jeudi, novembre 21, 2024 13:09

Un C qui veut dire Corto

Fils d’un marin britannique, qui lui a manifestement transmis son flegme, et d’une gitane andalouse célèbre à Malte parmi les soldats de la garnison et les marins de passage, baignant depuis l’enfance dans la magie et le son des guitares, l’attirance de Corto Maltese pour les mers du sud et sa soif de liberté le prédestinait à une vie d’aventure, empreinte d’ésotérisme, et à des rencontres hors du commun.
Toujours prêt à défendre les plus faibles et les démunis face à l’oppresseur ou au méchant de service…

- Pourquoi avez-vous fait ça ? lui demande le vieil homme inconnu qu’il vient de défendre face à une brute tout aussi inconnue.
- Pour dire la vérité, je n’en sais rien. Peut-être suis-je le roi des imbéciles, le dernier exemplaire d’une dynastie complètement éteinte, qui croyait en la générosité !… En l’héroïsme, lui répond notre beau marin, dont l’efficacité dans une bagarre n’a d’égale que la distinction de son allure.

Le voyage imaginaire d’Hugo Pratt présenté à la Pinacothèque jusqu’au 21 août fait la part belle à Corto Maltese bien sûr, en exposant entre autres toutes les planches de La Ballade de la mer salée – première BD dans laquelle il apparaît, ligoté sur un radeau au milieu de l’océan – mais aussi aux femmes, aux militaires, aux indiens, au désert, aux îles et océans et aux villes.
Six thèmes qui reviennent régulièrement dans l’oeuvre d’ Hugo Pratt et qui sont l’occasion pour nous d’admirer des aquarelles et des planches originales de cet auteur reconnaissable entre tous, de part son graphisme et de part ses histoires qui donnent à ses BD des allures de roman.

♦♦♦ retour à la page d’accueil ♦♦♦

Comments are closed.