Maxillaires offensives cherchent cou délicat
pour partage d’un fugace mais intense moment de sensualité
et plus (voir l’éternité…) si affinités !
Ils reviennent régulièrement sur le grand et le petit écran alimenter nos peurs et nos fantasmes. Y’en a pour tous les âges, y’en a de tous les styles.
Ma première rencontre avec l’un d’entre eux date de 1979 et fût une cause de trouble de mon sommeil de lycéenne pendant au moins quinze jours : faut dire que Klaus Kinski était déjà impressionnant sans maquillage, alors quand Werner Herzog lui a fait endosser la cape de Nosferatu et qu’il est apparu à l’écran avec ses 2 petites dents pointues et ses yeux cernés de noir… Encore aujourd’hui, j’ai du mal à regarder une simple photo de ce film !
De grands réalisateurs ont apporté leur touche personnelle au genre et je ne m’amuserai pas à énumérer la pléthore d’acteurs qui ont troqué leurs inoffensives incisives contre une paire de canines acérées. De David Bowie (Les prédateurs) à Ethan Hawke (Daybreakers) en passant par Brad Pitt (Entretien avec un vampire) ou Kiefer Sutherland (Génération perdue), ils se sont métamorphosés en créatures de la nuit inquiétantes et envoûtantes, mais dûssé-je y laisser mon âme, je n’offrirais sûrement aucune résistance à trois d’entre eux :
Le plus troublant sans hésitation :
Gary Oldman en comte Dracula dans le film de Coppola.
Il suffi de revoir la scène du cinématographe et du loup blanc…
Le plus ésotérique (et le moins denté…)
Jude Law dans La sagesse des crocodiles de Leong Po-Chih.
Jude qui, à l’instar de Dexter, achetait alors des bâches plastiques au kilomètre.
Le plus gentil (enfin tant qu’il est malheureux…)
David Boreanaz, l’ Angel de Buffy.
Des bohémiens lui ont jeté un sort et rendu son âme (« tiens ça t’apprendra à boire le sang d’une des nôtres ! »).
Depuis, il est rongé par le remords et ne peut plus connaître un seul moment de bonheur absolu sans redescendre dans les tréfonds de l’enfer. Il fini donc par quitter Sunnydale et la pauvre Buffy pour leur épargner à tous deux la cruelle épreuve de vivre un amour strictement platonique.
Et le 14 septembre prochain, c’est Colin Farrell qui va s’y coller dans un remake de Fright night (Vampire, vous avez dit vampire). Dans le genre attraction/répulsion, Colin pourrait s’avérer être un bon choix de casting. A suivre…