jeudi, mars 28, 2024 12:41

dans la ligne de mire > David Lynch

david lynch

1990
Grande année pour moi : je découvre – enfin – un réalisateur dont je n’avais auparavant jamais osé aller voir les films.
Trop jeune encore quand sort Eraserhead (vu depuis et qui l’eût cru : c’est très drôle parfois !).
Quand Elephant Man sort, je suis au lycée, tout le monde encense le film, mais j’ai trop peur de voir ce qu’il y a sous le drap qui cache la tête de John Merrick… le coté Freaks ça m’angoisse !
Dune ne m’attire pas.
J’hésite pour Blue Velvet, mais on me parle d’une oreille qui traine dans le gazon… Allez, 1987, je commence à être une grande fille quand même ! Mais… finalement non.

Et puis arrive Sailor et Lula, avec Nicolas Cage que j’adore depuis Rusty James et surtout Birdy. Alors là je fonce, surtout que l’ambiance du film à l’air plus rationnel que pour les précédents. Et là, wildatheartil y a Sailor avec sa veste en peau de serpent, «symbole de son individualité et de sa liberté» clame-t-il, il y a Willem Dafoe déjanté, il y a Isabella Rossellini décolorée en blonde avec ses gros sourcils noirs, il y a Chris Isaak qui chante et puis il y a Lynch qui met tous ces personnages en scène : waaaouhh ! La claque !

 

 

twinpeaks1Même année à la télé c’est Twin Peaks qui démarre : accro dès le 1er épisode. On n’a quand même jamais vu une série pareille ! Je pars 5 semaines en voyage en plein milieu de la saison 2, quand je reviens ce coup-là j’y comprend vraiment plus rien avec tous les épisodes que j’ai ratés mais j’adore quand même ! Fire walk with me !

Depuis, on a eu Lost Highway et surtout le génial :

         mullhollnd drive

Et si en 2007, Inland Empire m’a laissée sur le bord de la route (je n’ai même pas essayé de comprendre, mais malgré tout, j’ai adoré certaines scènes), cette même année, la fondation Cartier lui consacrait une expo qui m’a également bien interpellée : « The air is on fire »

bob finds himself

 

 

Ci-contre : “Bob finds himself in a world for which he has no understanding”

 

 

parce que David Lynch fait aussi dans l’oeuvre picturale, peinture, photo mais aussi dans la composition de musique, il fait même l’acteur de temps à autre, et est adepte de la méditation transcendantale.

La pub lui permet de gagner de l’argent et de tester les nouvelles technologies admet-il. Voir la dernière en date :
Lady Blue Shanghai pour Dior

Et puis on termine par un petit café, il en a une sélection à vous proposer :
Signature cup sur le site de l’Express

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