à la cigarette… Alors pourquoi ce week-end qui démarrait plutôt bien va partir en cacahuète ? Du suspens, de l’humour, des personnages, les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment !
> la bande-annonce

Tunnel de Kim Seong-Hun :
Quand un tunnel s’écroule complètement juste au moment où vous passez dessous, il vaut mieux avoir un peu d’eau en réserve et un petit truc à grignoter sur le siège arrière parce-que les secours peuvent mettre un peu de temps à arriver ! Mais comme en Corée on peut avoir de l’humour dans l’adversité et que les batteries de voiture tiennent un max, tout n’est peut-être pas perdu même si le sauvetage s’annonce difficile… quoique…
> la bande-annonce

La Corée encore pour l’autre événement digne d’intérêt de cette édition : la venue de Park Chan-Wook !


Le réalisateur coréen était présent pour un hommage qui lui était rendu et une « leçon de cinéma » à laquelle j’ai assistée avec délectation, juste après avoir visionné Thirst, ceci est mon sang (2009), son film de vampire… bien à lui… projeté avec plusieurs autres de ses films dans le cadre du festival à l’occasion de la présence de « Maître Park ». (J’avais revu Old boy juste avant le festival, histoire de me remettre dans le bain… de sang !).
Son calme et son sourire ainsi que sa façon de s’exprimer tout en douceur tranchent avec la violence et la passion qui  animent ses œuvres et à l’écouter parler de l’histoire de la Corée et de son éducation… catholique… ses films prennent encore une dimension supplémentaire.
J’ai également profité de la re-projection pendant ce festival du Memories of murder (2003), film de son compatriote Bong Joon-Ho dont il a produit en 2013 l’efficace Snowpiercer, le transperceneige.

Bref, si les films scandinaves manquaient à l’appel cette année, la Corée nous a fait passer de bons moments… hors compétition…

> Le palmarès de cette année
(qui ne correspondait pas au mien… mais bon….)

> Le jury

> Le jury sang neuf

♥♥♥ Le bonus : un membre du jury sang neuf qu’il m’a fait particulièrement plaisir de cotoyer… de loin… pendant les quelques séances passées dans la même salle de projection, celle dont les chansons font partie depuis 25 ans de la BO de ma vie…

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Le plus fort, c’est çui là qu’est supérieur !

Dimanche, mars 5th, 2017

Machines à dessiner – Musée des Arts et Métiers

Dimanche, février 26th, 2017

On est immergés dans l’univers de Schuiten et Peeters dès notre arrivée à la station Arts et Métiers, puisque François Schuiten lui-même est le scénographe de cette extraordinaire station.

Le voyage dans l’extraordinaire continue ensuite lorsque l’on pénètre dans les salles obscures dont les éclairages ne sont là que pour mettre en valeur les machines, sorties le temps de l’exposition de leur emplacement rationnel pour être confrontées à l’univers des 2 créateurs des Cités - elles aussi – obscures. On ne sait plus bien si l’on vient de rentrer dans le Nautilus ou dans l’atelier de Léonard de Vinci mais la précision des dessins de Schuiten est fascinante.

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Voir la vidéo de la création de l’affiche (et d’autres infos sur l’expo) > ici

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La dernière salle contient les planches originales de leur nouvelle BD Revoir Paris.

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L’expo est prolongée jusqu’au 26 mars…
Dépêchez-vous !

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Le Prince Doré

Samedi, novembre 12th, 2016

> la vidéo avec Catherine et Liliane « Libérée Délivrée »

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Songe d’une nuit d’automne – 24 octobre 2016

Dimanche, novembre 6th, 2016

Ce 24 octobre la Maroquinerie avait des allures de Norwegian Wood, et quand la voix d’Aurora a commencé à lancer ses notes envoûtantes il était trop tard pour échapper à l’enchantement. De toute façon, aucune des personnes présentes n’avait envie de quitter cette bulle de poésie et de magie nordique.

© Cédric Oberlin

On pourrait la croire sortie d’un conte du Livres des bêtes enchantées et qu’une des illustrations d’Adrienne Ségur a pris vie… Quoi qu’il en soit, elle ne peut qu’être le fruit d’un merveilleux sortilège : c’est impossible d’avoir autant de talent à 20 ans sans une intervention surnaturelle…

> Runaway – Live 24/10/2016

> Animal Soul – Live 24/10/2016

> I went too far – Le Clip

Et parce-qu’il est trop beau :
> Runaway – Le clip

En tout cas voilà, j’ai comblé ma frustration de cet été (voir ici) !

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Domaine de St Cloud – 26,27 et 28 août 2016

Dimanche, septembre 18th, 2016

Ah ! Quelle belle fin d’été encore cette année aux portes de la capitale !
Qu’est-ce-qu’on était bien, affalés sur notre couverture, à l’ombre des arbres de ce beau domaine de Saint Cloud, un verre de cidre frais à la main, une barre de Granola aux bonnes graisses de palme dans l’autre (ben en même temps elles étaient distribuées gracieusement et généreusement… et j’ai fait une cure détox juste avant, alors…).
Mais le meilleur c’est ce qu’on a dans les oreilles :

Des valeurs sûres, qui nous ont fait prendre les billets pour ces 3 jours comme Two Door Cinema Club, Massive Attack, Iggy Pop ou Foals qui furent à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux.

Des groupes qui faisaient du bruit et qui assuraient le show comme Wolfmother, Bring Me The Horizon ou mes préférés : les suédois de Royal Republic.

Des prestations fun et sympas comme celles de Caravan Palace, Bastille, The strumbellasPapooz, Edward Sharpe & The Magic Zeros, Bibi Bourelly ou Little Simz.

Mais les révélations de ce Rock en Seine de cette année pour moi viennent : de Californie, avec Anderson Paak, et de Scandinavie, encore, avec les suédois de Miike Snow et la toute jeune et surprenante norvégienne Aurora que je n’ai vue que pour ses 3 derniers titres (elle était programmée  en même temps qu’Iggy Pop), mais je vais vite combler la frustration ressentie dès le 24 octobre prochain à la Maroquinerie !

© Stars are underground

> Two Door Cinema Club – Full concert

> Foals – Spanish Sahara

> Iggy Pop – The passenger

> Massive Attack – Angel

> Anderson Paak – Come down

> Miike Snow – Black & Blue

> Aurora – Runaway

Et tiens, tellement que j’ai pas été emballée, j’en oubliais de citer The Last Shadow puppets dont l’affiche Rock’Art était plutôt réussie en revanche, tout comme celle des Casseurs Flowters qui ont eux bien assuré le temps des quelques morceaux que j’ai pu entendre !

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« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent à l’heure où j’me couche » chantent Orelsan et Gringe… Ça ça interpelle…

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Livre du jour – 11 août 2016

Jeudi, août 11th, 2016

Allan Karlsson’s project : ne jamais passer plus de temps que nécessaire là où l’on ne peut pas boire un coup tranquillement, la compagnie étant de moindre importance, pour peu qu’elle soit accueillante en matière de nourriture et d’alcool.

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La perspective de fêter ses 100 ans au jus de fruit à la maison de retraite ne l’emballant pas outre mesure, Allan a donc, comme à son habitude, suivi son instinct et pris la poudre d’escampette en ce 2 mai 2005, et compte-tenu de tous les mauvais pas dont il s’est tiré grâce à cette propension naturelle et à sa philosophie apolitique et agnostique, il semble que sa devise
« Les choses sont ce qu’elles sont et elles seront ce qu’elles seront »
soit d’une pertinence incontestable.

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Nota: dans 10 ans j’aurai l’âge de mon année de naissance (enfin il faut soustraire 1900 ans bien sûr…). Oui et ? Me direz-vous… Et rien, ça n’a effectivement aucun intérêt…

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« Can there be breaks in the chaos sometimes ? »…

Dimanche, juillet 24th, 2016

… Oui quand on a une head full of dreams ! Et encore heureux !

Bof, me suis-je dit à la première écoute… Surtout que leurs précédents albums m’avaient enthousiasmée dès que je les avais soumis à mes canaux auditifs.
Que ce soit le Ghost Stories des uns, magique du début à la fin (Maïtena et moi étions à peu près dans le même état ce soir d’avril 2014 là, voir ici) et qui avait été magistralement, intégralement et exhaustivement mis en scène ou le Cyclo de l’autre qui avait donné lieu à de très beaux moments live également (voir là), d’une mélancolie communicative mais always in my head.

Et puis en fait, je m’aperçois que je n’arrête pas de les écouter ces nouveaux albums de Coldplay et de Zazie… Ben oui, parce-que quand même, didn’t we have fun, et que may be we could again et qu’à leur écoute je forget the world and it’s weight… Et puis finalement, au détour d’une nième écoute arrive un amazing day et que du fun tout-à-coup, adieu tristesseI love you all,Life has a beautiful, crazy design, hasn’t it ?… Sometimes ?

♦♦♦ Si je n’ai pas pu voir Coldplay sur scène le 24 mai (seule date en France à Nice mais il reviendraient en France l’été prochain se dit-il…) avec leurs nouveaux titres cette année (même soir que Radiohead… et Dieu m’a donné quelques dons – quoique – mais pas celui d’ubiquité…), je suis allée voir Zazie aux Folies Bergères le 25 mars et là aucun regret, comme d’hab..

> Zazie Folies Bergères mars 2016 -Adieu tristesse

> Coldplay live Nice 2016

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Where is Brian ???

Jeudi, juillet 14th, 2016

Brian is in the – kitsch – ville de Beaune.

Enfin, il y était… du 30 mars au 03 avril, lors du 8ème festival international du film policier (oui, je sais, c’était il y a plus de 3 mois… j’ai été, on va dire un peu surbookée après ça… et un peu feignante je dois avouer aussi…).

Seul invité valant le déplacement cette année – encore pauvre en têtes d’affiches à renommée internationale, ça commence à devenir une mauvaise habitude depuis 2 ans – Brian De Palma a prouvé, si tant est qu’il a quelque chose à prouver, qu’il était un vrai cinéphile : vous pouviez apercevoir son ombre se faufilant dès que la lumière s’éteignait dans les petites salles du festival pour visionner un film projeté en fin de soirée. Il a également donné une « leçon de cinéma » qui fut (à ce qu’on m’a dit, je n’ai malheureusement pas pu y assister) fort intéressante.

Les jurys n’étant pas spécialement fun non plus cette année, j’ai pu me concentrer entièrement sur la sélection et je dois dire que je n’ai pas visionné un seul film qui ne vaille la peine d’être vu (le bouche à oreille dans les files d’attente m’a permis d’échapper aux mauvaises surprises).
Soit 14 films en 4 jours. Bonne moyenne. Mes préférés :

En compétition :
- Man on high heals de Jang Jin : un policier dur-à-cuire et intraitable rêve de devenir une femme… tandis que son côté masculin décoiffe, sa partie féminine se recoiffe… avec un sujet aussi casse-gueule, on aurait pu s’attendre au pire, mais les coréens sont très forts et ce film était très réjouissant (il a d’ailleurs raflé le Grand prix et le Prix de la critique)
> bande annonce

- Desierto de Jonas Cuaron (fils d’Alfonso et scénariste sur Gravity) : comment ressentir l’oppression d’un huis clos dans l’immensité du désert où, sous un soleil (et également sous une pluie) de plomb, Jeffrey Dean Morgan les pète (les plombs) et nous prouve que contre toute attente – ben oui, on se rappelle tou(te)s avec émotion de son personnage de Denny Duquette dans une des premières saisons de Grey’s anatomy - son rôle du méchant Negan dans la saison 6 de Walking Dead ne sera pas usurpé, Gael Garcia Bernal peut en attester ! (Prix spécial du jury, ex-aequo avec Diamant noir d’Arthur Harari )
> bande annnonce

- Very Big Shot de Mir-Jean Bou Chaaya : là aussi, merci le bouche à oreille car au départ le pitch n’avait rien d’exaltant mais ce film libanais est plutôt cocasse et part sans prévenir dans une direction complètement inattendue, à ne pas rater donc
> bande annonce

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Catégorie « Sang neuf » :
- Les Ardennes de Robin Pront : un petit côté frères Coen à la sauce belge avec des personnages avec des vraies tronches (Prix du Jury Sang Neuf évidemment)
> bande annonce

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Hors-compétition :
- Green Room de Jeremy Saulnier : quand une bande de punk-rockers plutôt sympas se fait coincer dans un repère de skinheads bien fascisants aux chiens inquiétants, la mayonnaise n’a rien de nouveau mais elle prend bien et la tension est maintenue jusqu’à la fin. Par le réalisateur du très bon Blue Ruin qui était déjà à Beaune en 2014
> bande annonce

- Cop Car de Jon Watts : Kevin Bacon est vraiment bon dans les rôles de méchants, ça roule et les 2 gamins qui lui font face en ont sous le pied
> bande annonce

Toujours hors compétition, les nordiques n’étaient pas en reste cette année encore : Hevn du norvégien Kjersti Steinsbo, au scénario assez traditionnel, était filmé dans un décor naturel magnifique et le 3ème volet des enquêtes du département V, Délivrance, réalisé par Hans Petter Moland (qui nous avait régalé à Beaune il y a 2 ans avec le génial In order of disappearance) était efficace, même si je suis toujours un peu déçue par rapport aux bouquins du danois Jussi Adler-Olsen bien plus étoffés évidemment (les personnages principaux du film sont en revanche bien trouvés et plutôt fidèles à leur modèles).
> bande annonce Hevn
> bande annonce Délivrance

Vivement l’année prochaine !

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Radiohead au Zénith de Paris – 24 mai 2016

Dimanche, mai 29th, 2016

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Extrait de ma To-Do-List-avant-ma-déchéance-programmée :
• Voir Radiohead sur scène alors ça c’est fait !

Pas un brin de déception après une si longue attente, si ce n’est toutes ces chansons qu’on aurait voulu qu’ils jouent… C’est le problème avec ces artistes qui perdurent et qui ont déjà tant d’albums à leur actif…

Je partais déjà confiante puisqu’à la lecture du résumé de ce qu’ils avaient offert la veille au même endroit, je savais qu’entre bon nombre des chansons du nouvel album (A moon shaped pool que je n’avais pas eu l’occasion d’écouter avant mais sur lequel je vais me précipiter le 17 juin vu le ressenti à la première écoute pendant ce concert) nous aurions droit à quelques morceaux d’anthologie. J’ai vite compris que la setlist serait différente cependant et que No surprises et Creep ne seraient pas reprises durant cette soirée mais les premiers frissons sont arrivés sur les morceaux de guitare de Talk show host et quand nous avons eu droit à 2+2=5 enchainé avec There there, il n’y avait plus rien à envier au show de la veille. Lorqu’est arrivé le moment du 2ème rappel je me suis dit que nous n’allions pas avoir Creep mais qu’un petit Karma police pourrait bien arriver… Et devinez sur quoi ils ont fini ?

Alors que dire d’autre sinon que Jonny Greenwood sur sa guitare n’est à nul autre semblable et que Thom Yorke… les mots me manquent… He’s so fucking special… Je vous ai déjà dit que j’étais littéralement fascinée ? Oui je vous l’ai déjà dit >voir

Au fait, j’ai rajouté une ligne sur ma To-Do-List :
• revoir Radiohead sur scène

> Talk show host (petit rappel parce-que dans le film on n’entend que le gimmick de guitare : Romeo+Juliette)

© Nadav Kander

> 2+2=5 et There there
> Karma police

Et parce-que quand même j’ai la haine de ne pas y avoir eu droit !!!
> Creep le 23/05

♣♣♣ Le petit bonus de la soirée en sortant du Zénith : une rencontre improbable et des échanges sur le concert, Travis, le côte de Nuits ou le Port Ellen avec deux batraciens dont l’un couronné d’une casquette et présentant quelques symptômes princeogènes… Je n’ai cependant pas pris le risque d’attendre une éventuelle métamorphose !

For a minute there, I lost  myself, I lost myself…

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Concerts hivernaux – janvier et février 2016

Jeudi, mars 17th, 2016

Summertime in January : TAME IMPALA – 31/01/2016

© Rozette Rago

Il manquait juste le coucher de soleil qui avait servi de toile de fond à leur concert de cet été pour Rock en Seine - voir article ici
Kevin Parker et ses camarades de scène ont encore contribué un peu plus à l’ouverture de nos chakras…
L’apesanteur a enfin pris le dessus sur l’inéluctable gravité !!!

> Intro + Let it happen
> The moment

> Le clip déjanté : The less I know the better

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Winter is coming : MASSIVE ATTACK – 27/02/2016


Là, même si leur musique commence à nous drainer vers les confins d’un monde parallèle, les inquiétants chiffres et les images sur les migrants, la guerre en Syrie et les multinationales qui défilent sur le mur d’écrans derrière les musiciens nous ramènent vers des considérations bien terre à terre… Bon, voilà, c’est Massive Attack et son militantisme de toujours, et on a Horace Andy et Martina Topley-Bird en guest sur plusieurs morceaux… y’en a qui trouvent à redire ? (à noter, j’y étais le 27 soit le soir sans bugs…).

> Unfinished sympathy
> Paradise circus
> Future proof

> Le clip déjanté : Voodoo in my blood (avec Rosamund Pike)

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L’art dans le jeu vidéo – 25 septembre 2015 au 6 mars 2016

Dimanche, janvier 10th, 2016

Mes seules expériences en jeu vidéo se résument à Aladdin sur Sega au début des années 90 et Blade Runner sur PC à la fin de ces mêmes années… Autant dire que mes connaissances en la matière sont quasiment nulles. C’est donc sans conviction excessive que, ayant à faire à proximité de la cité de la mode et du design, je suis allée l’autre jour faire un saut à l’expo « L’art dans le jeu vidéo ».

Un saut qui m’a menée pendant plus de 2 heures (et encore j’avais un train à prendre) aux frontières du réel. J’ai arpenté les rues d’un Paris au temps des sans-culottes, j’ai gravi des montagnes monastiques, je me suis perdue dans les recoins de cités à l’urbanisme débridé, j’ai failli me noyer d’admiration dans des paysages aquatiques poétiques… J’ai croisé des lapins pas malins, des plombiers pressés, des créatures à longs poils issues de croisements improbables, des héroïnes sexy armées jusqu’aux dents, des personnages fictifs aux allures d’acteurs reconnus…

Bref, j’ai bien cru en sortant que j’allais commander une console au Père Noël !

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Simply blue blanc Red – 17 novembre 2015

Dimanche, novembre 22nd, 2015

4 jours après la démonstration (ô combien inutile) par d’anciens petits délinquants, devenus de grands exterminateurs, des défaillances dans la connexion de leurs neuroblastes, ma colère s’est apaisée 2 heures durant grâce à Mick Hucknall et sa bande mardi soir.


Une déferlante d’énergie positive a submergé la légère tension que l’on pouvait sentir au départ dans ce Zénith de Paris (qui faisait pourtant quasiment salle comble) pour gagner ensuite, et le public, et les artistes !
Exactement ce dont toutes les personnes présentes avaient besoin et on l’a bien ressenti :

It’s only love doing its thing baby
It’s only love that you’re feeling
It’s only love doing its thing baby
It’s only love that you’re giving
> voir l’extrait live

> Your mirror

> Sunrise (celle avec le sample de Hall & Oates… Big love !!!)

> Money’s too tight to mention

> Do the right thing

© extrait photo Vince Barker

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