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Archive for the ‘IN THE MOOD FOR…’ Category

Mécanhumanimal – Musée des arts et métiers

Mercredi, décembre 25th, 2013

Si tous les hybrides du monde voulaient s’donner la main – voire la patte – ils formeraient une belle farandole tout autour du monde d’Enki Bilal… Farandole n’est peut-être pas le mot approprié en fait… En tout cas, ceux sortis de l’esprit de Bilal forment depuis le 4 juin et jusqu’au 5 janvier encore, une magnifique chaîne mécanhumanimale tout le long des murs du musée des arts et métiers.

Lui qui fait de chacune des cases de ses BD un véritable tableau et qui nous donne, grâce à ces êtres composites, l’occasion de replonger dans l’univers de la trilogie Nikopol, de la quadrilogie du Sommeil du monstre ou bien encore d’Animal’z, des étres mi-homme, mi-animal, mi-machine qui ont illustré de précédentes expos ou des évènements auxquels il a graphiquement participé.
Une expo où l’on peut également retrouver des pièces de la collection du musée qui l’abrite et que Bilal affecte à de nouvelles fonctions. La machine ou l’objet retrouve une dimension humaine plus pertinente en adéquation avec les planches originales qui l’entoure.

On peut même y admirer une version 3D du Script-Walker de Jill Bioskop.

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Concerts d’automne

Mercredi, novembre 27th, 2013

TRavis au TRianon – 30 octobre 2013

Malgré deux sources de frustrations : la voix pourtant enjôleuse de Fran Healy pas assez mise en avant et la durée du concert qui a à peine atteint le minimum syndical de 1h30 servi par les groupes de cette génération, ce fut un moment bien sympathique, qui m’a permis de retrouver les belles mélodies de ces écossais discrets mais efficaces.

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> Mother

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> Flowers in th window

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Zazie au Zénith de Dijon – 12 novembre 2013


En revanche, la voix de Zazie était claire et distincte pour ce premier concert de son Cyclo Tour. Quelques petits couacs (qui ont d’ailleurs plus aidé à créer une ambiance conviviale qu’ils n’ont gâché le spectacle) et cette énergie et cet échange dont elle fait toujours bon usage sur scène. Des morceaux réorchestrés pour le live, plus rock, mais c’est avec ses mélodies plus mélancoliques et ses interprétations tout en délicatesse qu’elle se fraye le meilleur passage jusqu’à nos organes sensoriels.

Et le petit bonus (car avec Zazie, il y a toujours un bonus sympa !) avec cette nouvelle approche de mise en ligne des vidéos amateurs prises par les portables des fans, que ceux ci postent sur le site et qui sont montés avec le son enregistré par l’artiste :

> le concert de Dijon en intégral sur Evergig

Et le bonus offert par Arte avec ce concert privé enregistré le 19 novembre dans leur studio :

> Zazie sur Arte Live Web

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Voyages extrasidérants

Lundi, novembre 18th, 2013

Comment surmonter l’insurmontable ?

S’investir corps et âme dans un projet scientifique (investigations dans l’espace ou mouvement perpétuel), couper le cordon, prendre le premier moyen de transport disponible à portée (navette spatiale ou train de marchandises), faire quelques kilomètres parsemés de quelques petites embûches et… renaître…

Exemples :

♦  le Dr Ryan Stone :

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♦  le jeune et prodigieux TS Spivet :

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♦♦♦ Nota : Je ne pensais pas pouvoir recaser mon ami Peter dans cet article… mais en fait si, puisque c’est quand même grâce à lui que la lumière sur les acteurs de Gravity est ce qu’elle est… Trop fort ce Pit Pit !!!
> voir l’article
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D comme…

Dimanche, octobre 13th, 2013

DINARD !

Le 24ème festival du film britannique s’est achevé le 6 octobre, après 5 jours de découverte de films en compétition ou en avant-première, de réalisateurs et d’acteurs inconnus ou reconnus.
C’est Eric Cantona qui présidait le jury cette année. Pas si incongru comme choix puisqu’il est apparu dans pas mal de films finalement depuis sa première participation au Bonheur est dans le pré d’Etienne Chatiliez et en particulier dans le réjouissant Looking for Eric du on ne peut plus british Ken Loach.

On pourrait aussi dire D comme…

DEPRIME !

Car il faut dire ce qui est : dans l’ensemble, z’étaient encore pas des plus joyeux les films de cette année ! Le légendaire humour anglais semble être passé de mode au vu des sélections de ces dernières années…
Heureusement, le soleil et la douceur du climat qui ont régné sur ce festival nous permettaient d’aérer positivement nos organes sensoriels !

Le film primé, The selfish giant de Clio Barnard : deux jeunes acteurs extraordinaires pour une histoire d’une noirceur qui colle aux baskets, et qui laisse trop mal à l’aise à la sortie de la salle pour l’apprécier comme il se doit. Et puis, petit à petit les belles images, certes tristes, qui jalonnent l’histoire reviennent en mémoire, en se remémorant les faits, les personnages gagnent en compassion et ce Hitchcock d’or qui lui a été attribué n’a finalement surpris personne.

Coté films en compétition, j’avais pour ma part beaucoup apprécié également les deux paumés de Everyone’s going to die du collectif  Jones, et passé un bon moment avec la bande de fans des Stone Roses dans Spike Island réalisé par Mat Whitecross et pour ce qui est des avant-premières, les chatteurs impénitents de Uwantme2killhim ? d’Andrew Douglas ont fait monter le suspens, tandis que la fratrie des cuisiniers indiens de Jadoo d’Amit Gupta nous ont mis l’eau (et le feu) à la bouche et nous ont enfin permis une détente des zygomatiques ! J’avouerai que les dialogues de About time de Richard Curtis m’ont bien fait rire aussi et nous y avons retrouvé avec plaisir Bill Nighy à qui la comédie sied si bien.
Une nouveauté cette année : quelques productions TV étaient également présentées. C’est dans ce cadre que j’ai découvert le 1er épisode prometteur de Ripper Street, série qui se déroule dans le Londres de la fin du 19ème siècle, juste après les derniers méfaits de Jack l’éventreur et qui nous permet de retrouver Matthew Macfadyen, le charmant Mr Darcy d’Orgueil et préjugés (version ciné).

et puis D comme…

Quelle idée de regarder l’épisode final de la série le dernier soir de mes vacances ! Pas mal pour plomber l’ambiance ! Il est bien loin aussi l’humour grinçant des premières saisons, même Masuka ne nous fait plus rire…
Après une 7ème saison plutôt décevante malgré un bon démarrage, la 8ème et ultime saison a rapidement enterré nos espoirs de final en apothéose, sacrifiant la série sur l’autel du bon vouloir mercantile de Showtime juste avant le clap de fin…

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Glory days – 29 et 30 juin 2013

Jeudi, juillet 11th, 2013

En considération de ces adages d’antan stipulant qu’on n’apprend pas aux vieux singes à faire la bonne soupe et que c’est avec ses vieux potes qu’on fait les meilleures grimaces, je m’en fus en cette fin juin du côté du Stade de France puis au Zénith de Dijon le jour suivant, et force est de constater que nos aïeux ne colportaient pas que des billevesées !

Bruce Springsteen : à 64 ans, le fessier digne dans son Levis (contrairement à un certain barde barbu du comté de Somerset qui au même âge a déjà sombré depuis plus d’une décennie dans l’enrobage ostentatoire… suivez mon sledgehammer…), après être venu lui-même faire la balance son, offrant par là même l’occasion à son auditoire de se chauffer la voix durant 3 chansons en acoustique (bon dommage, je suis arrivée juste après…), il a fait vivre plus de 3 heures intenses à 80000 fans conquis d’avance. Du coup, il a eu le temps de nous faire l’album Born in the USA « dou débout jousqu’à la fin » comme il l’a annoncé lui-même ! D’une énergie communicative, généreux et respectueux de son public, pas besoin de jeux de lumières ni de quelconques artifices : lui et ses éternels potes du E-Street Band (dont l’inénarrable Steve Van Zandt) suffisent à faire vibrer le Stade de France.

Une de mes préférées :
> Cadillac ranch

Et celles qui resteront encore plus dans les mémoires de 4 personnes en particulier :
> Glory days + Dancing in the dark
> Waitin’ on a sunny day

Mark Knopfler : même âge, plus introverti sur scène, légèrement plus enrobé (mais si peu comparé au revendeur de So… allez j’arrête, ça va finir par passer pour de l’acharnement), après l’énorme soirée de samedi que venait de nous faire vivre le Boss, je craignais de trouver celle du dimanche un peu fade, ses albums solo résolument plus country-folk que ce à quoi il nous avait habitué avec Dire Straits ne me motivant pas plus que ça.  Mais quand même, il se produisait à 5 minutes de tram de chez moi ! Le leader du groupe que j’avais suivi « dou débout jousqu’à la fin », depuis ce jour de ma seizième année où j’avais entendu Sultans of Swing pour la toute première fois à la radio jusqu’à leur dernier album On Every Street ! Et en ce 30 juin 2013, non seulement cette voix et ce son de guitare incomparables qu’il nous distille de cet air appliqué qu’on lui connait si bien  nous fait comprendre dès les premiers morceaux qu’on n’est pas venus juste par nostalgie, non seulement ces morceaux aux accents blues-country-folk celtique prennent en live une toute autre envergure, mais après Romeo et Juliet (rien que ça déjà…), Monsieur Knopfler nous gratifie en fin de concert de la reprise du morceau d’ouverture de l’album Love over gold,  Telegraph Road, sans médiator, rien qu’avec ses petits doigts (enfin normal quoi), me laissant sans voix et les jambes en coton…

Et y’a quelqu’un qui a eu la bonne idée de filmer ça ! Deo gratias !
> Telegraph road – Zénith de Dijon

Et vive les vieux pots !!!

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Roman yin et BD yang

Mardi, juin 4th, 2013

Quand il quitte son Islande natale, avec 3 boutures d’une variété de rose à 8 pétales dans ses bagages, le narrateur de Rosa Candida n’a qu’une idée en tête : rejoindre la roseraie d’un monastère perdu au fond d’un petit village. On ne sait pas vraiment dans quel pays se trouve ce village, comme on ne sait pas grand chose en fait au départ du protagoniste de cette histoire, pas même son vrai prénom. On sait qu’il laisse derrière lui son frère jumeau handicapé, son père veuf depuis un an, la mémoire de sa mère qui lui a laissé en héritage la passion de l’horticulture, une petite fille de 7 mois et Anna, sa mère. On saura ensuite que si cette petite Flóra Sól n’est pas née dans une rose, elle y a pratiquement été conçue, accidentellement, un soir dans une serre, lors de la seule relation qui aura uni deux ou trois heures durant Anna et notre héros. Et puis au fur et à mesure du déroulement de cette histoire simple, par l’intermédiaire de petits détails, avec une subtilité étonnante, plein de choses sont révélées sans être dites… C’est doux et délicat comme un parfum de rose… Ce roman d’Audur Ava Ólafsdóttir est résolument yin…

Lu entre les volumes 7 et 8 de Walking Dead, la BD qui nous conte les aventures d’un groupe d’humains tentant de survivre  au milieu de morts-vivants qui ont envahi la planète, et qui n’hésite pas à faire tomber ses héros, on ne pouvait pas trouver plus fort contraste !

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Où il est question de gravité et d’équilibre…

Mercredi, mai 15th, 2013

Dimanche 5 mai.
Un train bleu qui me conduit vers la capitale. Un  déjeuner sur le pouce et sur un banc du square de la Tour St Jacques. Quelques rayons qui diffusent une douce chaleur et me font glisser doucement dans une somnolence (quasi) maîtrisée en attendant l’heure d’ouverture des portes du Théatre de la ville où les 8 danseurs de la compagnie japonaise Sankai Juku vont bientôt nous présenter la nouvelle création d’Ushio Amagatsu :

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Umusuna
2 plateaux d’une balance, 1 sablier, 7 tableaux, 7 morceaux de musique qui nous font transcender notre trivial état d’assemblage moléculaire. Bref, l’humeur est à la contemplation…

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Dimanche 12 mai.
Un tramway rose me dépose devant un cinéma. Mon ado préférée est d’une affabilité encourageante en ce début d’après midi et semble s’accommoder sans trop d’efforts de ma compagnie. La séance se présente sous les meilleurs auspices, allez, installons nous confortablement pour regarder ce qui s’annonce comme une bluette sympathique. Et là… surprise :


Upside down

Comme Umusuna, c’est visuellement très beau, la musique fait partie intégrante du spectacle, comme dimanche dernier, la gravité et l’équilibre sont au cœur du sujet, tout comme le temps qui passe et les empreintes qu’il laisse dans les corps et les mémoires.

De ces deux spectacles, malgré l’inéluctable attraction terrestre, on ressort le cœur et l’esprit plus légers.

> Upside down – film de Juan Solanas : la bande annonce

Je n’ai pas trouvé d’extrait d’Umusuna, mais juste pour vous donner une petite idée, un extrait d’un de leurs précédents spectacles :
> Extrait Kagemi – Sankai Juku

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Elegant man in Beaune

Dimanche, avril 21st, 2013

14 films vus en 4 jours.
1 invité exceptionnel.
1 actrice américaine qui fait peur dans ses films + 1 toutou.
3 jurys pour un palmarès à l’image de la sélection : 4 films scandinaves et 2 films asiatiques récompensés.

Encore une édition intéressante ce 5ème festival du film policier de Beaune qui s’est déroulé du 3 au 7 avril.

Outre le grand moment tant attendu où David Lynch est apparu, juste avant d’assister à l’hommage qui lui était rendu, ornant sur son passage mon DVD de la saison 1 de Twin peaks d’une signature inimitable accompagné d’un sourire discret mais rassérénant en réponse au petit compliment que je lui lançai, je retiendrai en particulier 3 films qui m’ont particulièrement interpellée :

7 BOXES
Film paraguayen (très rare) de Tana Schémbori et Juan Carlos Maneglia. Avec 2 jeunes acteurs au naturel très touchant pour une histoire mêlant suspens, humour et émotion dans un décor aux couleurs dépaysantes.

> Bande annonce – 7 boxes



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A SINGLE SHOT
Film de David M. Rosenthal qui débute dans les paysages nimbés des lueurs de l’aube des forêts canadiennes où un braconnier solitaire à la poursuite d’un cerf va malencontreusement se tromper de cible. L’ambiance du film est bien rendue dans la bande annonce :

> Bande annonce – A single shot

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THE GOOD LIE
Dans la catégorie Sang neuf, c’est ce film canadien de Shawn Linden qui m’a emballée : une atmosphère qui nous replonge dans celle du Stand by me de Rob Reiner… Bonne référence.

> Bande annonce – The good lie

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2 films hors-compétition :
Stoker de Park Chan-Wook (pas vu malheureusement, mais devrait bientôt sortir en salles) et L’hypnotiseur de Lasse Hallström (encore un film suédois) plutôt efficace.

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≡  merci à Calou Gigi pour ses photos ! ≡
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Saez – Zénith de Dijon – 03 avril 2013

Dimanche, avril 14th, 2013

Quitte à me répéter un peu (voir Damien Saez accuse d’avril 2010), après cette soirée au Zénith de Dijon du 3 avril dernier, je me retrouve toujours dans le même état d’esprit à chacun de ses concerts : ce côté cabotin qu’il affiche parfois n’est-il qu’une démonstration provocatrice stérile ou une vraie rébellion outrecuidante ? Qu’importe, son public (de tout âge et comptant toujours de nouvelles recrues, pour preuve, mon ado number one était aussi dans la fosse avec nombre de ses congénères) lui est acquis sans réserve et lui pardonne ses débordements caractériels… Mais bon, être un écorché vif autorise-t-il à être invivable avec son entourage ? Car le garçon doit être un peu pénible au quotidien…
Mais bon, peu importe en fait pour nous qui bénéficions de son talent sans en subir les conséquences… Je lui pardonne même de fumer cigarette sur cigarette et d’ingérer bière sur bière sur scène (on a tous nos contradictions… comme prôner la liberté et être tributaire de substances qui vous asservissent… mais ça c’est un autre débat qui n’engage que moi…).
Bref, ce fût encore un grand moment pour nous la semaine dernière, avec en bonus un rappel inattendu pour lequel il a mis de côté sa réserve habituelle et s’est livré avec une émotion certaine à son public de Dijon… et de Châtillon sur Seine :

> Châtillon sur Seine – Live Dijon 03/04/2013 – Part 1

> Châtillon sur Seine – Live Dijon 03/04/2013 – Part 2

Et puis encore deux petits plaisirs supplémentaires :

> Marguerite – Live Dijon 03/04/2013
> Pilule – Live Dijon 03/04/2013

(et merci au papa de Clémentine pour la photo…)

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Retrouvailles printanières

Samedi, mars 30th, 2013

La semaine dernière, tandis que le printemps s’essayait à quelques velléités combatives face à un hiver taquin, deux éclaircies sont apparues dans la grisaille, deux copines de longue date qu’il fait toujours bon retrouver : une pour partager de bons moments devant un verre au pub puis au bar à sushis après une (trop) longue coupure de plusieurs années et une autre que j’écoute inlassablement depuis 20 ans et qui revient avec un nouvel album assez mélancolique mais qui lui ressemble bien…

Comme ça fait du bien d’entendre ces voix et ces mots qu’on aime !

Pas de bague à mon doigt
De plomb dans la cervelle
Mais si tu veux de moi
J’essaierai d’être celle
Qui fera ton bonheur
Les jolis papillons
Ne cherchent pas ailleurs
Ce qu’ils trouvent à la maison…

Mademoiselle - Zazie

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Happe jeunesse thérapie

Mardi, mars 19th, 2013

Alors que Happiness Therapy, pourtant précédé de critiques très positives, m’avait laissé dans une léthargie quasi comateuse et n’avait pas occasionné ne serait-ce qu’un échauffement de mes zygomatiques, cette French, voir cette franche, tranche de rigolade que je me suis payée à regarder Alice, cougar malgré elle (Virginie Efira, toujours pétillante), empêtrée dans cette simili-aventure avec Balthazar, un jeune étudiant de 20 ans son cadet, leur a fourni un bon entrainement !

Bon, on n’échappe pas à la fin un peu cucul (bien que surprenante… c’est vrai que nous ne sommes pas dans une comédie américaine !), mais les situations et les dialogues sont savoureux.

> voir la bande annonce
(vous pouvez regarder : tous les gags n’y sont pas !)

Nota :  j’ai trouvé Pierre Niney plus craquant que Bradley Cooper… est-ce normal Docteur ?

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Images du monde flottant

Dimanche, février 3rd, 2013

Hiroshige.
Il est avec Hokusai l’un des représentants de l’ukiyo-e les plus connus. Deux cents de ses estampes sont exposées jusqu’au 17 mars à la Pinacothèque : L’art du voyage, c’est une balade entre Edo (ancien nom de Tokyo) et Kyoto, par le Tokaido (route du sud) avec ses 53 stations ou par le Kisokaido (route du nord) qui compte 69 stations.

Parfois sous la pluie ou sous la neige, on se promène d’image en image dans une atmosphère tamisée en toute sérénité. Invitation à un voyage intérieur et contemplatif.

Il a exercé une influence non négligeable sur l’oeuvre de Van Gogh, et même si comme moi, vous n’êtes pas complètement accro à VVG, les zooms faits sur ses tableaux et la mise en parallèle avec les extraits des estampes dont ils s’inspirent sont assez captivants.

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Et puis c’est l‘occasion d’admirer l’original de ce Jardin de l’asile de Saint Rémy qui est simplement extraordinaire ! (Désolée, la photo rend beaucoup moins…)

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Et le bonus à ne pas louper : Low Tide – Le Japon du chaos, de superbes et touchants portraits que Denis Rouvre a faits d’habitants des logements provisoires mis à la disposition des sinistrés du Tsunami qui a ravagé le Japon en 2011 et provoqué la catastrophe de Fukushima. Disséminés au milieu de ces visages, des photos des paysages désolés qui ont émergé…

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Programme de saisons

Jeudi, décembre 6th, 2012

Dispensée de gym pour cause d’ischio-jambiers douloureux et récalcitrants, j’emploie mon nouveau temps libre à une activité plus placide ne sollicitant pas les muscles sus-nommés plus que nécessaire : le visionnage de séries télé ! (Ah ! L’excuse bidon !).

♦ Ma série culte de ces dernières années bien sûr : jamais déçue avec Dexter.

La saison 6 nous avait laissés dans un suspense intolérable… Il était tout simplement inimaginable de devoir attendre un an pour savoir comment les Morgan allait bien pouvoir se dépêtrer du pétrin pétrifiant…
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♦ Une première saison exaltante : Homeland

Des acteurs étonnants (dont Claire Danes carrément épatante et Morena Baccarin surprenante de crédibilité dans un rôle à l’opposé de  celui qu’elle tenait dans le remake de V) pour une histoire aux incessants rebondissements.
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♦ Une adaptation de BD : The Walking Dead

Bon, j’accroche plus à la version dessinée, surtout pour ce qui est du personnage principal, mais c’est assez fidèle dans l’esprit et de beaux morts-vivants !

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Bonnes vibrations de novembre

Dimanche, novembre 25th, 2012

Bon, c’était sûr que ça n’allait pas avoir l’intensité de l’exceptionnelle performance vécue au Grand Rex l’an dernier > voir Images d’Archive… Mais ce fût quand même un grand moment ce concert du Zénith de Paris (soirée du 16/11 pour moi).

Morceaux du nouvel album With us until you’re dead avec une nouvelle chanteuse, Holly Martin, aux cotés de Pollard Berrier et Dave Penney :
> Stick Me In My Heart + Conflict + Violently

Mais Maria Q est toujours là :
> Silent

Et allez again et again…
> Again


Et après le rock progressif mâtiné trip hop d’Archive, c’est baignée de Soul que je suis sortie du concert donné hier dans le cadre du festival GéNéRiQ par Cody ChesnuTT.
Tout seul avec sa guitare et son piano, il nous a offert un bon moment de convivialité et a illuminé cette morne journée dijonnaise de novembre qui prolongeait une toute aussi morne semaine passée dans le brouillard…

> That’s still mama
extrait de l’émission L’album de la semaine – Canal +

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Antidépresseur d’octobre

Mercredi, octobre 24th, 2012

Faute d’être partie à la frontière du Nunavut voir les ours polaires, je suis allée voir Ted au cinéma… et là j’ai gagné un plein de bonne humeur qui m’a aidé à passer le cap de la dure semaine de reprise après mon séjour à bulles breton !

John Bennett a 8 ans. C’est un petit garçon solitaire qui s’intègre difficilement parmi les enfants du voisinage, et quand il fait le voeu à Noël de voir le nounours en peluche que viennent de lui offrir ses parents prendre vie et devenir son ami pour la vie, il n’imagine pas qu’une étoile filante sillonne le ciel au-dessus de lui au même instant et que son rêve va devenir réalité à son réveil !

Passé la surprise initiale et la fulgurante mais fugace notoriété dont Ted va être l’objet dans un premier temps, il va effectivement rester le meilleur ami de John et c’est presque 30 ans plus tard que nous les retrouvons :

colocs inséparables, John présente tous les symptômes de l’adulescent, Ted a la voix de Joey Starr et est devenu un fêtard libidineux… Tout ça commence un peu à taper sur le système de Lori, la petite amie de John depuis 4 ans qui supporte de moins en moins les frasques du compagnon à peluche de son amoureux !

> voir la bande annonce (si vous êtes encore sceptique quant au potentiel d’hilarité du film de Seth MacFarlane).

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Et puis tiens, ça me rappelle une histoire… qui doit à peu près avoir le même âge que John et Ted :

« Me and my Teddy Bear, we have no hair but we don’t care… »

> écouter Peter

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