samedi, novembre 23, 2024 08:16

D comme…

DINARD !

Le 24ème festival du film britannique s’est achevé le 6 octobre, après 5 jours de découverte de films en compétition ou en avant-première, de réalisateurs et d’acteurs inconnus ou reconnus.
C’est Eric Cantona qui présidait le jury cette année. Pas si incongru comme choix puisqu’il est apparu dans pas mal de films finalement depuis sa première participation au Bonheur est dans le pré d’Etienne Chatiliez et en particulier dans le réjouissant Looking for Eric du on ne peut plus british Ken Loach.

On pourrait aussi dire D comme…

DEPRIME !

Car il faut dire ce qui est : dans l’ensemble, z’étaient encore pas des plus joyeux les films de cette année ! Le légendaire humour anglais semble être passé de mode au vu des sélections de ces dernières années…
Heureusement, le soleil et la douceur du climat qui ont régné sur ce festival nous permettaient d’aérer positivement nos organes sensoriels !

Le film primé, The selfish giant de Clio Barnard : deux jeunes acteurs extraordinaires pour une histoire d’une noirceur qui colle aux baskets, et qui laisse trop mal à l’aise à la sortie de la salle pour l’apprécier comme il se doit. Et puis, petit à petit les belles images, certes tristes, qui jalonnent l’histoire reviennent en mémoire, en se remémorant les faits, les personnages gagnent en compassion et ce Hitchcock d’or qui lui a été attribué n’a finalement surpris personne.

Coté films en compétition, j’avais pour ma part beaucoup apprécié également les deux paumés de Everyone’s going to die du collectif  Jones, et passé un bon moment avec la bande de fans des Stone Roses dans Spike Island réalisé par Mat Whitecross et pour ce qui est des avant-premières, les chatteurs impénitents de Uwantme2killhim ? d’Andrew Douglas ont fait monter le suspens, tandis que la fratrie des cuisiniers indiens de Jadoo d’Amit Gupta nous ont mis l’eau (et le feu) à la bouche et nous ont enfin permis une détente des zygomatiques ! J’avouerai que les dialogues de About time de Richard Curtis m’ont bien fait rire aussi et nous y avons retrouvé avec plaisir Bill Nighy à qui la comédie sied si bien.
Une nouveauté cette année : quelques productions TV étaient également présentées. C’est dans ce cadre que j’ai découvert le 1er épisode prometteur de Ripper Street, série qui se déroule dans le Londres de la fin du 19ème siècle, juste après les derniers méfaits de Jack l’éventreur et qui nous permet de retrouver Matthew Macfadyen, le charmant Mr Darcy d’Orgueil et préjugés (version ciné).

et puis D comme…

Quelle idée de regarder l’épisode final de la série le dernier soir de mes vacances ! Pas mal pour plomber l’ambiance ! Il est bien loin aussi l’humour grinçant des premières saisons, même Masuka ne nous fait plus rire…
Après une 7ème saison plutôt décevante malgré un bon démarrage, la 8ème et ultime saison a rapidement enterré nos espoirs de final en apothéose, sacrifiant la série sur l’autel du bon vouloir mercantile de Showtime juste avant le clap de fin…

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