Si tous les hybrides du monde voulaient s’donner la main – voire la patte – ils formeraient une belle farandole tout autour du monde d’Enki Bilal… Farandole n’est peut-être pas le mot approprié en fait… En tout cas, ceux sortis de l’esprit de Bilal forment depuis le 4 juin et jusqu’au 5 janvier encore, une magnifique chaîne mécanhumanimale tout le long des murs du musée des arts et métiers.
Lui qui fait de chacune des cases de ses BD un véritable tableau et qui nous donne, grâce à ces êtres composites, l’occasion de replonger dans l’univers de la trilogie Nikopol, de la quadrilogie du Sommeil du monstre ou bien encore d’Animal’z, des étres mi-homme, mi-animal, mi-machine qui ont illustré de précédentes expos ou des évènements auxquels il a graphiquement participé.
Une expo où l’on peut également retrouver des pièces de la collection du musée qui l’abrite et que Bilal affecte à de nouvelles fonctions. La machine ou l’objet retrouve une dimension humaine plus pertinente en adéquation avec les planches originales qui l’entoure.
On peut même y admirer une version 3D du Script-Walker de Jill Bioskop.