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Archive for the ‘IN THE MOOD FOR…’ Category

Deux enfants dans un sapin

Mardi, septembre 25th, 2012

Forcément, vous avez eu un jour un livre de la bibliothèque rose sur votre table de nuit, forcément vous avez lu une des innombrables histoires d’Enid Blyton : les séries du Club de cinq, de Oui Oui, des Mystères, de Jojo Lapin, du Clan des sept, de La famille Tant Mieux… Bien avant J.K. Rowling et sa saga d’Harry Potter, les britanniques avaient déjà une romancière pour enfants mondialement connue.

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Et puis il y avait une série Belles histoires à laquelle appartenait ces Deux enfants dans un sapin. Il m’avait été offert en récompense à la fin de mon année de CP, accompagnant un prix de lecture ou autre.

Quand mes filles ont été en âge de lire, j’ai recherché ce livre qui avait enchanté mes premières années d’élémentaire : impossible de le retrouver ni dans le grenier de mes parents, ni en rayon dans quelque librairie que ce soit (et pour cause, il n’était plus édité). Et puis, lubie soudaine, voici que cet été la chose se remet à me trotter – allez savoir pourquoi – dans la tête entre 1 carambar et 1 Michoko, et là, merci internet, je trouve une édition de 1966 sur un site de vente de livres en ligne !


Illustrations de Jeanne Hives

Petite pause régressive dans mes lectures estivales : entre le troisième tome du 1Q84 de Murakami avec son monde parallèle à deux lunes peuplé de Little People tisserands et Les chaussures italiennes de Henning Mankell avec son ex-chirurgien rongé par le remord isolé sur sa lointaine île suédoise (très beau et très touchant roman d’ailleurs de cet auteur plutôt connu pour ses polars sombres), je me suis donc replongée dans les aventures de Jean-Pierre et Anne-Marie, les 2 jumeaux à la recherche de la princesse Rosabelle enlevée par le méchant lutin Patatrak, aidés en chemin par de nombreux personnages à poils, à plumes ou à veste rapiécée, traversant de lointaines contrées perdues au-delà du sommet du grand sapin dominant le bois longeant leur sweet home, usant avec parcimonie de la poudre de Perlinpinpin ! Magique !!!

Cette fois, je le garde précieusement, juste à côté de mon exemplaire, original celui-là, des Deux jumelles en pension de… Enid Blyton

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Let’s get lost

Dimanche, juillet 15th, 2012

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S’il existait des sirènes de sexe masculin, nul doute que Chet Baker serait l’une de ces créatures.

Son chant vous entraîne vers des profondeurs de mélancolie abyssales tandis que les notes de sa trompette fissurent les coeurs les plus aguerris.

Échoué sur la côte californienne, il a écumé les clubs et les studios d’enregistrement de tout le continent nord-américain et de l’Europe avant sa chute fatale de la fenêtre d’un hôtel d’Amsterdam en mai 1988.

Bruce Weber, inconditionnel de toujours, l’a filmé en 1987 dans un magnifique noir et blanc qui s’imposait pour cet ange aux ailes atrophiées qui a passé sa vie à voguer des lumières les plus éclatantes aux ombres les plus ténébreuses.

Arte a rediffusé dernièrement cet hommage partial mais poignant qui m’avait laissé lors de sa sortie en salle initiale un souvenir bouleversant que j’ai retrouvé intact en le revoyant.

> My Funny Valentine

> Almost blue

> Let’s get lost – le film en VO (non-sous titrée…) sur Youtube

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4 days in Beaune

Dimanche, avril 8th, 2012

C’était la semaine dernière : 4 jours à me gaver de polars filmés dans les salles obscures beaunoises pour cette 4ème édition du festival international du film policier.

9 films en compétition + 6 films dans la catégorie « Sang neuf » + 4 films hors compétition + les diverses rétrospectives, avec des films programmés en hommage aux invités présents : Richard Donner (empêché et remplacé à la dernière minute par Joel Schumacher), Brian Cox, Jean Reno ou mettant en scène une ville à l’honneur (cette année Londres).

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10 films vus pour ma part, dont :
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Headhunters :
film norvégien enthousiasmant avec juste ce qu’il faut d’humour noir où un chasseur de tête de cabinet de recrutement d’1m68 se sent obligé de compenser auprès de sa magnifique femme par un train de vie difficile à entretenir et qui l’oblige à quelques vols d’oeuvres d’art pour assurer le paiement de ses traites…
♦ récompensé par le prix du jury

> Headhunters : voir la bande annonce

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Inside (« la cara occulta ») :
film hispano-colombien au suspens étouffant dont vous devez en savoir le moins possible au départ pour l’apprécier au maximum… donc pas de lien vers la bande-annonce ! Sachez juste qu’Adrian, un jeune chef d’orchestre espagnol fraîchement installé en Colombie avec sa petite amie se fait subitement larguer par cette dernière qui disparaît ensuite. Elle est pourtant vite remplacée dans le coeur et le lit d’Adrian par une jeune colombienne qui s’installe dans la maison où vont bientôt apparaîtrent de drôles de phénomènes…
♦ film hors compétition

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Shadow Dancer :
film irlandais aux personnages touchants évoluant dans l’Irlande du nord du début des années 90. Entre ses frères activistes de l’IRA qui la font participer à leurs diverses interventions et le MI5 qui lui propose de transformer les années de prison qui l’attendent suite à un attentat manqué en jours plus paisibles en échange de renseignements, Colette va devoir choisir son camp…
♦ récompensé par le prix spécial police (décerné par un jury composé exclusivement de policiers)

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Le grand prix est allé à Margin call… que je n’ai malheureusement pas pu voir mais qui devrait sortir début mai (avec une distribution prestigieuse).

Le prix Sang neuf est allé lui à A.C.A.B. (All Cops Are Bastards)… pas vu non plus…

Quand au prix de la critique, c’est Kill list qui l’a rafflé… euh… pour public averti !!! Plus taillé pour le festival de Gérardmer que celui de Beaune de l’avis général !

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les membres du jury présidé par Jean-Loup Dabadie
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Le thème c’est Tim, t’aimes ?

Lundi, mars 19th, 2012

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Tim et maquettes à la cinémathèque.
Macaques et martiens tout en dessins sur la planète.
Timoré tu t’immisces tandis que tournent les ombres et s’ouvrent les tombes…

Les têtes se détachent des corps, les corps se déforment, les formes prennent vie…

Figurines funèbres et monstres émouvants nous mènent de noces en noëls baignés de chants et de sang…

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Les courts métrages de Tim ado confortent notre Tim addiction…
Stain Boy, Toxic Boy, Staring Girl et tous les autres enfants-monstres de La Triste Fin du petit enfant huître jouent aussi dans les courts du grand Tim au son des bandes de son indissociable Danny Elfman.

    

Rappelez-vous de la chose à ne jamais faire à un caniche constipé…

    

Beetlejuice Beetlejuice Beetlejuice !!!     

 
 
 
   

 

 

J’appelle aussi Batman  et Edward et Willy Wonka… et tout le toutim !!!
Allez-y, allez-y c’est jusqu’au 5 août !
     

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The Pin Cushion Queen – Photo de Charlee

 

   
> voir Stainboy – Episode 2

> voir le clip des Killers – Bones

> voir Beetlejuice

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I just say yes

Dimanche, mars 11th, 2012

Neige ou pas neige, la patrouille est toujours la bienvenue.

Au Zénith de Paris mercredi dernier pour leur dernière date européenne,  quel bonheur de retrouver Snow Patrol, ses mélodies anciennes, celles du nouvel album (Fallen empires, où il n’y a une fois encore rien à jeter), les éléments récurrents de ses animations en fond vidéo… Et quelle bonne idée de convier la toute jeune et toute mimi bassiste de Ram’s Pocket Radio, le groupe qui assurait la première partie (encore des irlandais… mais comment font-ils pour qu’il y ait une telle concentration de talent sur une aussi petite étendue…) à venir jouer la choriste, et même chanter le duo de l’album Eyes open, sa voix se mariait à merveille avec les tons chauds de celle de Gary :  > Set the fire to the third bar

Allez,  l’incontournable > Chasing cars

Des (belles) photos et des commentaires (pertinents) supplémentaires sur le site de Nicolas Gaire
> sur Snow Patrol
> sur Ram’s Pocket Radio

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Jour de gabelle

Mardi, février 14th, 2012

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En ce jour béni des fleuristes, chocolatiers… voir des marchands d’électroménager, où le fiancé le plus fidèle comme l’épouse la plus volage (à moins que ce ne soit l’inverse…) s’acquitte de sa taxe annuelle envers sa moitié, je voudrais rendre hommage à tous les gros malins qui réussirent un jour à emballer sur ce slow improbable de 10 CC :

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> I’m not in love


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Quelques mois à l’Amélie

Dimanche, février 5th, 2012

Il y a tout juste une semaine, Jean-Claude Denis recevait le Grand Prix du festival international de la BD à Angoulême.
Conséquence évidente : envie immédiate de descendre cet ouvrage de l’auteur de son étagère et de me replonger pour la nième fois dans le périple salvateur d’Aloys Leclerc.

Plus connu de ses lecteurs sous le nom d’Aloys Clark, cet écrivain en panne d’inspiration écume depuis deux ans les quatre coins de l’hexagone, dispensant un discours auquel il a de plus en plus de mal à croire à des étudiants pourtant admiratifs.
« Ecrivain-vain, Romancier-scié », au bord du grave pétage de plomb, le voici qui tombe tout-à-coup sur Le coucou un petit livre oublié qu’il n’a même jamais ouvert alors que le prend une soudaine envie de faire le ménage dans toutes les « histoires de autres » qui submergent son appartement parisien. Et voici qu’un vague élan de curiosité, qu’un nébuleux embryon d’espoir l’assaillent subitement. Et voilà qu’il se retrouve sur les quais de la gare de Bordeaux Saint Jean, prêt à suivre les traces de cet auteur, de ce « coucou » qui quelques années plus tôt avait décidé de s’immiscer dans la vie des autres et combler les vides qui s’y trouvaient. Curieuse facétie du destin qui va le conduire jusqu’à une petite librairie de Soulac et l’immense plage de l’Amélie, destination finale pour un nouveau départ ?

On se croirait dans un roman (J-C. Denis a d’ailleurs publié un roman éponyme dans la foulée, illustré de dessins en noir et blanc), avec en super bonus  des vignettes magnifiques au cadrage étonnant. Et pour qui connait cette belle région littorale du nord du Médoc, c’est un vrai plaisir de se retrouver dans ces paysages familiers.

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Charade du jour

Dimanche, décembre 18th, 2011

Si vous osez ôter le T, mon premier est le petit nom du plus grand magicien de tous les temps dont on fêtera la naissance pour la 2011ème fois dans une semaine exactement.

Mon deuxième est la deuxième partie du nom de la voiture du plus grand espion à double zéro de la planète.

Mon tout est le chanteur d’un groupe dont je vous rebats les esgourdes (alors que vraisemblablement vous vous en battez l’oeil, voir les …ouilles pour les moins délicats…) mais qui nous a encore démontré mercredi dernier à Bercy que Coldplay détient la suprématie en matière de concert pop, haut en couleur et débordant d’énergie !

à noter que Chris Martin présente d’ailleurs plusieurs points communs avec les références universelles sus-nommées :

- comme le petit gars de Nazareth, il fait de ceux qui viennent l’écouter des illuminés (sauf pour ceux à qui, pas de bol, on a distribué un bracelet à l’entrée du concert qui n’émettra pas le moindre petit clignotement de la soirée… devinez qui faisait partie du lot resté sans loupiote… gggrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !), il transforme les ballons du Prisonnier qui nous effrayaient autrefois en baudruches festives et nous fait toucher le ciel au milieu de myriades de papillons tout en restant les deux pieds sur terre.

- comme James, hormis le fait qu’il soit lui aussi sujet de sa Majesté Babeth la Deuze, il fait craquer toutes les filles sans le faire exprès. 

La preuve en image > Hurts like Heaven – Bercy 14 décembre 2011

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Une vie française

Vendredi, septembre 2nd, 2011

Jean-Paul Dubois a le don de juxtaposer les mots d’une manière telle qu’ils déclenchent à chaque fois un phénomène jubilatoire chez moi.

« A ses yeux, Vincent avait toujours été le seul héritier des Blick. Il était le portrait de mon père et, malgré son jeune âge, portait déjà les signes de la rigueur et de la maturité. Pour ma part, je n’étais qu’un surgeon, un reliquat spermatique, un moment d’inattention divine, une erreur d’ovulation. »

Une vie française commence avec l’avènement de la 5ème République par référendum le 28 septembre 1958 qui coïncide avec la mort du frère aîné de Paul Blick, le narrateur alors âgé de 8 ans, et se termine en 2004, soit deux ans après la « réelection » de Jacques Chirac. Chaque septennat (ou quinquennat… ou moins selon les cas) intermédiaire découpant le livre en autant de chapitres.
Ne se posant jamais en donneur de leçon, ni en analyste rébarbatif, en nous relatant un simple détail, Paul arrive à nous faire appréhender l’essentiel des évènements qui traversent sa vie, qu’ils soient d’ordre personnel, familial, politique ou religieux.
C’est un vrai déchirement de le quitter au bout de 400 pages pendant lesquelles il nous a ouvert avec pudeur les recoins de son âme.
C’est drôle, c’est grave, c’est exaltant, c’est triste, c’est touchant, c’est révoltant… C’est la vie…

Voir aussi > Ils le disent mieux que moi

Et puis, je peux même mettre l’article dans l’Actu de la mare puisque je découvre à l’instant que France 2 vient d’en faire une adaptation télé qui sera diffusée le 14 septembre !!!
(Je me méfie des adaptations mais bon il y aura Jacques Gamblin…)

Et puis je n’ai pas lu le bouquin mais son Kennedy et moi au ciné était assez génial !
Voir > Les scènes

Et puis à propos de Jean-Paul Dubois :
Voir aussi > la citation en prologue de ce blog !

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Un L qui veut dire Largo

Dimanche, juillet 24th, 2011

Même si on peut difficilement comparer les aventures de Largo Winch à celles de Corto Maltese – autre époque, autre contexte – et si le graphisme est totalement différent, on ne peut pas s’empêcher de noter certains points de convergence entre les deux protagonistes de ces épopées.

Toujours volontaires pour défendre courageusement les intérêts des plus vulnérables aux quatre coins de la planète, héros sans armure et sans costume de foire, ne craignant pas les coups,  maniant l’humour avec parcimonie et agrémenté d’une pointe de cynisme, le temps n’a pas d’emprise sur eux et même couchés sur le papier, ils sont plus séduisants et ont plus de charisme que nombre de leurs homologues en 3D.

Placé malgré lui par son père adoptif, fondateur du puissant groupe « W », à la tête d’un empire se chiffrant en millards de dollars, plus terre à terre et toujours au coeur d’embrouilles principalement financières, Largo Winch est confronté à des crapules bien peu sympathiques et mûes par des motivations qui n’ont le plus souvent rien d’idéalistes et là où il est nettement à la ramasse par rapport au marin maltais c’est au niveau de ses rencontres féminines… beaucoup moins intéressantes…  là où Corto Maltese fait plutôt dans la passionnée et la grâce naturelle, lui fait quand même principalement dans la greluche et la wonder-femelle vénale (et 95D mini de tour de mamelles…conséquence inévitable sûrement de son immersion dans ce milieu qui pousse à la démesure dans les chiffres quels qu’ils soient…).

Nota : on attend la sortie de « Colère rouge« , 18ème Tome de la série de Jean Van Hamme et Philippe Francq, puisque les aventures de leur héros sont toujours des diptyques et que « Mer noire » sorti fin 2010 nous a laissés en plein suspens, avec un Largo pris au piège sur un bateau quittant le port de Trabzon en Turquie

Tiens, en cherchant des images, je viens de retrouver ça sur le net :

J’avais bien en tête la pub avec Corto, mais j’avais complètement oublié celle avec Largo !
(Serait-ce que ce parallèle entre les deux s’était inscrit profondément dans mon subconscient ?!?!?

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Un C qui veut dire Corto

Samedi, juillet 16th, 2011

Fils d’un marin britannique, qui lui a manifestement transmis son flegme, et d’une gitane andalouse célèbre à Malte parmi les soldats de la garnison et les marins de passage, baignant depuis l’enfance dans la magie et le son des guitares, l’attirance de Corto Maltese pour les mers du sud et sa soif de liberté le prédestinait à une vie d’aventure, empreinte d’ésotérisme, et à des rencontres hors du commun.
Toujours prêt à défendre les plus faibles et les démunis face à l’oppresseur ou au méchant de service…

- Pourquoi avez-vous fait ça ? lui demande le vieil homme inconnu qu’il vient de défendre face à une brute tout aussi inconnue.
- Pour dire la vérité, je n’en sais rien. Peut-être suis-je le roi des imbéciles, le dernier exemplaire d’une dynastie complètement éteinte, qui croyait en la générosité !… En l’héroïsme, lui répond notre beau marin, dont l’efficacité dans une bagarre n’a d’égale que la distinction de son allure.

Le voyage imaginaire d’Hugo Pratt présenté à la Pinacothèque jusqu’au 21 août fait la part belle à Corto Maltese bien sûr, en exposant entre autres toutes les planches de La Ballade de la mer salée – première BD dans laquelle il apparaît, ligoté sur un radeau au milieu de l’océan – mais aussi aux femmes, aux militaires, aux indiens, au désert, aux îles et océans et aux villes.
Six thèmes qui reviennent régulièrement dans l’oeuvre d’ Hugo Pratt et qui sont l’occasion pour nous d’admirer des aquarelles et des planches originales de cet auteur reconnaissable entre tous, de part son graphisme et de part ses histoires qui donnent à ses BD des allures de roman.

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à cors et à Chris !!!

Dimanche, juillet 3rd, 2011

J’en ai déjà fait des tonnes sur le chanteur de Coldplay… Je sais !
Mais Chris Martin, ce fût quand même la révélation de l’année 2003 pour moi, quand je l’ai découvert sur la scène du Zénith de Paris où je m’étais rendue sans plus de conviction, appréciant beaucoup les 2 premiers albums du groupe mais ne sachant pas si leur prestation scénique serait à la hauteur de leurs mélodies…
Et là, alors que je n’y croyais plus, raccrochée que j’étais aux icones de mes jeunes années, le messie de la pop m’est apparu ! D’une énergie et d’un charisme troublant… contre toute attente !

Ce week-end, ils étaient au Main Square Festival d’Arras… sans moi… Alors pour me consoler,  j’ai ressorti les vieux albums et les vieilles vidéos…

> Chris à la guitare : God put a smile upon your face – Live 2003

> Chris au piano : Amsterdam – Live 2003

> Chris court le marathon : Fix you – Clip 2005

> Chris à la chasse aux papillons : Lovers in Japan – Live 2008

A noter qu’en plus de Coldplay, il y avait des choses sympathiques encore à Arras cette année : Portishead, Arcade Fire, The Chemical Brothers, Moby, Two Door Cinema Club, Puggy… et j’en passe…

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Ah ! Nancy ! Sa place Stanislas… Ses bergamotes…

Mardi, juin 14th, 2011

… Son CharlElie !!!

« Y’a guère qu’un seul conteur pour cent mille baratineurs
J’ai des crampes dans le cou et les yeux qui me piquent
mais je me souviens… »

Etudiante dans la capitale lorraine à l’époque de ses Pochette surprise et autres Poèmes rock, mes camarades autochtones m’ont rapidement communiqué leur engouement pour le phénomène local.
Artiste sur tous les fronts : musique (albums perso, BO de films…), photographie, peinture… CharlElie Couture a toujours été plus ou moins sur mon chemin pendant toutes ces années.
Et s’il a désormais élu domicile à New York où il s’est, dit-il, reconstruit alors qu’on lui disait qu’il allait s’éclater, il est dernièrement revenu faire un petit tour de France, histoire de nous présenter son Fort rêveur : une quinzaine de nouveaux titres portés par cette voix reconnaissable entre toutes. Il a interprêté nombre d’entre eux ce vendredi 10 juin sur la scène du Casino de Paris où j’ai passé un fort bon moment .


Elliott Murphy l’accompagne sur 58th street mais c’est tout seul au chant et derrière son piano qu’il nous emmène pour sa ballade du mois d’août et dans son avion sans ailes.

Son public a vieilli avec lui, mais reste chaleureux et enthousiaste, et quel plaisir d’y retrouver Tom Novembre, assis quelques rangs derrière moi !

A ranger avec ces autres « souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière les jours de pluie… »

> son site

> Live au Casino de Paris – Comme un avion sans ailes

> et les voilà les belles photos de Lost-Pixel !

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Concerts de A à Z

Dimanche, mai 22nd, 2011

D’Archive à Zazie, en passant par le point Genesis

Images d’Archive : Grand Rex – 5 avril 2011

> Controlling crowds

L’orchestre symphonique insuffle à leur musique une force supplémentaire qui nous porte vers des cîmes vertigineuses dès le premier morceau. Nous ne redescendrons pas avant l’expiration de la dernière note.
Impression fugace : il me semblerait presque percevoir par moments le fantôme de Supertramp, celui de l’époque de Even in the quietest moments

> The feeling of losing everything + Blood in numbers + To the end

Juste histoire de voir Zazie d’un peu plus près : Olympia – 11 mai 2011

> 3 p’tits tours
> Sur toi
> Zen

Parce-que j’ai trop traîné pour prendre ma place et que je me suis retrouvée trop loin d’elle pour sa première soirée à l’Olympia… Ça a un peu gâché mon plaisir, ce concert demandait un peu plus de proximité… Et puis on voudrait qu’elle les chante toutes alors 2 heures c’est trop court, forcément.

Back to Genesis : Lyon – 12 juillet 2007

Je vois les extraits de leur concert italien diffusés dernièrement sur une chaine de la TNT, et là, j’ai l’impression de me retrouver sur la pelouse de Gerland… Il fait chaud, on est bien, Phil Collins a la forme, Mike Rutherford a juste un peu grisonné et Tony Banks a toujours cet air de garçon de bonne famille appliqué sur ses claviers. Daryl Stuermer et Chester Thompson sont là aussi, comme au bon vieux temps et c’est bon comme au bon vieux temps !

> In the Cage – Medley – Part 1

> In the Cage – Medley – Part 2

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Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danemark

Lundi, mai 2nd, 2011

Passablement contrarié par le rapide remariage de sa mère avec Claudius, le frère de son défunt père - « Economie ! Economie ! Horatio ! Les viandes cuites pour les funérailles ont été servies froides au festin des noces. J’aurais préféré rencontrer mon pire ennemi au ciel, plutôt que de voir pareil jour » – le prince Hamlet voit soudain apparaître le Spectre de ce dernier qui lui balance sans détour que non content de lui avoir piqué sa femme, Claudius lui avait auparavant versé une fiole de liqueur empoisonnée dans le creux de l’oreille, causant sa mort instantanée et lui ravissant par la même le trône du Danemark.

Ce ne sera pas la dernière de ses vilénies : l’immonde Claudius n’en est plus à une ignominie près et les errances d’Hamlet, alors qu’il s’ingénie à démasquer le mal – « Notre époque est détraquée. Maudite fatalité que je sois né pour la remettre en ordre » – dans le dédale de ses questionnements métaphysiques et existentiels laisseront le temps au fratricide de se vautrer dans ses turpitudes qui ne prendront fin qu’avec le dénouement de cette tragédie.

« Les noires actions, quand toute la terre les couvrirait, se dresseront toujours aux yeux des hommes »

Pauvre Ophélie, pauvre Laerte, jeunes et innocentes victimes collatérales, à la pureté pervertie par un père – Polonius, premier ministre du traître roi - trop suspicieux pour être irréprochable, qui périra lui-même  des vicissitudes dûes à son obséquiosité. Enfin, on ne fait pas d’Hamlet sans casser des oeufs…

Y’en a un paquet qui s’y sont collés à interpréter ce cher Hamlet : de Laurence Olivier à Mel Gibson, en passant par Jude Law, Kenneth Branagh ou Kevin Kline, pour ne citer qu’eux parmi les plus connus.

Même Schwarzie a tenté l’expérience le temps d’une courte parodie dans le Last action hero de John McTiernan (qui - Oh ! troublante coïncidence – était rediffusé ce soir sur une chaine de la TNT !) et quand le Shakespearator s’y met, il ne met pas trois heures à répondre à la question fatale « To be or not to be ? » !


> voir l’extrait

Fan de Shakespeare : Roméo et Juliette, La Mégère apprivoiséeLe Songe d’une nuit d’été… Mais de tous ceux que j’ai pu lire (et relire) jusqu’à présent, Hamlet restera mon préféré…

« Il est important d’y noter qu’un homme peut sourire, sourire, et n’être qu’un scélérat. »

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