Je me suis toujours demandée pourquoi j’avais depuis longtemps été attirée par tout ce qui avait trait à la décoration japonaise, aux maisons de thé, aux cloisons en papier washi, aux estampes et aux kimonos de soie alors que rien dans mon entourage ne m’avait prédisposée à la tradition nipponne.
Et puis, il n’y pas si longtemps, je ne sais plus par quelle association d’idées, m’était revenu en tête un film vu à la télé dans mon enfance, avec une scène en particulier d’un homme américain brun… ou anglais… et d’une geisha évoluant sur fond de cloison Shoji… J’avais alors tenté quelques vaines recherches sur le net et puis j’avais remisé ça dans un coin de ma mémoire quand il y a quelques semaines, lors d’un heureux coup de zapette, je tombe sur un film qui commençait sur Paramount Channel :
Et voilà, c’était ça !!! My Geisha, film de 1962 de Jack Cardiff, avec non pas un acteur anglo-saxon mais Yves Montand, la geisha en question étant Shirley McLaine et le drame de mes souvenirs étant en fait une bonne comédie américaine ! A ma décharge, il faut quand même préciser qu’il y est raconté l’histoire d’un réalisateur français marié à une actrice américaine et vivant donc aux Etats Unis, qui part au pays du soleil levant tourner Madame Butterfly (pas franchement l’opéra le plus comique).
> Bande annonce sur un bel di vedremo (par Maria Callas)
Ceci explique peut-être aussi pourquoi, moi qui n’ai aucune culture en matière d’opéra, je suis sensible celui-ci… à moins là que ce ne soit dû à la version de Malcom McLaren >à voir (et surtout écouter) ici